Annexe au compte de résultat
La Banque Cantonale Bernoise SA (BCBE) est une société anonyme de droit suisse (art. 620ss CO). Les services sont fournis au siège principal de la banque à Berne, au Centre clientèle à Berne-Liebefeld et dans quelque 80 sites répartis entre les cantons de Berne et de Soleure. La BCBE n’a ni succursales, ni participations qualifiées à l’étranger.
Conformément aux Prescriptions comptables pour les banques et au règlement de cotation de la Bourse suisse, la comptabilité et les principes d’évaluation et d’inscription au bilan sont indiqués en francs suisses.
Les Prescriptions comptables pour les banques sont fondées sur les dispositions du code des obligations, de la loi sur les banques, de l’ordonnance sur les banques, de l’ordonnance de la FINMA sur les comptes (OEPC-FINMA) ainsi que sur la Circulaire FINMA 2020/1 « Comptabilité – banques ». Elles équivalent à une norme comptable reconnue (art. 2, al. 1, ONCR).
Les comptes individuels présentent la situation économique de façon à en refléter l’état réel selon le principe de l’image fidèle (comptes individuels statutaires conformes au principe de l’image fidèle ; cf. art. 25, al. 1, let. b, OB).
Les chiffres figurant dans les annexes sont arrondis, mais les calculs sont effectués sur la base des chiffres non arrondis. Il peut en résulter quelques écarts.
La BCBE ne détenait au 31 décembre 2021 aucune filiale sujette à consolidation. Elle n’a donc pas de comptes à consolider.
Les comptes annuels sont établis en supposant que l’entreprise poursuive ses activités. La comptabilisation s’effectue aux valeurs de continuation. La BCBE procède à la clôture du bilan de l’exercice au 31 décembre.
Les postes au bilan sont évalués individuellement.
La compensation des actifs et des passifs et celle des charges et des produits ne sont en principe pas effectuées. La compensation des créances et des engagements est effectuée uniquement dans les cas suivants :
Les liquidités sont portées au bilan à la valeur nominale.
Les opérations de prêt et d’emprunt de titres sont saisies à la valeur des fonds en espèces reçus ou donnés, intérêts courus compris.
Les titres empruntés ou reçus en garantie ne sont saisis au bilan que lorsque la BCBE acquiert le contrôle des droits contractuels incorporés à ces titres. Les titres prêtés ou mis à disposition comme garantie ne sont extournés du bilan que lorsque la BCBE perd les droits contractuels afférents à ces titres. La valeur de marché des titres empruntés ou prêtés est surveillée quotidiennement en vue de disposer ou d’exiger, le cas échéant, des garanties supplémentaires.
Les frais encaissés ou payés sur des opérations de prêt ou d’emprunt de titres sont comptabilisés comme produits ou comme charges d’intérêts, selon la méthode des intérêts courus (accrual method).
Les titres acquis avec une obligation de vente (reverse repurchase operation) et les titres vendus avec une obligation de rachat (repurchase operation) sont considérés comme des opérations de financement sûres ; ils sont saisis à la valeur des fonds en espèces reçus ou donnés, intérêts courus compris.
Les titres reçus ou livrés ne sont portés au bilan ou n’en sont extournés que lorsque le contrôle des droits contractuels afférents à ces titres est cédé. La valeur de marché des titres empruntés ou prêtés est surveillée quotidiennement en vue de disposer ou d’exiger, le cas échéant, des garanties supplémentaires.
Les produits et les charges d’intérêts de telles opérations sont régularisés en fonction des périodes sur la durée des transactions sous-jacentes.
La comptabilisation est effectuée à la valeur nominale. Les (dis)agios éventuels sont inscrits au bilan dans les « Comptes de régularisation » et débités / crédités du « Résultat brut des opérations d’intérêts » de la période résiduelle.
Des corrections de valeur et des provisions sont constituées afin de prévenir les risques de défaillance afférents aux créances compromises et aux créances non compromises. Les corrections de valeur et provisions pour risque de défaillance sont calculées sur la base soit des limites autorisées, soit du montant de crédit le plus élevé. Les méthodes utilisées pour identifier les risques de défaillance et pour déterminer le besoin de corrections de valeur sont détaillées au chapitre Méthodes appliquées pour l’identification des risques de défaillance et pour la détermination du besoin de corrections de valeur.
Les corrections de valeur et provisions pour risque de défaillance afférents aux créances compromises sont déterminées individuellement. Elles sont évaluées sur une base forfaitaire pour les portefeuilles de crédit homogènes bien définis (corrections de valeur individuelles forfaitaires), dans les limites qui ont été fixées.
Pour ce qui est des créances non compromises qui n’ont pas encore généré de pertes, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance sont constituées sur la base des limites fixées.
La création de corrections de valeur et de provisions ou leur constitution subséquente sont comptabilisées globalement (à savoir les corrections de valeur pour l’utilisation effective et les provisions pour la part non utilisée de la limite de crédit) à charge du poste « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
En ce qui concerne les crédits pour lesquels la banque a accordé une promesse de financement dans la limite prévue et dont l’utilisation est sujette à des fluctuations fréquentes et élevées (p. ex. les crédits en compte courant), la banque applique la méthode simplifiée de comptabilisation des corrections de valeur et des provisions nécessaires. Un transfert sans incidence sur le résultat est effectué entre les « Corrections de valeur pour risques de défaillance » et les « Provisions pour risques de défaillance » en fonction de l’utilisation de la limite. Ce transfert apparaît dans le tableau Corrections de valeur, provisions et réserves pour risques bancaires généraux.
Les corrections de valeur individuelles sont compensées directement avec les postes correspondants de l’actif à hauteur du montant effectivement utilisé. Les parts non utilisées au jour de référence sont comptabilisées dans les « Provisions pour risques de défaillance ».
Les corrections de valeur individuelles calculées sur une base forfaitaire sont compensées en proportion avec les postes de l’actif figurant dans le portefeuille de crédit. Les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont compensées avec les postes de l’actif correspondants, conformément aux critères appliqués à la constitution de corrections de valeur. Les parts des corrections de valeur pour risques inhérents qui n’ont pas été utilisées car les limites n’ont pas été épuisées au jour de référence apparaissent dans les « Provisions pour risques de défaillance ».
Des contre-passations de corrections de valeur et de provisions sur créances compromises (utilisations conformes à l’objectif) sont opérées lorsque la perte est irrévocable. Les montants récupérés sur des créances amorties sont saisis dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
La dissolution de corrections de valeur ou de provisions devenues libres est enregistrée elle aussi dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
La constitution et la dissolution de corrections de valeur et de provisions pour risques de défaillance liés aux opérations d’intérêts sont comptabilisées à la valeur nette.
Dans des situations particulières, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance peuvent être utilisées pour constituer des corrections de valeur individuelles sur créances compromises et provisions pour risques de défaillance sur opérations hors bilan, sans qu’il faille reconstituer immédiatement les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance. Un transfert est opéré en pareil cas, qui est sans incidence sur le résultat ; il apparaît dans le tableau 16 Corrections de valeur, provisions et réserves pour risques bancaires généraux.
Ces postes sont saisis à la valeur nominale. Les (dis)agios éventuels sont inscrits au bilan dans les « Comptes de régularisation » et portés au débit ou au crédit du « Résultat brut des opérations d’intérêts » de la période résiduelle.
Les titres, les métaux précieux et les cryptomonnaies détenus dans le cadre d’opérations de négoce sont en principe portés au bilan à la valeur de marché (cours de fin d’année). La valeur découle du prix donné par un marché liquide et efficient. Tel est le cas, lorsqu'ils sont négociés à une Bourse reconnue ou traités régulièrement sur un marché représentatif. Dans le cas contraire, tous les titres, les métaux précieux et les cryptomonnaies qui ne sont pas régulièrement négociés auprès d’une Bourse reconnu ou sur un marché représentatif sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse.
Les gains et les pertes de cours résultant de l’évaluation sont comptabilisés dans le « Résultat des opérations de négoce ». Les produits des intérêts et des dividendes des opérations de négoce sont crédités dans le « Produit des intérêts et dividendes des opérations de négoce ». Aucun coût de refinancement du capital ne grève le « Résultat des opérations de négoce ».
Les provisions sur le portefeuille de titres pour risques de règlement et de liquidité sont calculées sur la base des limites de volume ou de risque autorisées et sont portées au bilan dans « Provisions ».
Les positions courtes (short) d’instruments en lien avec les opérations de négoce sont présentées comme « Engagements résultant d’opérations de négoce ».
Des instruments financiers dérivés sont utilisés à des fins de négoce ou de couverture.
Tous les instruments financiers dérivés du négoce sont évalués à leur juste valeur (fair value) et leurs valeurs de remplacement, positives ou négatives, sont portées au bilan dans les postes correspondants. La juste valeur est fondée sur les cours du marché et sur les notations de prix des négociants.
Le résultat réalisé sur les opérations de négoce et le résultat non réalisé de l’évaluation des opérations de négoce figurent dans le « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
La banque utilise des instruments financiers dérivés pour se protéger contre les risques de variation des taux d’intérêt, les risques monétaires et les risques de défaillance. Les opérations de couverture sont évaluées de la même manière que l’opération de base. Le résultat de la couverture et le résultat de l’opération couverte qui lui correspond sont inscrits dans le même poste. Le résultat de l’évaluation des instruments de couverture est comptabilisé dans le compte de compensation, pour autant qu’aucune adaptation de valeur ne soit comptabilisée pour l’opération de base. Le solde net du compte de compensation apparaît dans « Autres actifs » ou « Autres passifs ».
Le recours à des options de vente sur le SMI (Swiss Market Index) permet de protéger les titres de participation détenus dans les immobilisations financières contre une baisse du cours des actions (risques de marché). En cas de réduction de la valeur de l’opération de base, la valeur est comptabilisée dans les corrections de valeur découlant des conditions du marché, tandis que la valeur de marché plus élevée de l’opération de couverture est portée au crédit en diminution des charges. Selon le principe de la valeur la plus basse, aucune écriture comptable ayant des effets sur le résultat n’est déclenchée en cas d’augmentation de la valeur de l’opération de base. L’évaluation plus basse de l’opération de couverture est alors comptabilisée dans le compte de compensation. Toute valeur éventuelle de l’option est déduite du prix d’achat au terme de la relation de couverture.
Il est renoncé à un netting des valeurs de remplacement positives ou négatives, y compris des liquidités afférentes servant de garantie.
Les valeurs de remplacement des instruments financiers dérivés résultant d’opérations pour le compte de clients sont portées au bilan si le contrat présente jusqu’à son échéance un risque de perte pour la banque.
La BCBE n’utilise pas l’option de la juste valeur prévue à l’art. 15 OEPC-FINMA.
Les immobilisations financières comprennent des titres de créance, des titres de participation, des stocks de métaux précieux sous forme physique, les cryptomonnaies, ainsi que les immeubles et les marchandises repris dans le cadre des opérations de crédit qui ne sont détenus ni dans le dessein du négoce, ni dans le dessein d’un placement durable.
Lors de leur acquisition, les titres de créance à revenu fixe sont séparés en deux catégories et évalués comme suit :
Des corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont apportées aux titres de créance à revenu fixe pour lesquels la banque a fixé une catégorie d’investissement (investment grade). Elles se basent sur les limites autorisées annuellement. La méthode de calcul tient compte de la probabilité de défaillance selon Standard & Poor’s pour une période de dix ans. Les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont retranchées des postes de l’actif à hauteur de la part utilisée. Les parts non utilisées au jour de référence apparaissent dans les « Provisions pour risques de défaillance ». Des corrections de valeur individuelles sont constituées sur les placements à revenu fixe hors catégorie d’investissement et sur les placements de sociétés sans rating officiel (titres de banques régionales compris). Elles sont retranchées directement des postes de l’actif. Les modifications de valeur relatives aux risques de défaillance sont comptabilisées dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
Les titres de participation sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse.
Les stocks physiques de métaux précieux compris dans les immobilisations financières, destinés à couvrir les engagements des comptes en métaux précieux, sont évalués et portés au bilan à la valeur du marché (fair value), pour autant que les métaux précieux aient été négociés sur un marché efficace et liquide. Les autres stocks de métaux précieux sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse.
Les immeubles repris dans le cadre d’opérations de crédit et destinés à la vente sont portés au bilan dans les « Immobilisations financières » et évalués selon le principe de la valeur la plus basse, c’est-à-dire selon le montant le moins élevé résultant de la comparaison entre coût d’achat et valeur de liquidation. Lors de la reprise d’immeubles dans le cadre d’opérations de crédit, un amortissement préliminaire est nécessaire ; il vient grever les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
En règle générale, les cryptomonnaies sont évaluées selon le principe de la valeur la plus basse. Les cryptomonnaies que la banque doit détenir pour permettre au client de négocier des actifs numériques figurent au bilan à la valeur d’un franc.
Les adaptations de valeur sont enregistrées globalement dans les « Autres charges ordinaires » ou les « Autres produits ordinaires ».
Les participations résultent de la détention par la banque de titres de participation émis par des entreprises, dans le dessein d’un placement permanent, indépendamment de la part aux voix. Les parts à des sociétés revêtant un caractère d’infrastructure pour la banque (en particulier les participations à des entreprises conjointes) figurent également dans les participations.
Les participations sont portées séparément au bilan à la valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de valeur économiquement nécessaires. L’évaluation théorique des participations principales selon la méthode de mise en équivalence (equity method) est présentée dans le tableau des participations.
La préservation de la valeur des participations est examinée chaque année. En présence de signes de dépréciation, la valeur réalisable est déterminée. Il y a dépréciation lorsque la valeur comptable dépasse la valeur réalisable ; la valeur comptable doit alors être ramenée à la valeur réalisable. Les dépréciations de valeur ont été comptabilisées dans la position « Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations corporelles et valeurs immatérielles ».
Les gains et les pertes réalisés sur la vente de participations sont comptabilisés sous « Produits extraordinaires » et sous « Charges extraordinaires », respectivement.
Les immeubles à l’usage de la banque et les autres immeubles, portés au bilan dans les « Immobilisations corporelles », sont évalués séparément et comptabilisés jusqu’à concurrence de la valeur d’acquisition ou à la valeur de rendement plus basse. Les valeurs de rendement sont vérifiées périodiquement. Un fonds de renouvellement pour maintenir la valeur est alimenté chaque année à raison de 2,5 % à 3,5 % de la valeur de rendement. Les taux sont fixés pour chaque immeuble et varient en fonction de la durée d’utilisation de l’objet, soit entre 28 et 40 ans. Le fonds de renouvellement est porté au bilan dans les « Autres passifs ». Les investissements destinés au maintien de la valeur sont effectués à la charge du fonds de renouvellement. Les investissements générateurs de plus-value sont portés à l’actif.
Les logiciels développés à l’interne ne sont pas portés à l’actif.
Les logiciels achetés et leurs coûts d’intégration sont portés à l’actif et amortis durant l’exercice. Les « Autres immobilisations corporelles » englobent les installations informatiques, le mobilier, les véhicules et les machines. Elles sont portées à l’actif à leur coût d’acquisition et amorties sur une durée d’utilisation estimée à cinq ans au maximum. La durée d’amortissement effective est définie lors du lancement de chaque projet. L’amortissement ordinaire est linéaire pour la durée d’utilisation fixée.
La préservation de la valeur des immobilisations corporelles est vérifiée chaque année. Si un changement de la durée d’utilisation ou une moins-value sont constatés, soit la valeur comptable résiduelle est amortie comme prévu sur la nouvelle durée d’utilisation, soit il est procédé à un amortissement hors plan.
Si une dépréciation de valeur saisie lors d’une période comptable précédente est abandonnée en tout ou en partie, il y a lieu de procéder à une réappréciation dans les « Produits extraordinaires » du compte de résultat.
Les bénéfices réalisés sur la vente d’immobilisations corporelles sont comptabilisés sous « Produits extraordinaires », les pertes réalisées sous « Charges extraordinaires ».
Les valeurs immatérielles acquises sont portées au bilan si elles procurent à la banque des avantages économiques sur plusieurs années. Les valeurs immatérielles créées en propre ne sont pas portées au bilan.
Les valeurs immatérielles sont portées au bilan selon le principe des coûts d’acquisition et évaluées séparément.
La durée d’utilisation des valeurs immatérielles est estimée avec prudence et leur amortissement est effectué selon un plan linéaire et comptabilisé sous « Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations corporelles et valeurs immatérielles ». La durée d’utilisation usuelle ne doit pas dépasser cinq ans ; dans des cas justifiés, ce délai peut être porté à dix ans au maximum. En présence de signes de dépréciation, la valeur d’utilité doit être vérifiée et l’amortissement augmenté. La préservation des valeurs immatérielles est vérifiée chaque année.
En principe, l’ensemble des produits et des charges sont régularisés sur la période au cours de laquelle ils sont encourus. Ce sont notamment les charges et les produits d’intérêts, les charges de personnel, les autres charges d’exploitation et les impôts directs courants exigibles.
Ils regroupent en particulier les comptes de compensation, les comptes de passage et les comptes d’impôts (impôts indirects). Les adaptations de valeur positives ou négatives d’instruments financiers dérivés, sans incidence sur le compte de résultat, sont comptabilisées dans le compte de compensation.
Ce poste comprend les provisions pour risques de défaillance (provisions pour risques de défaillance découlant de créances compromises ou non compromises sur les limites non utilisées au jour de référence, provisions pour risques de défaillance découlant d’opérations hors bilan) et les provisions pour les risques liés à d’autres activités (en particulier les risques de traitement et les risques de liquidité sur les portefeuilles de titres ou de devises destinés au négoce ou sur les instruments financiers dérivés). Les autres provisions concernent les provisions pour les risques non assurés ou non assurables et d’autres provisions nécessaires à l’exploitation en faveur d’engagements probables découlant d’évènements passés dont le montant et/ou l’échéance sont incertains, mais qui peuvent être estimés de façon fiable.
Il s’agit de réserves constituées à titre préventif pour se prémunir contre les risques de détérioration de la marche des affaires de la banque.
La constitution et la dissolution de réserves pour risques bancaires généraux sont portées au compte de résultat sous « Variation des réserves pour risques bancaires généraux ».
Les réserves pour risques bancaires généraux sont fiscalisées.
Les propres emprunts et les propres obligations de caisse sont comptabilisés au passif dans le poste correspondant.
Les propres titres de participation sont déduits du capital propre à leur coût d’acquisition dans le poste « Propres titres de participation ». Les paiements de dividende sur les propres titres de participation et les bénéfices ou les pertes éventuels, réalisés lors de la vente de propres actions, sont inscrits dans les « Réserves légales issues des bénéfices ».
Les frais de transactions sur capitaux propres sont inscrits au « Compte de résultat ».
Les institutions de prévoyance de la BCBE arrêtent ce qui suit :
Toutes les cotisations ordinaires de l’employeur qui découlent du plan de prévoyance sont contenues dans les « Charges du personnel » pour la période concernée. Les institutions de prévoyance font chaque année l’objet d’un examen, conformément à l’art. 29 OEPC-FINMA, afin de déterminer si elles présentent soit un avantage économique, soit des engagements économiques dans la perspective de la BCBE. Cette évaluation repose sur les contrats, sur les comptes annuels des institutions de prévoyance et sur d’autres calculs indispensables pour mettre en lumière la situation financière et la couverture, insuffisante ou excessive, des institutions de prévoyance (conformément à la présentation de comptes Swiss GAAP RPC 26). La BCBE n’a pas l’intention de tirer profit de l’avantage économique éventuel résultant d’une couverture excessive pour réduire les cotisations de l’employeur. Il n’en résulte donc pour elle aucun avantage économique à inscrire à l’actif, alors que des provisions sont constituées pour les engagements économiques. De plus amples informations sont fournies dans le tableau Indications relatives à la situation économique des propres institutions de prévoyance.
Les membres du Conseil d’administration, les membres de la Direction générale et tous les collaborateurs de la BCBE ont la possibilité, pour autant qu’ils justifient d’un contrat de travail fixe et non résilié, de participer au capital de la banque et à ses revenus en souscrivant des actions nominatives de la BCBE. L’élément qui fait foi pour déterminer le droit de souscription est le niveau de fonction au 31 décembre de l’exercice écoulé. Les actions nominatives restent bloquées pendant cinq ans.
Les conditions de souscription et l’étendue du droit de souscription sont définies dans le « Règlement Actionnariat ».
La différence entre le prix de souscription et la valeur de marché (= cours de clôture à la Bourse le premier jour du délai de souscription) est débitée des charges de personnel. Les actions détenues en propre sont comptabilisées au prix de revient moyen (cours de valorisation) et gérées dans les dépôts Treasury, négoce ou participation des collaborateurs. Les actions détenues en propre ne sont pas subdivisées à des fins précises. La différence entre le cours de valorisation et la valeur de marché est débitée ou créditée des « Réserves légales issues du bénéfice » conformément à l’art. 47, al. 2, OEPC-FINMA.
Les impôts courants sont des impôts réguliers, en règle générale des impôts annuels sur le bénéfice. Les impôts uniques ou liés à des transactions n’en font pas partie. Les impôts courants sur le résultat de la période sont calculés en conformité avec les dispositions fiscales locales d’évaluation des bénéfices et sont saisis comme charges de la période comptable durant laquelle les bénéfices ont été réalisés.
Les impôts directs dus sur le bénéfice courant sont comptabilisés dans les « Comptes de régularisation passifs ».
Les écarts d’évaluation entre les valeurs fiscalement déterminantes et la comptabilité financière sont calculés systématiquement. Il est ainsi possible de déterminer les impôts latents. Les engagements fiscaux latents sont comptabilisés sous « Provisions ». Les avoirs fiscaux latents ne sont activés que s’il est fortement probable qu’ils puissent être réalisés à court ou à moyen termes. La variation des « Provisions pour impôts latents » est comptabilisée sous « Impôts ».
La présentation des postes hors bilan s’effectue à la valeur nominale. Des provisions sont constituées pour les risques prévisibles (cf. « Provisions »).
Les principes comptables et d’évaluation ont été actualisés par rapport à l’an dernier. Les modifications portent sur les nouvelles dispositions de l’ordonnance de la FINMA sur les comptes (OEPC-FINMA) relative à la constitution de corrections de valeur pour risques de défaillance et de provisions pour risques de défaillance des opérations hors bilan, que la BCBE applique depuis le 1er janvier 2021.
En vertu de ces dispositions, des corrections de valeur pour risques de défaillance sur créances non compromises et des provisions pour opérations hors bilan sont dorénavant constituées, sauf pour les positions éventuelles ayant fait l’objet d’une provision en raison d’une sortie de fonds probable et estimable de manière fiable. Les corrections de valeur et les provisions pour risques latents au 31 décembre 2020 (292 millions de francs) ne satisfont plus à la nouvelle définition des risques latents ; elles ont donc été reclassifiées intégralement en corrections de valeur et provisions pour risques inhérents. Le besoin de corrections de valeur et de provisions pour risques inhérents est ainsi pleinement satisfait et il n’a donc pas été nécessaire de constituer des telles corrections de valeur.
Lors de la détermination du besoin de corrections de valeur des créances sur les banques, des créances sur la clientèle et des créances hypothécaires, la catégorie « Créances exposées » a été supprimée. Jusqu’en 2020, des corrections de valeurs individuelles pour les créances présentant des risques accrus étaient constituées et figuraient dans cette catégorie. Depuis 2021, seules des corrections de valeurs individuelles pour créances compromises sont constituées. Les risques découlant des créances présentant des risques accrus sont couverts par les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance.
Toutes les opérations sont saisies le jour de la clôture dans les livres de la société et sont prises en compte à partir de cette date pour déterminer le résultat de la période considérée. Les opérations bouclées figurent dans les opérations hors bilan jusqu’à la date du règlement ; au-delà de cette date, elles sont portées au bilan.
Les intérêts exigibles depuis plus de 90 jours sont dits en souffrance. Les intérêts / commissions en souffrance et ceux dont le recouvrement est compromis ne sont plus encaissés, mais passés dans les corrections de valeur. Sont réputés intérêts compromis :
Il est renoncé aux intérêts sur les prêts quand le recouvrement est peu probable, si bien qu’une régularisation n’est plus jugée judicieuse.
Les intérêts en souffrance ne font pas l’objet d’une contre-passation rétroactive.
Les créances résultant des intérêts dus jusqu’à l’échéance du délai de 90 jours (intérêts en souffrance non payés et intérêts courus) sont amorties dans « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
Les postes en monnaies étrangères du « Compte de résultat » sont convertis aux cours des devises applicables au moment de la transaction. Les bénéfices et les pertes sont enregistrés dans le « Compte de résultat ».
Les valeurs patrimoniales et les engagements sont évalués au cours des devises valables le jour du bilan. Les avoirs en monnaies sont convertis aux cours des billets en vigueur le jour du bilan. Les bénéfices et les pertes de change qui découlent de la pratique d’appréciation figurent sous « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
Les cours des monnaies étrangères figurent dans le tableau ci-après.
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31.12.2021 |
31.12.2020 |
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Unité/ monnaie |
Code monnaie |
Devises |
Billets |
Devises |
Billets |
1 euro |
EUR |
1,0362 |
1,0087 |
1,0816 |
1,0541 |
1 dollar US |
USD |
0,9112 |
0,8712 |
0,8840 |
0,8440 |
1 livre sterling |
GBP |
1,2341 |
1,1681 |
1,2083 |
1,1423 |
Les coûts de refinancement des opérations de négoce ne grèvent pas le résultat du négoce.
L’unité organisationnelle Gestion des risques veille à ce que les risques soient ciblés et contrôlés. L’identification, l’évaluation, la gestion et la surveillance des risques sont intégrées aux processus de travail de la BCBE. L’unité Gestion des risques se charge de l’agrégation des risques, de leur reporting et de leur contrôle. La BCBE recourt à un système de trois lignes de défense (cf. Gouvernance d’entreprise > Instuments d'informations et de contrôle vis-à-vis de la Direction générale). Les explications ci-après prennent en considération les indications qualitatives figurant dans la Circulaire FINMA 2016/1 « Publication – banques ». La BCBE publie les informations quantitatives dans le Rapport sur les comptabilités séparées.
Informations complémentaires sur bcbe.ch/comptabilites-separeesLe Conseil d’administration est responsable de la gestion des risques. Il assume à cet égard la responsabilité relative à la réglementation, à la délégation et à la surveillance de la gestion des risques d’une part, et à la gestion des risques globaux d’autre part. Il définit les conditions régissant la politique des risques, qui sont inscrites dans le concept de référence applicable à l’échelle de la banque. Il fixe les principes de mesure des risques et de leur gestion. Il approuve les tolérances au risque et le concept de référence général ; il s’assure du respect de ses consignes et de leur mise en œuvre. Pour remplir sa fonction de surveillance, le Conseil d’administration a besoin régulièrement de différents rapports : un rapport trimestriel sur l’évolution financière et les risques, une planification annuelle à moyen terme, un budget, des limites de contrepartie des partenaires et des placements ainsi qu’un rapport sur le contrôle des risques, qui contient une évaluation des risques au niveau de la banque dans son ensemble. Ce dernier est soumis une fois par an au Conseil d’administration et tous les six mois au comité d’audit et des risques ainsi qu’à la Direction générale. Le reporting interne assure une information adaptée à tous les niveaux.
La Direction générale veille à la mise en place d’une structure de gestion des risques et à l’utilisation de systèmes adéquats pour les surveiller. La prise de risque est prioritairement assumée par la Direction générale, mais elle peut être déléguée et confiée à des comités chargés de l’ensemble des risques ou aux unités opérationnelles via les supérieurs hiérarchiques.
La réalisation du contrôle relatif aux risques relève aussi bien de la responsabilité des unités du front (unités commerciales, zones d’activité) et des unités centrales de la banques (première ligne de défense) que de celle du domaine de la gestion des risques et du compliance (deuxième ligne de défense). Les contrôles d’exploitation courants sont intégrés directement aux processus de travail ou effectués immédiatement en aval. Leur sélection et leur intensité dépendent des risques. Les déficiences sont communiquées dans le cadre de processus de travail certifiés. Les informations nécessaires au contrôle et à la surveillance internes sont identifiées, regroupées et préparées dans les processus de travail, puis transmises en temps utile aux services compétents. Par ailleurs, l’unité organisationnelle Gestion des risques coordonne l’établissement des rapports sur les risques et procède à des évaluations et à des recommandations à l’échelle de la banque (données agrégées).
La BCBE prend des risques ciblés en vue de dégager des revenus. Le cadre est posé par la stratégie, la mission et la politique d’affaires de la banque. La prise de risque de la BCBE est présentée dans les points-clés suivants :
La banque procède à l’évaluation et à la gestion du profil de risque agrégé en se fondant sur son « cadre d’appétence au risque » (risk appetite framework [RAF]), qui comprend tous les risques importants et est conçu de manière prévisionnelle. Il établit le profil de risque au sein d’une appétence au risque explicitement ciblée par la banque, ainsi que sa capacité de prise de risque objective.
L’appétence au risque donne le niveau de risque agrégé visé activement par la BCBE afin de remplir ses objectifs commerciaux.
La capacité de prise de risque délimite le risque agrégé maximal que la banque peut prendre sans contrevenir aux exigences réglementaires concernant la dotation en capital et en liquidités, ni porter atteinte à sa crédibilité sur le marché ni compromettre sa solvabilité.
La zone comprise entre l’appétence au risque et la capacité de prise de risque correspond à la capacité à assumer les risques.
Quant aux tolérances au risque, elles correspondent aux seuils concrets, tels que fixés par le Conseil d’administration pour chaque type de risque majeur. Ces tolérances transposent la stratégie en objectifs, mesurables à court et à moyen termes, et en limites, toutes principales catégories de risque confondues. Elles sont établies de sorte à ne pas mettre en danger la capacité de prise de risque. En règle générale, elles se situent à l’intérieur de la zone correspondant à la capacité à assumer les risques. C’est à partir de ces tolérances au risque (compétence du Conseil d’administration) que les budgets de risque (compétence de la Direction générale) sont arrêtés.
Outre l’appétence au risque, le Conseil d’administration détermine le risque global maximum au moyen des tolérances au risque. Elles correspondent à des valeurs limites par catégorie de risque. Elles sont transmises, via les budgets de risque arrêtés par la Direction générale, aux supérieurs hiérarchiques des unités opérationnelles.
Les risques sont absorbés via les éléments suivants de la substance qui permet de supporter le risque :
Les risques de la BCBE sont évalués en milieu d’année dans le cadre de la planification à moyen terme. Cette approche doit permettre de déceler suffisamment tôt et de jauger avec précision toute modification des conditions-cadres au sein de l’entreprise. Dans un premier temps, l’examen et l’évaluation des risques à l’échelle de l’ensemble de la banque sont résumés dans le rapport sur le contrôle des risques. Ce dernier contient une évaluation du respect de l’appétence au risque et des tolérances au risque et rend compte des activités de contrôle de la première et de la deuxième ligne de défense. Dans un second temps, un atelier est organisé avec les membres de la Direction générale, lors duquel cette dernière définit les mesures adéquates permettant de minimiser les risques.
Les risques opérationnels en particulier sont identifiés et jaugés à l’aide du modèle uniforme d’évaluation Enterprise Risk Model (ERM). Cette étape vient compléter et intégrer l’évaluation annuelle à l’échelle de la banque et le rapport sur le contrôle des risques ayant pour date de référence le milieu de l’année. L’objectif est de garantir que toute modification des conditions cadres de l’entreprise soit décelée suffisamment tôt et évaluée correctement. L’évaluation du catalogue de risques ERM prend la forme d’un processus en deux étapes. Elle a lieu au milieu de l’année. La première implique l’ensemble de la hiérarchie de second niveau de la BCBE, et la seconde la Direction générale.
La BCBE distingue les principales catégories de risque suivantes :
les risques financiers (« risques primaires »), dont en font partie :
les risques opérationnels ;
les risques stratégiques ;
les autres risques (« émergents »).
La BCBE est présente surtout dans les opérations sur différentiels d’intérêts ; s’agissant des risques primaires, elle est donc particulièrement exposée au risque de crédit et au risque de taux.
Les risques des opérations de bilan ou hors bilan sont limités au moyen d’un système de limites tridimensionnel (limites de contrepartie, sectorielles, de produit). Les risques de crédit dans les opérations portées au bilan sont par ailleurs surveillés au moyen d’un système d’évaluation interne harmonisé. Tous les engagements à l’égard de la clientèle sont vérifiés périodiquement dans le cadre d’une gestion dynamique des crédits, en fonction de leur risque, puis proposés pour prolongation au centre de compétence responsable. Les processus assurant une gestion dynamique des crédits sont gérés via un système d’assistance pour les coachs financiers en crédit et structurés en fonction du volume et de la contrepartie. Les critères de contrôle de la gestion des crédits sont identiques à ceux du contrôle des crédits pour ce qui est des nouvelles affaires.
Lors du calcul de la charge supportable pour les immeubles d’habitation, la BCBE applique actuellement un taux d’intérêt de 5 %. L’amortissement de la deuxième hypothèque doit intervenir linéairement sur 15 ans au plus s’agissant des logements en propriété à usage personnel ou sur 10 ans au plus s’agissant d’immeubles de rendement et les objets « acheter pour louer » (buy-to-let). Si les conditions applicables au prêt, à la charge supportable et à l’amortissement ne sont plus respectées, les affaires sont qualifiées d’exceptionnelles en vertu de la politique de crédit de la BCBE. Elles doivent alors être mises en évidence, vérifiées et régularisées dans un délai raisonnable. La Direction générale et le Conseil d’administration sont informés périodiquement de l’évolution des affaires exceptionnelles.
Pour ce qui est des crédits commerciaux, la banque applique le modèle du potentiel de financement pour apprécier la charge supportable et déterminer les affaires exceptionnelles.
Les dérivés de crédit sont utilisés au cas par cas. La BCBE ne détient actuellement aucun dérivé de crédit.
Les affaires de la BCBE sont organisées de manière à ce que la majorité des opérations de crédit puissent être autorisées directement pendant la vente (compétence décisionnelle rapide et proche du client). Le suivi et le traitement des affaires de la Clientèle privée et des PME sont assurés en grande partie par les collaborateurs des sites. Le suivi des opérations consortiales, des secteurs spéciaux, des opérations avec l’étranger, des opérations bancaires et le traitement général des opérations de crédit sont centralisés à Berne.
Les spécialistes de l’Office des crédits épaulent les zones d’activité et les régions. La surveillance des crédits est assurée par un système de reporting séparé, scindé en deux : les ratios de conduite sont portés à la connaissance de l’autorité supérieure ou de la Direction générale et les ratios de contrôle sont communiqués aux sites subordonnés ou aux coachs financiers. Le reporting se fait sur une base mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle ou selon les besoins ; il dépend du volume des risques à surveiller.
Par ailleurs, concernant le portefeuille de crédits de l’ensemble de la banque, des mesures de risque additionnelles agrégées sont déployées, comme des simulations testant la résistance aux risques de défaillance. Des rapports périodiques sont établis à cet égard. Ils sont intégrés dans le rapport sur le contrôle des risques à l’échelle de la banque et, ainsi, dans le cadre d’appétence au risque.
La BCBE applique, pour calculer les fonds propres légaux, les notes de l’agence Standard & Poor’s pour les catégories de crédit entreprises, corporations de droit public, banques, États.
Il y a risque sectoriel lorsque des conditions politiques ou économiques spécifiques à un secteur influencent la valeur d’un engagement. Est réputée risque sectoriel la partie d’un engagement dont la stabilité de la valeur – indépendamment du risque ducroire – dépend de facteurs de risque économiques et politiques inhérents à un secteur. Ces facteurs de risque influencent en particulier les risques de liquidité, de marché ou de corrélation spécifiques à un secteur. Le risque sectoriel doit être compris comme risque cumulé spécifique, à l’instar du risque-pays. Le Conseil d’administration fixe des limites sectorielles, qu’il examine et approuve chaque année. Similaires aux limites-pays, les limites sectorielles autorisées par le Conseil d’administration peuvent être épuisées par la Direction générale en l’espace d’un an. Dès que la limite sectorielle a été fixée, des risques inhérents sont susceptibles d’engendrer des pertes à l’avenir. Il s’agit de risques de recouvrement qui ne peuvent pas être attribués à un débiteur ou à une créance déterminés.
Un système de limites à plusieurs niveaux est utilisé également dans les opérations interbancaires et dans la gestion des risques de contrepartie ou de défaillance des immobilisations financières. Des placements sont effectués pour cela, majoritairement en francs suisses. Il est recouru à des options de vente sur le SMI pour se protéger partiellement contre une baisse du cours des actions.
Les immobilisations financières couvrent les besoins de liquidités à moyen et à long termes. Elles remplissent en grande partie les exigences de couverture permettant de faire face aux resserrements de liquidités auprès de la BNS. Le Conseil d’administration fixe les exigences de qualité des investissements effectués dans les immobilisations financières. De plus, le Conseil d’administration détermine chaque année les limites pour les pays et fixe le plafond pour les investissements à l’étranger. Sur cette base, la Direction générale spécifie des limites pour les différentes catégories d’immobilisations. Le comité de gestion actif-passif (ALCO : Asset and Liability Management Committee) donne des consignes concernant la duration des investissements effectués dans les immobilisations financières. Chaque année, la stratégie de base est vérifiée pour les différentes catégories d’immobilisations et un document contraignant est rédigé, qui définit les lignes directrices pour les immobilisations financières.
Un système de limites est appliqué afin de minimiser les risques-pays. Le bilan des opérations en Suisse et à l’étranger et la répartition des actifs par pays respectivement par groupes de pays sont exposés en détail dans le tableau Actifs et passifs répartis entre la Suisse et l'étranger selon le principe du domicile. Les opérations à l’étranger portant sur des crédits commerciaux ne font pas partie du cœur de métier de la BCBE. Le système d’évaluation des risques-pays, mis à disposition par la Banque Cantonale de Zurich (ZKB) dans le cadre de la coopération entre banques cantonales portant sur les affaires avec l’étranger, est utilisé pour l’appréciation des risques-pays.
Les risques de marché du portefeuille de négoce sont gérés par l’unité organisationnelle Négoce conformément à l’approche de minimis de l’art. 83 OFR. La limite de minimis est répartie en tant que limite de position brute sur les groupes devises, obligations, actions et dérivés. Le respect des limites fait l’objet d’un rapport journalier. Le Conseil d’administration fixe chaque année ces limites pour l’année suivante. Le reporting déterminant pour le compte rendu financier et la surveillance du respect des limites est effectué par une unité organisationnelle indépendante des opérations de négoce.
Le risque de taux est généré surtout par la non-congruence des échéances entre actifs et passifs. À la BCBE, les risques de taux principaux dans le portefeuille de la banque résultent des affaires hypothécaires, dans la mesure où les hypothèques à taux fixe sont refinancées par des fonds de la clientèle dont la rémunération n’est pas fixe. L’évaluation et la gestion des risques qui en résultent se font dans le cadre de la gestion actif-passif (Asset and Liability Management [ALM]). Le Conseil d’administration précise les objectifs stratégiques de l’ALM. La Direction générale met en place un comité ALM (ALCO) chargé de réaliser les objectifs stratégiques du Conseil d’administration en se fondant sur le règlement ALM. L’ALCO se charge des tâches suivantes :
L’ALM / Treasury identifie, évalue et surveille les risques de taux, dont elle rend compte en sa qualité de première ligne de défense. Les risques de taux sont gérés par des mesures classiques inhérentes à la structure du bilan (p. ex. refinancement congruent, conditions appliquées) et par des dérivés d’intérêt. L’ALM / Treasury renseigne chaque mois l’ALCO sur l’évolution des indices de risque. Le Conseil d’administration en est informé au travers des rapports trimestriels. Les membres de l’ALCO sont informés des liquidités, de l’évolution du bilan et des taux par le truchement des rapports hebdomadaires.
Le risque de taux est quantifié mensuellement sur la base d’un bilan d’échéance des intérêts établi en calculant la variation de la valeur actuelle des fonds propres et de la duration du taux-clé (key rate duration). La planification annuelle à moyen terme qui tient compte de plusieurs scénarios, raison pour laquelle le bilan prévisionnel portant sur la période de planification à moyen terme fait l’objet de simulations. On recourt à cet effet à différentes combinaisons de stratégies commerciales, de comportements de la clientèle et de scénarios de taux ; des hypothèses sont formulées concernant l’évolution de la courbe des taux, les conditions de taux, ainsi que les modèles de volume et d’échéances. Il en résulte une représentation des répercussions de ces scénarios sur la structure du bilan, les cash-flows et les soldes des intérêts. Des calculs prévisionnels sont par ailleurs effectués pour déterminer la valeur actuelle et la modification de celle-ci. Plusieurs scénarios et des simulations de résistance sont pris en considération, outre un scénario de base.
La variation de la valeur actuelle des fonds propres est calculée pour l’ensemble du bilan, en tenant compte des positions fixes et des positions variables. La variation de la valeur actuelle des fonds propres est calculée en comparant les variations de la courbe des taux au niveau des taux du moment. Le comportement du taux contraignant des positions variables est représenté au moyen de portefeuilles de réplication glissants. Un portefeuille de réplication est un portefeuille comportant différentes tranches de taux fixes, établi à partir des clés de réplication estimées pour les produits variables.
La deuxième ligne de défense (gestion des risques) applique des mesures de risque complémentaires, de même que diverses simulations de résistance pour les scénarios de variation des taux. Des rapports périodiques sont établis à cet égard ; ils sont intégrés dans le rapport sur le contrôle des risques à l’échelle de la banque et, ainsi, dans le cadre d’appétence au risque.
L’ALM / Treasury vérifie chaque année les hypothèses formulées ainsi que les scénarios utilisés à des fins de calculs afin de déterminer si les clés de réplication nécessitent une nouvelle évaluation. Les calculs sont réeffectués au moins tous les trois ans. L’ALCO fixe les clés de réplication en se fondant sur les propositions de l’ALM / Treasury et sur l’évaluation indépendante de l’unité organisationnelle Gestion des risques. Le Conseil d’administration est informé de toute éventuelle adaptation extraordinaire de ces clés (rupture structurelle, p. ex.). En outre, la variation de la valeur actuelle des fonds propres est aussi calculée pour les positions fixes uniquement.
Le risque de liquidité résulte de l’acquisition de liquidités suffisantes en temps opportun afin de tenir les engagements financiers contractés. La gestion du risque de liquidité garantit à tout moment la solvabilité de la BCBE, pendant les périodes de crise spécifiques aux banques et/ou au marché lors desquelles les possibilités de financement assurées ou non assurées sont fortement entravées.
Le Conseil d’administration approuve les limites de placement de trésorerie et les levées de fonds sur le marché de capitaux. Il définit la tolérance au risque pour les liquidités et il est informé tous les trois mois de leur respect. La Direction générale détermine un budget de risque et veille à assurer durablement des liquidités suffisantes. L’ALCO formule des consignes tactiques de gestion des liquidités et décide des mesures pour lever éventuellement des fonds sur le marché des capitaux. L’ALM / Treasury est responsable de l’identification, de l’évaluation et de la surveillance des risques de liquidité, ainsi que de leur reporting.
Le respect du ratio de liquidité prudentiel (LCR : liquidity coverage ratio), les résultats des tests de résistance portant sur les liquidités et d’autres informations sur la situation des liquidités font partie du rapport mensuel adressé à l’ALCO. Le respect du ratio de financement pour les banques (NSFR : net stable funding ratio) fait l’objet d’un contrôle et d’un reporting trimestriels. La mise en œuvre opérationnelle du besoin de liquidités, notamment sa gestion au jour le jour, est du ressort de l’unité organisationnelle chargée de la trésorerie.
La politique commerciale débouche sur un excédent permanent de liquidités, principalement placées sous forme d’avoirs en comptes de virement auprès de la BNS et auprès de la Confédération, ou sous forme de placements dans des corporations de droit public et d’opérations de mise en pension (repo). Ces placements forment le niveau de la trésorerie, un paramètre calculé chaque jour à l’intention de l’ALM / Treasury. D’autres obligations de première qualité, liquides et admises en pension sont gérées dans les immobilisations financières afin de disposer de liquidités supplémentaires.
Des tests de résistance permettent d’évaluer les conséquences d’évènements extrêmes sur les liquidités de la BCBE et d’analyser les effets des sorties de fonds. On y vérifie le respect des indicateurs précoces définis comme élément du concept d’urgence. L’ALCO évalue chaque année l’adéquation et la pertinence des scénarios de crise et les soumet à la Direction générale dans le cadre de la planification à moyen terme. Un rapport sur le test de résistance des liquidités est présenté trimestriellement au Conseil d’administration ; il s’arrête notamment sur la tolérance au risque de liquidité.
Le concept d’urgence à plusieurs niveaux régit la répartition des rôles des personnes ou des organes compétents, le processus décisionnel, les mesures ainsi que le flux d’information en cas de liquidités insuffisantes. Le dispositif de surveillance des liquidités repose sur des indicateurs précoces qui signalent l’émergence des risques. Le franchissement d’au moins deux de ces indicateurs active un mécanisme d’urgence (trigger) qui prévoit la mise en place de mesures d’anticipation adaptées au degré de gravité.
Les tests de résistance servent à simuler une alerte consécutive au franchissement des seuils définis et à prendre les mesures appropriées, s’agissant de la gestion des liquidités pour la marche ordinaire des affaires. L’ALCO réévalue chaque année le concept d’urgence et le soumet à la Direction générale. Le plan d’urgence relatif au resserrement des liquidités fait partie intégrante de la planification des crises à l’échelle de la banque.
Les risques opérationnels désignent les risques de pertes encourus en raison de l’inadaptation ou de la défaillance de procédures internes, du personnel ou des systèmes, ou en raison d’évènements extérieurs.
Les risques opérationnels sont difficilement quantifiables. Dès lors, le pilotage s’effectue surtout par des mesures qualitatives. La gestion des risques opérationnels fait partie des tâches de conduite de l’ensemble des cadres ; elle concerne toutes les fonctions au sein de la banque. L’agrégation et le reporting des risques opérationnels incombent à l’unité organisationnelle Gestion des risques.
La BCBE accorde une grande importance à la qualité, à la fiabilité et à l’efficacité des processus d’affaires et considère la gestion des risques opérationnels comme un facteur de compétitivité s’agissant de la qualité du service, de la réputation de la banque et de l’efficacité de la production.
La BCBE limite les risques opérationnels
Sur la base d’une réglementation des risques opérationnels, le Conseil d’administration définit le cadre de gestion et de contrôle des risques opérationnels en tenant compte de la tolérance au risque. La responsabilité de la mise en œuvre incombe à la Direction générale. Lors de la surveillance des risques opérationnels, elle est assistée par l’unité organisationnelle Gestion des risques.
Le risque opérationnel est surveillé, contrôlé et géré en permanence au moyen d’indicateurs de risque. Les enseignements sont consignés dans le rapport Contrôle des risques, établi semestriellement.
Afin de garantir les fonctions essentielles de l’entreprise ou de les rétablir rapidement si un événement devait survenir en son sein ou à l’extérieur, la BCBE mise sur un plan de continuité d’activité (business continuity management [BCM]) et sur un plan de gestion de crise globaux. Le plan de continuité d’activité vise à minimiser les conséquences financières, juridiques et de réputation de tels événements. Il se traduit par des plans d’urgence, tel un plan de lutte contre la pandémie, régulièrement mis à jour et testés. La gestion de crise entre dans le cadre du plan de continuité d’activité.
Durant l’exercice 2021, EntServ Schweiz GmbH a fourni à la BCBE une grande partie des prestations informatiques dont elle a eu besoin. Les droits de propriété (intellectual property rights) sur IBIS3G appartiennent à EntServ Schweiz GmbH. Cette dernière est connue sur le marché sous le nom de DXC.technology (DXC).
Une structure de gouvernance TI a été mise en place avec le partenaire d’externalisation. Elle dirige et garantit la collaboration sur les plans stratégique (comité de pilotage TI), opérationnel (comité de direction TI) et d’exploitation (pilotage des programmes et développement conformes aux aspects bancaires).
L’organe de révision externe EntServ Schweiz GmbH contrôle les domaines informatiques externalisés et établit un rapport à l’intention des banques affiliées.
La BCBE surveille les services informatiques externalisés dans le cadre de son règlement « Surveillance de sociétés de participation financière et des principales tâches dans l’externalisation ». Cette surveillance inclut notamment l’examen par la société d’audit, comme l’exige la législation bancaire dans ce domaine, par la révision interne, par la Direction générale, par le comité d’audit et des risques et par le Conseil d’administration de la BCBE des rapports établis par les sociétés d’audit mandatées pour les contrôles spéciaux.
Depuis 2018, la BCBE a collaboré avec son partenaire informatique DXC pour assurer l’évolution et le développement continu de son système bancaire central, IBIS3G, qui sera appelé IBIS4D. Ensemble, ils ont élaboré et mis en œuvre un grand nombre d’éléments fondamentaux. À la fin de ce processus, la dernière mise à jour maîtresse a été introduite en juillet 2021.
Entamant une nouvelle phase du projet, la BCBE a créé en septembre 2021 sa propre société informatique. La banque poursuit ainsi sa stratégie d’accroître sa capacité d’innovation, d’augmenter sa capacité à dégager des synergies dans le domaine informatique et d’apporter ainsi une valeur ajoutée à ses écosystèmes.
La création de cette entreprise se déroulera en plusieurs étapes. La première consistera à garantir la sécurité et la stabilité de l’exploitation. Les services, processus et collaborateurs seront transférés vers la nouvelle entité selon un cadre qui reste à définir. La seconde étape sera consacrée au développement de la capacité à travailler en synergie avec d’autres entreprises.
Les risques stratégiques désignent les risques découlant de la non-réalisation des objectifs de l’entreprise à la suite d’évolutions inattendues relevant de l’orientation fondamentale et/ou à long terme de la banque. Les objectifs d’entreprise en question sont définis dans le cadre de la stratégie. Afin de suivre l’atteinte des objectifs stratégiques, la BCBE définit des chiffres-clés, qui font l’objet d’un examen périodique à l’occasion du contrôle de la stratégie.
Les autres risques (« émergents ») désignent les possibles risques à venir présentant un potentiel de dommage important, pour lesquels il n’existe généralement pas (encore) de méthodes d’évaluation des risques établies et qui sont difficilement quantifiables. À la BCBE, des objectifs sont fixés pour ces risques au niveau de la stratégie et de la politique d’affaires. Ces risques sont de plus évalués par la deuxième ligne de défense (gestion des risques) au moyen d’un profilage et d’un reporting réguliers dans le cadre du rapport annuel sur le contrôle des risques.
Par risques de compliance, on entend les risques d’infraction aux dispositions, aux normes ou aux règles de la profession, de même que les sanctions juridiques et réglementaires, les pertes financières ou les dommages de réputation qui en découlent. Conformément à la Circulaire FINMA 2017/1 « Gouvernance d’entreprise – banques », la BCBE assume une fonction de compliance (cf. chapitre « Gouvernement d’entreprise »). Cette dernière est confiée au Service juridique / Compliance en tant qu’entité indépendante et centralisée. L’organisation hiérarchique (responsables de direction et des processus) remplit sa fonction de contrôle dans le cadre des affaires courantes en gérant les risques et plus particulièrement en assurant la surveillance directe, le pilotage et l’établissement de rapports. La compliance fait partie des tâches de conduite de l’ensemble des cadres ; elle est présente dans toutes les fonctions de la BCBE. Elle n’est pas uniquement une unité organisationnelle de la banque.
Le Service juridique / Compliance veille à ce que des responsables de tâches de compliance soient désignés pour les principales dispositions légales ou réglementaires. Il établit semestriellement un rapport ad hoc. La fonction de compliance a un droit illimité d’information, d’accès et de consultation des documents dans le cadre des tâches définies, elle est indépendante des unités d’affaires générant des revenus et elle est soumise directement au responsable du Département Gestion des finances / Gestion des risques.
La fonction de compliance opère au niveau de la deuxième ligne de défense. Les litiges en cours sont traités eux aussi au sein du Service juridique / Compliance.
La BCBE publie les informations imposées par les prescriptions en matière de fonds propres et de liquidités (Bâle III). Elles sont disponibles dans le rapport sur les comptabilités séparées.
Rapport sur les comptabilités séparées bcbe.ch/comptabilites-separeesLes créances en souffrance sont évaluées séparément. Par créances en souffrance, on entend des créances assorties d’intérêts et/ou d’amortissements impayés, ou des dépassements de crédit exigibles depuis plus de 90 jours.
La valeur vénale des immeubles est estimée périodiquement au moyen d’outils informatiques et selon des règles précises. Il est tenu compte de l’emplacement et des taux de vacance. La valeur vénale de gros projets de construction et de bâtiments particuliers est estimée par le service compétent avec l’aide de spécialistes.
Les retards de paiement dans les intérêts ou les amortissements sont analysés afin d’identifier les crédits hypothécaires particulièrement risqués. Des remboursements partiels ou des garanties supplémentaires sont exigés si nécessaire. Une correction de valeur, établie en fonction de la garantie insuffisante, est constituée après un examen détaillé par les spécialistes des crédits.
Les engagements et la valeur émise en couverture de crédits garantis par des titres sont calculés quotidiennement et vérifiés à intervalles réguliers. Une réduction de la dette ou des garanties supplémentaires sont exigées si la valeur de nantissement des titres tombe en dessous du montant de l’engagement de crédit. Si la couverture insuffisante augmente ou que les conditions du marché sont inhabituelles, les garanties sont réalisées et le crédit est dénoué.
Il s’agit en règle générale de crédits d’exploitation commerciaux ou de dépassements de compte non couverts. S’agissant des crédits commerciaux d’exploitation non couverts, le client doit fournir chaque année ou plus souvent si nécessaire des renseignements qui permettent de se faire une idée de l’évolution de la situation financière de l’entreprise. Ces renseignements peuvent concerner l’évolution du chiffre d’affaires, des ventes ou des produits. Les comptes annuels et parfois les états financiers intermédiaires sont demandés au client. Il est aussi possible que, pour un sous-portefeuille défini de crédit, la vérification se fasse avec des données internes et externes au moyen d’un contrôle basé sur les événements (event-based monitoring). Une correction de valeur est passée si l’engagement de crédit est compromis.
Des corrections de valeur et des provisions sont constituées afin de prévenir les risques de défaillance afférents aux créances compromises et aux créances non compromises. Les postes du bilan créances sur les banques, créances sur la clientèle, créances hypothécaires et immobilisations financières sont pris en compte dans l’évaluation du besoin de corrections de valeur. En ce qui concerne la constitution de provisions pour les risques de défaillance sur des opérations hors bilan, les procédures, les systèmes et les méthodes sont ceux utilisés pour la constitution des corrections de valeur et des provisions sur les créances compromises et non compromises.
Les corrections de valeur et les provisions sont déterminées individuellement pour les risques de défaillance afférents aux créances compromises (corrections de valeur individuelles). Elles le sont sur base forfaitaire pour les portefeuilles de crédit homogènes bien définis (corrections de valeur individuelles forfaitaires).
Pour déterminer les corrections de valeur individuelles, la BCBE classe les créances compromises en deux catégories. Pour évaluer les gages immobiliers, elle se fonde, pour les deux catégories, sur la valeur déterminée avec prudence, compte tenu des coûts de liquidation. Les valeurs de rendement déterminantes des immeubles de rapport sont fixées en fonction du bien immobilier.
Ces deux catégories de créances correspondent aux postes nécessitant des corrections de valeur. Les valeurs de couverture des garanties calculées selon les principes susmentionnés doivent être vues, dans les deux catégories, comme des valeurs de liquidation au sens de l’art. 24, al. 4, OEPC-FINMA.
La moins-value résulte de la différence entre la valeur de la créance et le montant probablement récupérable, en considération du risque de contrepartie et du produit net de la vente de sûretés éventuelles. La valeur de créance équivaut soit à la limite de crédit, soit au montant de crédit utilisé plus élevé.
Par ailleurs, les positions à risque connues et identifiées précédemment comme telles sont réévaluées deux fois par an ; la stratégie fait l’objet d’un nouvel examen et une correction de valeur est passée le cas échéant. L’unité organisationnelle Recovery apprécie l’ensemble des corrections de valeur sur les positions de risque.
La BCBE peut, par une analyse sur base forfaitaire, procéder à des corrections de valeur et à des provisions pour des portefeuilles de crédit homogènes comportant un grand nombre de petites créances, en vertu de l’art. 24, al. 3, OEPC-FINMA (corrections de valeur individuelles forfaitaires).
La BCBE est tenue, en tant qu’établissement de catégorie de surveillance 3, de constituer des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance sur créances non compromises. Il s’agit de corrections de valeur et provisions pour pertes non encore encourues sur des prêts qui sont encore sains à la date du bilan. La BCBE constitue les corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance relatifs à des créances sur les banques, à des créances sur la clientèle, à des créances hypothécaires ou à des immobilisations financières ; elle le fait sur la base d’un portefeuille, afin de pouvoir couvrir les risques-pays et les risques sectoriels, entre autres.
Les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance reposent sur des critères fixés en fonction des limites autorisées par le Conseil d’administration pour chaque secteur et chaque pays. Des taux de risque individuels compris entre 0 % et 10 % sont appliqués selon le secteur. Ces taux sont de 20 % à 50 % pour le financement d’une nouvelle entreprise, le financement d’amorçage ou le financement d’une succession.
Les postes contenant des corrections de valeur et des provisions sur créances compromises ne donnent pas lieu à des corrections de valeur et à des provisions pour risques inhérents de défaillance.
Dans des situations particulières, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance peuvent être utilisées pour constituer des corrections de valeur individuelles sur créances compromises et provisions pour risques de défaillance sur opérations hors bilan, sans qu’il faille reconstituer immédiatement les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance.
En cas de besoin particulièrement accru de corrections de valeur individuelles pour des créances compromises, la banque évalue si elle souhaite utiliser les corrections de valeur et les provisions constituées pour les risques inhérents de défaillance afin de couvrir en tout ou en partie les corrections de valeur individuelles et les provisions nécessaires.
Le besoin de corrections de valeur individuelles et de provisions est considéré comme particulièrement accru lorsqu’il est supérieur à 1 % des fonds propres pris en compte ou à 10 % du poste « Résultat brut des opérations d’intérêts ». La valeur seuil est calculée à la date de clôture sur la base des fonds propres pris en compte lors de la clôture de l’exercice précédent ou sur la base du résultat brut des opérations d’intérêts de l’exercice précédent, la valeur plus basse étant déterminante.
Au cours de l’année sous revue, les corrections de valeur et les provisions constituées pour risques latents et inhérents de défaillance n’ont pas été utilisées pour la couverture de corrections de valeur individuelles ou de provisions.
Si l’utilisation de corrections de valeur et de provisions pour des risques inhérents de défaillance conduit à une sous-couverture, cette dernière est alors résorbée au plus tard à l’issue des cinq exercices suivants.
Les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance se montent à 312,8 millions de francs au 31 décembre 2021, en ligne avec l’objectif. Aucune sous-couverture n’est constatée.
En ce qui concerne les crédits sur gage immobilier, toute allocation de crédit donne lieu à une évaluation des garanties. La valeur vénale des immeubles est estimée périodiquement au moyen d’outils informatiques et selon des règles précises. Les méthodes d’évaluation utilisées diffèrent en fonction du type de bien immobilier. Les logements en propriété sont en principe évalués selon la méthode de la valeur réelle ; les immeubles de rendement, les immeubles commerciaux, les immeubles industriels et les bâtiments particuliers selon la méthode de la valeur de rendement. La valeur vénale des gros projets de construction et des bâtiments particuliers est estimée par le service compétent avec le concours de spécialistes.
Par ailleurs, une valeur de liquidation qui tient compte de la cote de crédit est calculée. Pour accorder un crédit, la banque se fonde sur la valeur la plus basse résultant de l’évaluation interne, du prix d’achat et d’une estimation éventuelle effectuée par des tiers.
Des crédits lombards ou d’autres crédits garantis par des titres sont accordés principalement contre des instruments financiers transférables (p. ex. emprunts, actions), liquides et négociés régulièrement.
La banque applique des décotes sur les valeurs de marché pour se couvrir contre les risques de marché et les risques monétaires liés aux titres négociables et liquides ainsi que pour établir le montant de l’avance. Les décotes des polices d’assurance-vie ou des garanties sont établies en fonction des produits ou du client lui-même.
Négociés par des professionnels uniquement, les instruments financiers dérivés sont utilisés à des fins de négoce ou de couverture. La BCBE n’exerce aucune activité de teneur de marché. Le négoce porte aussi bien sur des instruments standardisés que sur des instruments OTC, pour compte propre ou pour compte de tiers, en lien principalement avec des taux d’intérêt, des monnaies, des titres de participation, des indices ou, dans une moindre mesure, des matières premières. Aucun négoce n’a lieu sur des dérivés de crédit.
La BCBE utilise des instruments financiers dérivés dans le cadre de la gestion des risques, notamment pour se couvrir contre les risques de marché (taux d’intérêt, monnaies étrangères, marchés actions) et contre les risques liés aux transactions futures. Les opérations de couverture sont conclues uniquement avec des contreparties externes.
La BCBE a recours à la comptabilité de couverture principalement pour les opérations suivantes :
Opération de base |
Moyens de couverture |
Risques de variation de taux dans le portefeuille de la banque |
Swaps de taux d´intérêt, options de taux d´intérêt |
Risques de marché sur positions monétaires |
Opérations à terme sur devises |
Risques de marché sur positions en actions |
Futures sur indices, options sur indices |
Les positions sensibles aux variations de taux (créances hypothécaires, p. ex.) sont regroupées en plusieurs fourchettes de taux ; une macrocouverture leur est appliquée.
Les fonds détenus dans les immobilisations financières à des fins de placement sont considérés dans leur ensemble et les risques monétaires, les risques de taux et les risques des marchés actions font l’objet d’une macrocouverture.
À la conclusion d’une opération de couverture, la relation économique entre l’instrument financier et l’opération de base concernée est documentée. S’agissant du risque couvert, la valeur de l’opération de base et celle de l’opération de couverture évoluent inversement.
La documentation fait état, entre autres, des objectifs de gestion du risque, de la stratégie de risque relative à la transaction de couverture et de la méthode d’appréciation de l’efficacité de la relation de couverture. La relation économique entre l’opération de base et l’opération de couverture est appréciée régulièrement et de façon prospective dans le cadre d’un test d’efficacité.
L’efficacité de la relation de couverture est mesurée à l’aide de l’opération de base ou de la macrocouverture du portefeuille dans son ensemble ; elle est réexaminée chaque mois. Les opérations dont la relation de couverture n’est plus efficace ou partiellement seulement sont affectées au résultat de négoce pour la partie qui a perdu son efficacité.
Si les effets de l’opération de couverture dépassent ceux de l’opération de base (absence d’efficacité), soit l’efficacité est recouvrée par une restructuration du portefeuille de dérivés, soit la transaction est assimilée à une opération de négoce ; la partie excédentaire du résultat des opérations de couverture est affectée au « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
Outre les services informatiques délégués à EntServ Schweiz GmbH, la BCBE a confié, entre autres, son trafic des paiements et son administration des titres à Swisscom (Suisse) SA. Swiss Post Solutions SA (SPS) s’est vu mandater pour imprimer et envoyer la correspondance bancaire. Durant l’exercice sous revue, le trafic des paiements a été transféré de Swisscom (Suisse) SA à Swiss Post Solutions SA. Les externalisations sont définies dans des accords de coopération et dans une convention de service (SLA), à des fins prudentielles. Soumis à ces accords, les collaborateurs des prestataires sont tenus de respecter le secret bancaire, de sorte que la confidentialité est garantie.
Au moment d’établir les comptes annuels, aucun évènement majeur ne s’est produit qui aurait pu avoir une influence significative sur la situation patrimoniale et sur les revenus de l’exercice écoulé.
En vertu de la loi sur l’égalité, les entreprises de plus de 100 collaborateurs sont tenues de procéder en interne à une analyse de l’égalité des salaires et de la faire vérifier par un organe indépendant.
Les salaires de la Banque Cantonale Bernoise SA ont été analysés en juillet 2020 au moyen de Logib, l’outil d’analyse standard proposé par la Confédération. L’examen a porté sur les 1145 personnes qui, au moment de l’analyse, étaient liées par un contrat de travail à la BCBE. Il en est ressorti que l’égalité salariale hommes-femmes était respectée au sein de la banque.
Compte tenu de ce résultat, la BCBE a obtenu en 2020, pour la seconde fois, la reconduite de son certificat SAQ « Fair Compensation ».
En 2021, la société d’audit PricewaterhouseCoopers a vérifié que l’analyse en matière d’égalité salariale avait été menée de manière correcte sur le plan formel. Dans son rapport du 19 août 2021, elle a confirmé n’avoir observé aucun fait dont il résultait que ladite analyse n’avait pas satisfait, à tous égards, aux exigences citées à l’art.13d LEg et à l’art. 7 de l’ordonnance sur la vérification de l’analyse de l’égalité des salaires.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Valeur comptable des créances découlant de la mise en gage de liquidités lors de l’emprunt de titres ou lors de la conclusion d’une prise en pension 1 |
46 808 |
31 251 |
Valeur comptable des engagements découlant des liquidités reçues lors du prêt de titres ou lors de la mise en pension 1 |
1 560 000 |
1 601 866 |
Valeur des titres détenus pour propre compte, prêtés ou transférés en qualité de sûretés dans le cadre de l’emprunt de titres ainsi que lors d’opérations de mise en pension |
1 489 628 |
1 521 216 |
– dont ceux pour lesquels le droit de procéder à une aliénation ou une mise en gage subséquente a été octroyé sans restriction |
1 489 628 |
1 521 216 |
La juste valeur des titres reçus en qualité de garantie dans le cadre du prêt de titres ainsi que des titres reçus dans le cadre de l’emprunt de titres et par le biais de prises en pension, pour lesquels le droit de procéder à une aliénation ou une mise en gage subséquente a été octroyé sans restriction |
47 182 |
31 635 |
– dont titres remis à un tiers en garantie |
47 182 |
31 635 |
– dont titres aliénés |
|
|
1 Avant la prise en compte d’éventuels contrats de netting
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
Couvertures des créances, opérations hors bilan et créances compromises |
|
Nature des couvertures |
|||
|
|
Couvertures hypothécaires |
Autres couvertures |
Sans couverture |
Total |
Prêts (avant compensation avec les corrections de valeur) |
|
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
77 972 |
387 879 |
1 122 267 |
1 588 118 |
Créances hypothécaires |
|
24 919 291 |
1 217 |
26 225 |
24 946 733 |
– immeubles d’habitation |
|
21 565 819 |
|
|
21 565 819 |
– immeubles commerciaux |
|
897 377 |
|
|
897 377 |
– immeubles artisanaux et industriels |
|
2 044 068 |
|
|
2 044 068 |
– autres |
|
412 028 |
1 217 |
26 225 |
439 470 |
Total des prêts (avant compensation avec les corrections de valeur) |
année de référence |
24 997 263 |
389 097 |
1 148 491 |
26 534 852 |
année précédente |
23 796 552 |
455 068 |
1 015 248 |
25 266 868 |
|
Total des prêts (après compensation avec les corrections de valeur) |
année de référence |
24 780 826 |
354 923 |
1 082 648 |
26 218 396 |
année précédente |
23 582 185 |
420 114 |
939 078 |
24 941 376 |
|
Hors bilan |
|
|
|
|
|
Engagements conditionnels |
|
49 434 |
23 080 |
169 118 |
241 632 |
Engagements irrévocables |
|
393 655 |
|
343 575 |
737 230 |
Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires |
|
|
|
190 952 |
190 952 |
Crédits par engagements |
|
|
|
|
|
Total hors bilan |
année de référence |
443 089 |
23 080 |
703 645 |
1 169 814 |
année précédente |
389 010 |
22 282 |
570 325 |
981 616 |
|
|
|
|
|
|
|
Créances compromises |
|
Montant brut |
Valeur estimée de réalisation des sûretés |
Montant net |
Corrections de valeur individuelles |
Créances exposées |
année de référence |
|
|
|
|
année précédente |
10 660 |
6 980 |
3 680 |
3 680 |
|
Créances avec continuation de la relation de crédit |
année de référence |
289 752 |
186 627 |
103 125 |
103 125 |
année précédente |
297 809 |
169 733 |
128 076 |
128 076 |
|
Positions de liquidation |
année de référence |
17 662 |
8 809 |
8 853 |
8 853 |
année précédente |
20 591 |
7 785 |
12 806 |
12 806 |
Outre les postes figurant dans le tableau avec des corrections de valeur individuelles, il y avait au 31 décembre 2021 des corrections de valeur sur base forfaitaire de 0,04 million de francs (montant des créances net : 0,04 million de francs) ayant pour objet un portefeuille de crédits homogène à hauteur de 0,04 million de francs (exercice précédent : 0,10 million, respectivement 0,10 million de francs). Les méthodes appliquées à des fins d’identification des risques de défaillance et de détermination du besoin de corrections de valeur ont été adaptées à la nouvelle ordonnance de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) sur l’établissement et la présentation des comptes. Les modifications portent essentiellement sur la forme. Les seuls changements touchant le fond concernent l’abrogation de la catégorie « Créances exposées ». Jusqu’en 2020, des corrections de valeurs individuelles pour les créances présentant des risques accrus étaient constituées et figuraient dans cette catégorie. Les risques découlant des créances présentant des risques accrus sont couverts par les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance.
(en milliers de CHF) |
|
|
Actifs |
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Opérations de négoce |
|
|
Titres de créances, papiers, opérations du marché monétaire |
1 160 |
1 465 |
– dont cotés |
0 |
265 |
Titres de participation |
0 |
0 |
Métaux précieux et matières premières |
6 488 |
16 693 |
Autres actifs du négoce |
|
|
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
Titres de créances |
|
|
Produits structurés |
|
|
Autres |
|
|
Total des actifs |
7 648 |
18 158 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
|
|
– dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités |
|
|
|
|
|
Engagements |
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Opérations de négoce |
|
|
Titres de créances, papiers, opérations du marché monétaire 1 |
|
|
– dont cotés |
|
|
Titres de participation 1 |
|
0 |
Métaux précieux et matières premières 1 |
|
|
Autres passifs du négoce 1 |
|
|
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
Titres de créances |
|
|
Produits structurés |
|
|
Autres |
|
|
Total des engagements |
|
0 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
|
|
1 Pour les positions courtes (comptabilisation selon le principe de la date de conclusion)
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de négoce |
Instruments de couverture |
||||
|
Valeurs de remplacement positives |
Valeurs de remplacement négatives |
Volumes des contrats |
Valeurs de remplacement positives |
Valeurs de remplacement négatives |
Volumes des contrats |
Instruments de taux |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme y c. FRAs |
– |
– |
– |
|
|
|
Swaps |
– |
– |
– |
|
32 750 |
900 000 |
Futures |
|
|
|
|
|
|
Options (OTC) |
|
|
|
|
|
|
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Devises / métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
17 217 |
17 692 |
2 598 390 |
|
|
|
Swaps combinés d’intérêts et de devises |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (OTC) |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Titres de participation / indices |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
|
|
|
Options (OTC) |
|
|
|
|
|
|
Options (exchange traded) |
9 |
9 |
|
|
101 |
4 486 |
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
|
|
Credit default swaps |
– |
– |
– |
|
|
|
Total return swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
First-to-default swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Autres dérivés de crédit |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Autres |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (OTC) |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Total avant prise en compte des contrats de netting |
|
|
|
|
|
|
Année de référence |
17 226 |
17 700 |
2 598 390 |
|
32 851 |
904 486 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
17 217 |
17 692 |
|
|
32 750 |
|
Année précédente |
11 125 |
11 017 |
2 432 234 |
196 |
81 832 |
1 917 800 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
11 124 |
11 017 |
|
|
81 703 |
|
Total après prise en compte des contrats de netting |
Valeurs de remplacement positives (cumulées) |
Valeurs de remplacement négatives (cumulées) |
Année de référence |
17 226 |
50 551 |
Année précédente |
11 320 |
92 850 |
Répartition selon les contreparties |
Instances centrales de clearing |
Banques et maisons de titres |
Autres clients |
Valeurs de remplacement positives (après prise en compte des contrats de netting) |
|
15 990 |
1 236 |
– : La BCBE n’exécute pas de telles opérations.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Immobilisations financières |
|
|
|
|
Titres de créance |
1 807 887 |
1 844 391 |
1 892 256 |
1 962 417 |
– dont destinés à être conservés jusqu’à l’échéance |
1 807 887 |
1 844 391 |
1 892 256 |
1 962 417 |
– dont non destinés à être conservés jusqu’à l’échéance (disponibles à la revente) |
|
|
|
|
Titres de participation |
163 601 |
276 941 |
163 468 |
250 804 |
– dont participations qualifiées 1 |
|
|
|
|
Métaux précieux |
8 225 |
8 225 |
8 337 |
8 337 |
Immeubles |
|
|
1 640 |
1 640 |
Cryptomonnaies |
0 |
0 |
|
|
Total |
1 979 714 |
2 129 558 |
2 065 701 |
2 223 198 |
– dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités |
1 673 502 |
1 701 035 |
1 706 057 |
1 762 906 |
1 En cas de détention de 10 % au moins du capital ou des voix
Contreparties selon la notation 2 |
de AAA à AA– |
de A+ à A– |
de BBB+ à BBB– |
de BB+ à B– |
inférieur à B– |
sans notation |
Valeurs comptables des titres de créance |
147 474 |
40 581 |
1 138 |
|
|
1 618 694 3 |
2 Notation de Standard & Poor’s
3 Dont CHF 1570 mio d’obligations de la centrale d’émission de lettres de gage resp. de la banque des lettres de gage
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur d’acquisition |
Corrections de valeur cumulées et adaptations de valeur (mise en équivalence) |
Valeur comptable à la fin de l’année précédente |
Année de référence |
|
|
||||
|
Changements d’affectation |
Investis- sements |
Désin- vestis- sements |
Corrections de valeur |
Adaptations de valeur en cas de mise en équivalence/ reprises d’amortis- sements |
Valeur comptable à la fin de l’année de référence |
Valeur de marché |
|||
Participations |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– avec valeur boursière |
20 954 |
–1 629 |
19 325 |
12 |
|
|
|
|
19 336 |
114 184 |
– sans valeur boursière |
69 565 |
–46 073 |
23 492 |
–12 |
27 697 |
–66 |
–1 100 |
|
50 011 |
|
Total des participations |
90 519 |
–47 702 |
42 817 |
|
27 697 |
–66 |
–1 100 |
|
69 348 |
114 184 |
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Valeur au bilan |
Mise en équivalence |
Valeur au bilan |
Mise en équivalence |
Nombre de participations |
21 700 |
25 315 |
11 700 |
16 412 |
Produits des participations |
2 109 |
1 011 |
2 925 |
899 |
(Quote-part de participation de plus de 10 % et valeur de marché / valeur fiscale > CHF 5 mio) |
||||||
Raison sociale et siège |
Activité |
Capital social (en mio de CHF) |
Part au capital (en %) |
Part aux voix (en %) |
Détention directe (en %) |
Détention indirecte (en %) |
Apparaissent au bilan comme participations : |
|
|
|
|
|
|
Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses SA, Zurich |
Institut d’émission de lettres de gage |
2 225,0 |
10,7 |
10,7 |
10,7 |
|
Jungfraubahn Holding AG, Interlaken |
Chemin de fer de montagne |
8,8 |
14,2 |
14,2 |
14,2 |
|
Seniorenresidenz Talgut Ittigen AG, Ittigen |
Résidence pour personnes âgées |
10,8 |
66,7 |
66,7 |
66,7 |
|
aity AG (anciennement BEKB | BCBE ICT Services AG), Köniz |
Prestataire de services TIC |
10,0 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
|
BioMedInvest AG I en liquidation, Hünenberg |
Prêts dans les domaines de la biotechnologie et des techniques médicales |
1,5 |
38,5 |
38,5 |
38,5 |
|
Participation |
Raison du changement |
aity AG (anciennement BEKB | BCBE ICT Services AG) |
Nouvelle entreprise |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur d’acquisition |
Amortis- sements cumulés |
Valeur comptable à la fin de l’année |
Année de référence |
Valeur comptable à la fin de l’année de référence |
|||||
Change- ments d’affecta- tion |
Investis- sements |
Désinvestis- sements |
Amortis- sements |
Reprises |
Transferts dans les fonds de renouvelle- ment |
|||||
Immeubles à l’usage propre de la banque |
329 790 |
–148 497 |
181 293 |
3 383 |
13 758 |
|
–1 487 |
|
–12 561 |
184 386 |
Autres immeubles |
22 582 |
–6 803 |
15 779 |
–3 383 |
104 |
|
|
|
–93 |
12 408 |
Logiciels acquis séparément ou développés à l’interne |
131 121 |
–123 889 |
7 233 |
|
19 769 |
|
–24 387 |
|
|
2 615 |
Autres immobilisations corporelles |
31 929 |
–19 420 |
12 509 |
|
7 651 |
|
–6 214 |
|
|
13 945 |
Objets en « leasing » financier : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont immeubles à usage propre de la banque |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont autres immeubles |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont autres immobilisations corporelles |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des immobilisations corporelles |
515 422 |
–298 609 |
216 813 |
|
41 282 |
|
–32 088 |
|
–12 654 |
213 353 |
Engagements : futures tranches de leasing opérationnel : aucune
La banque ne considère pas comme un leasing opérationnel certains contrats de location de locaux commerciaux (sites) dont la durée résiduelle est supérieure à un an.
|
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Autres actifs |
Autres passifs |
Autres actifs |
Autres passifs |
Compte de compensation |
20 848 |
|
61 718 |
|
Impôts latents actifs sur le revenu |
|
|
|
|
Montant à l’actif en raison de l’existence de réserves de cotisations d’employeur |
|
|
|
|
Montant à l’actif en raison d’autres actifs relatifs aux institutions de prévoyance |
|
|
|
|
Impôts indirects 1 |
1 607 611 |
2 461 |
934 229 |
2 223 |
Fonds de soutien BCBE |
|
1 234 |
|
1 317 |
Autres |
7 640 |
24 701 |
5 430 |
34 761 |
Total |
1 636 099 |
28 396 |
1 001 377 |
38 301 |
1 Ce montant comprend avant tout les créances d’impôt anticipé.
|
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Valeur comptables |
Engegements effectifs |
Valeur comptables |
Engegements effectifs |
Actifs nantis/ cédés |
|
|
|
|
Créances sur les banques |
50 998 |
41 630 |
85 700 |
81 992 |
Créances hypothécaires mises en gage ou cédées en garantie de prêts des centrales d’émission de lettres de gage |
10 237 567 |
6 327 000 |
7 317 603 |
5 871 000 |
Créances hypothécaires mises en gage ou cédées en garantie de prêts de refinancement |
386 481 |
378 000 |
408 189 |
386 000 |
Créances sur la clientèle mises en gage ou cédées en garantie de la facilité de refinancement BNS-COVID-19 (FRC) |
184 678 |
181 000 |
243 464 |
239 000 |
Titres pour les facilités de financement intrajournalier / des goulots d’étranglement de la BNS (non utilisé) |
11 135 |
|
10 851 |
|
Titres / fonds en espèce en couverture d’appels de marges des bourses à options et garanties pour établissements créés en commun par les banques |
144 078 |
20 086 |
132 010 |
16 857 |
Total des actifs nantis/ cédés |
11 014 937 |
6 947 716 |
8 197 818 |
6 594 849 |
Actifs sous réserve de propriété |
|
|
|
|
Actifs sous réserve de propriété |
|
|
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|
Les titres servant de couverture pour lesquels le droit à la revente ou au nantissement a été accordé dans le cadre des opérations de financement de titres sont présentés dans le tableau 1.
(en milliers de CHF) |
|
|
Genre d’engagement |
31.12.2021 |
31.12.2020 |
|
Valeur nominale |
Valeur nominale |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
34 177 |
33 785 |
Emprunts obligataires |
5 000 |
5 000 |
Obligations de caisse |
|
|
|
Valeur du marché |
Valeur du marché |
Valeurs de remplacement négatives |
|
|
|
Nombre |
Nombre |
Actions nominatives de la Banque Cantonale Bernoise SA |
96 000 |
96 000 |
a) Réserves de cotisations de l’employeur (RCE)
La BCBE n’a pas de réserves de cotisations d’employeur dans des institutions de prévoyance patronales ou toute autre institution.
b) Avantage / engagement économique et des charges de prévoyance
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Excédent/ insuffisance de couverture à la fin de l’année de référence |
Part économique de la banque/ du groupe financier |
Modification de la part économique par rapport à l’année précédente (avantage/ engagement économique |
Cotisations payées pour l’année de référence |
Charges de prévoyance dans les charges de personnel |
||
31.12.2021 |
31.12.2020 |
2021 |
2020 |
||||
Fonds patronaux / institutions de prévoyance patronales |
|
|
|
|
|
|
|
Plans de prévoyance sans excédent ni insuffisance |
|
|
|
|
|
|
11 877 |
Plans de prévoyance avec excédent 1 |
37 990 |
|
|
|
12 099 |
12 099 |
|
Plans de prévoyance avec insuffisance |
|
|
|
|
|
|
|
Institutions de prévoyance sans actifs propres |
|
|
|
|
73 |
73 |
73 |
1 1. Le taux de couverture totalise 121,5 % ; les réserves de fluctuation de valeur ont atteint la valeur cible fixée. En 2020, les réserves de fluctuation de valeur étaient inférieures à la valeur cible.
c) Institutions de prévoyance
Caisse de pension de la BCBE |
01.01.2022 |
01.01.2021 |
Nombre de collaborateurs assurés |
1 313 |
1 334 |
Nombre de retraités assurés |
831 |
834 |
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Patrimoine total de la Caisse de pension (en mio de CHF) |
1 034,0 |
962,2 |
Taux de couverture (en %) |
121,5 |
116,0 |
Réserves de fluctuation (en % du patrimoine total) |
13,8 |
13,6 |
Fonds libres (en % du patrimoine total) |
3,7 |
|
Taux d’intérêt technique pour calculer les capitaux de couverture des rentes (en %) |
1,5 |
1,5 |
|
|
|
|
|
|
Taux (en %) |
Genre d’emprunt |
Année d’émission |
Échéances |
Première date possible de résiliation anticipée |
Montant |
0,750 |
Emprunt obligataire |
2015 |
14.7.2025 |
non dénonçable |
200 000 |
0,400 |
Emprunt obligataire |
2018 |
3.5.2027 |
non dénonçable |
150 000 |
0,400 |
Emprunt obligataire (levée de fonds) |
2019 |
3.5.2027 |
non dénonçable |
70 000 |
0,100 |
Emprunt obligataire |
2019 |
30.9.2039 |
non dénonçable |
100 000 |
0,300 |
Emprunt obligataire |
2020 |
29.5.2030 |
non dénonçable |
125 000 |
0,000 |
Emprunt obligataire (placement privé) |
2021 |
20.1.2022 |
non dénonçable |
100 000 |
0,000 |
Emprunt obligataire (placement privé) |
2021 |
27.4.2022 |
non dénonçable |
100 000 |
|
d’ici une année |
> 1 – ≤ 2 ans |
> 2 – ≤ 3 ans |
> 3 – ≤ 4 ans |
> 4 – ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total |
Aperçu des échéances des emprunts obligataires en cours : |
200 000 |
|
|
200 000 |
|
445 000 |
845 000 |
|
Taux d’intérêt moyen pondéré (en %) |
Échéances |
Montant |
Centrale d’émission de lettres de gage |
0,34 |
2022 – 2043 |
6 327 000 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
État à la fin de l’année précédente |
Utilisations conformes au but |
Reclassi- fications |
Différences de change |
Intérêts en souffrance, recouvrements |
Nouvelles constitutions à la charge du compte de résultat |
Dissolutions par le compte de résultat |
État à la fin de l’année de référence |
Provisions pour impôts latents |
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions pour engagements de prévoyance |
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions pour risques de défaillance 1 |
184 476 |
|
–8 843 |
|
|
|
|
175 633 |
– dont provisions pour engagement possible (au sens de l’art. 28, al. 1 OEPC-FINMA) |
38 810 |
|
–5 917 |
|
|
|
|
32 893 |
– dont provisions pour risques inhérents de défaillance |
145 666 |
|
–2 926 |
|
|
|
|
142 740 |
Provisions pour autres risques d’exploitation |
62 600 |
|
|
|
|
|
|
62 600 |
Provisions de restructurations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres provisions |
26 538 |
–1 369 |
|
|
581 |
1 010 |
–2 083 |
24 677 |
Total des provisions |
273 615 |
–1 369 |
–8 843 |
|
581 |
1 010 |
–2 083 |
262 910 |
Réserves pour risques bancaires généraux 2 |
553 560 |
|
|
|
|
33 400 |
–44 994 |
541 966 |
Corrections de valeur pour risques de défaillance et risques-pays |
363 652 |
–2 597 |
8 843 |
|
570 |
51 436 |
–69 251 |
352 653 |
– dont corrections de valeur pour risques de dé- faillance des créances compromises |
156 368 |
–2 597 |
5 917 |
|
570 |
28 936 |
–66 401 |
122 793 |
– dont corrections de valeur pour les risques inhérents |
207 284 |
|
2 926 |
|
|
22 500 |
–2 850 |
229 860 |
1 Comprend des provisions pour des limites de crédit non épuisées, des provisions pour risques de défaillance inhérents de limites sectorielles non épuisées et des provisions pour des opérations hors bilan.
2 Imposition fiscale intégrale
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||||
Capital social |
Valeur nominale totale |
Nombre de titres |
Capital donnant droit au dividende |
Valeur nominale totale |
Nombre de titres |
Capital donnant droit au dividende |
Capital-actions |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
- dont libéré |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
Capital autorisé |
|
|
|
|
|
|
- dont augmentations de capital effectuées |
|
|
|
|
|
|
Capital conditionnel |
5 000 |
250 000 |
|
5 000 |
250 000 |
|
- dont augmentations de capital effectuées |
|
|
|
|
|
|
Des détails relatifs aux droits et aux restrictions inhérents au capital social sont précisés au chapitre Gouvernance d’entreprise.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||||||
|
Nombre de droits de participation accordés |
Valeur des droits de participation accordés |
Nombre d´options |
Valeur d´options |
Nombre de droits de participation accordés |
Valeur des droits de participation accordés |
Nombre d´options |
Valeur d´options |
Membres du Conseil d’administration |
2 650 |
238 |
|
|
2 500 |
211 |
|
|
Membres des organes de direction |
2 550 |
229 |
|
|
2 550 |
215 |
|
|
Collaborateurs |
50 128 |
4 502 |
|
|
49 551 |
4 183 |
|
|
Total |
55 328 |
4 970 |
|
|
54 601 |
4 609 |
|
|
Indications concernant d’éventuels plans de participation des collaborateurs : disposent d’un droit de souscription tous les collaborateurs de la BCBE au bénéfice d’un contrat de travail à durée indéterminée non résilié. Un droit de souscription n’est accordé ni aux collaborateurs dont le contrat de travail est à durée déterminée, ni aux apprentis. Le droit de souscription s’exerce pour l’exercice écoulé. Le droit des collaborateurs et des cadres occupés à temps partiel est proportionnel à leur taux d’occupation contractuel. Les collaborateurs engagés au cours de l’exercice écoulé et ceux qui ont pris leur retraite pendant celui-ci peuvent exercer leur droit de souscription pro rata temporis. Le niveau de fonction détermine l’étendue du droit de souscription. Le niveau de fonction au 31 décembre de l’exercice révolu fait foi à cet égard. L’étendue du droit de souscription est illustrée dans le tableau ci-après :
Niveau de fonction (hors Direction générale) |
Nombre d’actions |
9 |
225 |
8 |
150 |
7 |
120 |
6 |
75 |
5 |
50 |
jusqu’à 4 |
20 |
Les informations sur les droits de souscription de la Direction générale et du Conseil d’administration figurent dans le Rapport de rémunération > Système de rémunération. Les conditions de souscription ainsi que l’étendue du droit de souscription sont définies dans le « Règlement Actionnariat ». Le droit de souscription peut être exercé, en tout ou en partie, pendant le délai de souscription en février de l’année suivant l’exercice écoulé ; il n’est pas transmissible. Le droit expire s’il n’est pas exercé pendant la période de souscription. Les actions nominatives restent bloquées pendant cinq ans. Aucun autre droit découlant de la possession des actions nominatives n’est limité durant ce délai de blocage.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Créances |
Engagements |
Créances |
Engagements |
Participants qualifiés 1 |
82 644 |
309 |
16 567 |
2 127 |
Sociétés du groupe 2 |
|
11 214 |
|
827 |
Sociétés liées 3 |
99 558 |
40 754 |
108 658 |
48 010 |
Affaires d’organes 4 |
5 130 |
5 120 |
5 480 |
5 414 |
Autres parties liées |
|
|
|
|
1 Créances et engagement envers le Canton de Berne
2 Par sociétés du groupe, on entend toutes les sociétés, juridiquement indépendantes, qui sont rattachées, directement ou indirectement, à la banque en tant que société mère du groupe.
3 Par sociétés liées, on entend les établissements de droit public du Canton de Berne ou les entreprises d’économie mixte dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée.
4 Par opérations avec les organes de la banque, on entend les créances et engagements envers les membres du Conseil d’administration, les membres de la Direction générale, les membres de l’organe de révision selon le droit de la société anonyme ainsi que toutes les sociétés contrôlées par ces personnes.
Opérations hors bilan |
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Sociétés liées |
6 118 |
7 125 |
Affaires d’organes |
50 |
50 |
La Direction générale obtient (au même titre que les collaborateurs et les retraités) des conditions préférentielles appliquées à la branche. Pour toutes les autres personnes proches, les transactions sont effectuées aux conditions prévues également pour les tiers. Les transactions comprennent par exemple l’octroi de crédits, la rémunération des dépôts, les frais liés à la gestion de compte et au trafic des paiements ainsi que les opérations sur titres.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Nominal |
Part en % |
Nominal |
Part en % |
|
Participants significatifs et groupes de participants liés par des conventions de vote |
|
|
|
|
|
Avec droit de vote |
Canton de Berne |
96 000 |
51,5 |
96 000 |
51,5 |
Sans droit de vote |
Aucun |
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Réserves pour risques bancaires généraux |
541 966 |
553 560 |
Capital social |
186 400 |
186 400 |
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
54 734 |
– dont réserve issue d’apports en capital exonérés fiscalement |
|
|
Réserve légale issue du bénéfice |
174 083 |
173 682 |
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 611 073 |
1 545 073 |
Propres parts du capital |
–18 087 |
–18 025 |
Bénéfice reporté |
491 |
130 |
Bénéfice |
154 936 |
148 377 |
Total capital propre avant emploi du bénéfice |
2 705 597 |
2 643 932 |
Proposition de l’emploi du bénéfice |
–85 744 |
–82 016 |
Total capital propre après emploi du bénéfice |
2 619 853 |
2 561 916 |
Dans la mesure où elles ne dépassent pas la moitié du capital-actions et en vertu de l’art. 671 CO, la réserve légale issue du capital et la réserve légale issue du bénéfice ne doivent être utilisées que pour couvrir les pertes ou pour mettre en oeuvre des mesures permettant à l’entreprise de subsister en période difficile, de combattre le chômage et d’en atténuer les conséquences. Il n’y a pas de restrictions en matière de distribution des dividendes. Par conséquent, 93,2 millions de francs de la réserve légale issue du capital et de la réserve légale issue du bénéfice sur un total de 228,8 millions de francs suisses demeurent réservés.
|
2021 |
2020 |
||
|
Nombre |
Prix de transactions moyen en CHF |
Nombre |
Prix de transactions moyen en CHF |
Propres actions en portefeuille |
|
|
|
|
Propres actions au 1 er janvier |
79 703 |
|
74 591 |
|
+ achats |
75 227 |
211,44 |
85 262 |
221,33 |
- ventes |
–71 676 |
221,04 |
–80 150 |
220,16 |
dont en relation avec des bonifications sur actions nominatives émises par la BCBE |
–50 375 |
223,38 |
–49 175 |
222,94 |
= État au 31 décembre |
83 254 |
|
79 703 |
|
Aucune subdivision du propre portefeuille n’est utilisée à des fins déterminées. Il peut en particulier être utilisé pour le programme de participation des collaborateurs. Les bénéfices et les pertes sur les achats et les ventes d’actions nominatives de la BCBE figurent dans le tableau « État des capitaux propres ».
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Actions dans le portefeuille de la Caisse de pension de la BCBE |
|
|
Actions nominatives BCBE au 31 décembre |
96 000 |
96 000 |
Actions dans le portefeuille de sociétés liées |
|
|
Actions nominatives BCBE au 31 décembre |
32 |
32 |
Comptent comme sociétés liées les collectivités de droit public du canton ou les sociétés d’économie mixte dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée. Aucune transaction n’ayant été effectuée au moyen de liquidités ou n’ayant été soldée avec d’autres transactions n’a été conclue avec des participants. La composition du capital propre ainsi que les droits et restrictions liés aux parts sont expliqués dans le chapitre Gouvernance d'entreprise > Structure du capital.
La BCBE établit un Rapport de rémunération, conformément aux art. 13 à 17 de l’ordonnance contre les rémunérations abusives dans les sociétés anonymes cotées en bourse (ORAb). Le rapport de rémunération contient les indications qui doivent être fournies au sens de l’art. 663bbis CO.
Le capital-actions de la BCBE est réparti entre 9 320 000 actions nominatives. Le Canton de Berne en détient 4 800 000, équivalant à un droit de vote de 51,5 %. Aucun autre actionnaire ne possède plus de 5 % des droits de vote. La BCBE ne prévoit de plan d’options ni sur actions, ni sur d’autres instruments financiers. Aucun emprunt convertible n’est en cours. En 2021, les membres du Conseil d’administration et ceux de la Direction générale ont acheté, dans le cadre du plan d’actionnariat du Conseil d’administration et de la Direction générale, le nombre suivant d’actions BCBE sur le nombre total que la banque détient en propre :
Actions nominatives détenues par les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale :
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Conseil d’administration |
|
|
Antoinette Hunziker-Ebneter, présidente |
2 651 |
2 251 |
Christoph Lengwiler, vice-président |
1 950 |
1 650 |
Stefan Bichsel (depuis le 18 mai 2021) |
aucune |
n.d. 1 |
Gilles Frôté |
200 |
aucune |
Reto Heiz |
175 |
aucune |
Annelis Lüscher Hämmerli |
475 |
175 |
Hugo Schürmann (depuis le 1 er juillet 2021) |
aucune |
n.d. 1 |
Pascal Sieber |
475 |
175 |
Danielle Villiger |
100 |
aucune |
Peter Wittwer, (jusqu’au 18 mai 2021) |
n.d. 2 |
1 427 |
Total Conseil d’administration |
6 026 |
5 678 |
Direction générale |
|
|
Armin Brun, CEO |
2 150 |
1 400 |
Alois Schärli, vice-CEO, responsable du Département Gestion des finances / Gestion des risques |
3 200 |
2 950 |
Mark Haller, responsable du Département Gestion des services |
2 313 |
1 863 |
Marcel Oertle, responsable du Département Clientèle privée / Clientèle entreprises |
2 400 |
2 175 |
Andreas Schafer, responsable du Département Key Clients / Asset Managment |
900 |
450 |
Total Direction générale |
10 963 |
8 838 |
1 Le 31 décembre 2020, ces personnes n’étaient pas encore membres du Conseil d’administration. Dès lors, il n’y a pas encore lieu d’attester le nombre d’actions nominatives (n.d.).
2 Le 31 décembre 2021, cette personne n’était plus membre du Conseil d’administration. Dès lors, il n’y a plus lieu d’attester le nombre d’actions nominatives (n.d.).
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
À vue |
Dénonçable |
Échu d’ici 3 mois |
Échu entre 3 et 12 mois |
Échu entre 12 mois et 5 ans |
Échu après 5 ans |
Immoblisé |
Total |
Actifs / instruments financiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liquidités |
8 607 914 |
|
|
|
|
|
|
8 607 914 |
|
Créances sur les banques |
164 748 |
1 551 |
12 564 |
|
|
|
|
178 863 |
|
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
|
|
46 808 |
|
|
|
|
46 808 |
|
Créances sur la clientèle |
34 560 |
134 919 |
410 918 |
262 612 |
419 067 |
225 538 |
|
1 487 614 |
|
Créances hypothécaires |
2 073 |
465 679 |
1 193 142 |
2 659 403 |
13 056 676 |
7 353 809 |
|
24 730 782 |
|
Opérations de négoce |
7 648 |
|
|
|
|
|
|
7 648 |
|
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
17 226 |
|
|
|
|
|
|
17 226 |
|
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations financières |
171 827 |
|
52 267 |
94 761 |
634 675 |
1 026 185 |
|
1 979 714 |
|
Total |
année de référence |
9 005 994 |
602 148 |
1 715 699 |
3 016 776 |
14 110 418 |
8 605 533 |
|
37 056 568 |
année précédente |
8 267 609 |
557 202 |
1 593 778 |
3 280 455 |
13 734 062 |
7 709 916 |
1 640 |
35 144 663 |
|
Fonds étrangers / instruments financiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
68 036 |
181 000 |
525 000 |
|
|
|
|
774 036 |
|
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
|
|
1 550 000 |
10 000 |
|
|
|
1 560 000 |
|
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
12 892 419 |
12 728 472 |
250 383 |
13 653 |
76 499 |
293 000 |
|
26 254 424 |
|
Engagements résultant des opérations de négoce |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
50 551 |
|
|
|
|
|
|
50 551 |
|
Engagements résultant des autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Obligations de caisse |
|
|
2 161 |
28 592 |
19 773 |
1 445 |
|
51 971 |
|
Emprunts et prêts des lettres de gage |
|
|
180 000 |
214 000 |
2 478 000 |
4 300 000 |
|
7 172 000 |
|
Total |
année de référence |
13 011 006 |
12 909 472 |
2 507 544 |
266 245 |
2 574 272 |
4 594 445 |
|
35 862 983 |
année précédente |
11 652 792 |
12 600 802 |
2 066 624 |
493 498 |
2 253 753 |
4 269 823 |
|
33 337 293 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
En Suisse |
À l’étranger |
En Suisse |
À l’étranger |
Actives |
|
|
|
|
Liquidités |
8 607 914 |
|
7 877 554 |
|
Créances sur les banques |
63 541 |
115 322 |
49 277 |
150 026 |
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
46 808 |
|
15 027 |
16 223 |
Créances sur la clientèle |
1 386 895 |
100 719 |
1 304 195 |
99 488 |
Créances hypothécaires |
24 730 782 |
|
23 537 691 |
2 |
Opérations de négoce |
7 648 |
0 |
18 157 |
0 |
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
14 170 |
3 055 |
7 220 |
4 100 |
Immobilisations financières |
1 903 210 |
76 504 |
1 988 264 |
77 436 |
Comptes de régularisation |
18 252 |
|
16 074 |
|
Participations |
69 324 |
23 |
42 795 |
22 |
Immobilisations corporelles |
213 353 |
|
216 813 |
|
Autres actifs |
1 636 099 |
|
1 001 377 |
|
Total des actifs |
38 697 995 |
295 625 |
36 074 446 |
347 298 |
|
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
En Suisse |
À l’étranger |
En Suisse |
À l’étranger |
Passifs |
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
487 428 |
286 609 |
338 149 |
8 176 |
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
1 335 000 |
225 000 |
1 401 866 |
200 000 |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
25 692 915 |
561 509 |
23 944 517 |
553 928 |
Engagements résultant d’opérations de négoce |
|
|
0 |
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
22 124 |
28 427 |
43 133 |
49 717 |
Obligations de caisse |
51 971 |
|
61 806 |
|
Emprunts et prêts des centrales d’émission de lettres de gage |
7 172 000 |
|
6 736 000 |
|
Comptes de régularisation |
133 733 |
|
128 604 |
|
Autres passifs |
28 396 |
|
38 301 |
|
Provisions |
262 910 |
|
273 615 |
|
Réserves pour risques bancaires généraux |
541 966 |
|
553 560 |
|
Capital social |
186 400 |
|
186 400 |
|
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
|
54 734 |
|
Réserve légale issue du bénéfice |
174 083 |
|
173 682 |
|
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 611 073 |
|
1 545 073 |
|
Propres parts du capital |
–18 087 |
|
–18 025 |
|
Bénéfice reporté |
491 |
|
130 |
|
Bénéfice |
154 936 |
|
148 377 |
|
Total des passifs |
37 892 075 |
1 101 545 |
35 609 923 |
811 820 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
||
|
Absolu |
Part en % |
Absolu |
Part en % |
Actifs |
|
|
|
|
Europe |
38 922 597 |
99,82 |
36 367 281 |
99,85 |
– Suisse |
38 697 995 |
99,24 |
36 074 446 |
99,05 |
– Allemagne |
104 504 |
0,27 |
107 731 |
0,30 |
– France |
28 249 |
0,07 |
41 359 |
0,11 |
– Italie |
150 |
0,00 |
153 |
0,00 |
– Autriche |
1 116 |
0,00 |
1 373 |
0,00 |
– Liechtenstein |
654 |
0,00 |
670 |
0,00 |
Amérique du Nord |
67 871 |
0,17 |
48 973 |
0,13 |
Amérique centrale / Amérique du Sud |
0 |
0,00 |
0 |
0,00 |
Asie / Océanie |
2 200 |
0,01 |
4 679 |
0,01 |
Afrique |
951 |
0,00 |
811 |
0,00 |
Total actifs |
38 993 620 |
100,00 |
36 421 744 |
100,00 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
CHF |
EUR |
USD |
Autres monnaies |
Total |
Actifs |
|
|
|
|
|
Liquidités |
8 599 380 |
6 851 |
688 |
994 |
8 607 914 |
Créances sur les banques |
47 031 |
67 854 |
36 134 |
27 844 |
178 863 |
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
|
10 362 |
36 446 |
|
46 808 |
Créances sur la clientèle |
1 241 681 |
206 676 |
36 741 |
2 516 |
1 487 614 |
Créances hypothécaires |
24 730 782 |
|
|
|
24 730 782 |
Opérations de négoce |
7 648 |
0 |
0 |
0 |
7 648 |
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
16 754 |
91 |
272 |
109 |
17 226 |
Immobilisations financières |
1 913 586 |
16 073 |
50 055 |
|
1 979 714 |
Comptes de régularisation |
18 252 |
|
|
|
18 252 |
Participations |
69 324 |
0 |
23 |
|
69 348 |
Immobilisations corporelles |
213 353 |
|
|
|
213 353 |
Autres actifs |
1 636 086 |
11 |
1 |
1 |
1 636 099 |
Total des actifs bilantaires |
38 493 877 |
307 918 |
160 360 |
31 465 |
38 993 620 |
Prétentions à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options sur devises 1 |
1 239 686 |
729 659 |
505 600 |
123 445 |
2 598 390 |
Total des actifs |
39 733 563 |
1 037 577 |
665 960 |
154 909 |
41 592 010 |
Passifs |
|
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
751 062 |
15 224 |
7 288 |
462 |
774 036 |
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
1 560 000 |
|
|
|
1 560 000 |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
25 702 752 |
373 384 |
140 434 |
37 854 |
26 254 424 |
Engagements résultant d’opérations de négoce |
|
|
|
|
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
32 926 |
11 816 |
4 531 |
1 279 |
50 551 |
Obligations de caisse |
51 971 |
|
|
|
51 971 |
Emprunts et prêts des centrales de lettres de gage |
7 172 000 |
|
|
|
7 172 000 |
Comptes de régularisation |
133 733 |
|
|
|
133 733 |
Autres passifs |
28 384 |
13 |
|
|
28 396 |
Provisions |
262 910 |
|
|
|
262 910 |
Réserves pour risques bancaires généraux |
541 966 |
|
|
|
541 966 |
Capital social |
186 400 |
|
|
|
186 400 |
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
|
|
|
54 734 |
Réserve légale issue du bénéfice |
174 083 |
|
|
|
174 083 |
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 611 073 |
|
|
|
1 611 073 |
Propres parts du capital |
–18 087 |
|
|
|
–18 087 |
Bénéfice reporté |
491 |
|
|
|
491 |
Bénéfice |
154 936 |
|
|
|
154 936 |
Total des passifs bilantaires |
38 401 335 |
400 437 |
152 252 |
39 595 |
38 993 620 |
Engagements à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options sur devises 1 |
1 323 617 |
651 527 |
509 324 |
113 922 |
2 598 390 |
Total des passifs |
39 724 953 |
1 051 963 |
661 576 |
153 517 |
41 592 010 |
Position nette par monnaie |
8 610 |
–14 386 |
4 383 |
1 392 |
|
1 Les options sont prises en compte après pondération par le facteur delta.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2021 |
31.12.2020 |
Engagements de couverture de crédit et similaires |
164 199 |
131 507 |
Garanties de prestation de garantie et similaires |
63 871 |
53 390 |
Engagements irrévocables résultant d’accréditifs documentaires |
|
|
Autres engagements conditionnels 1 |
13 562 |
11 816 |
Total des engagements conditionnels |
241 632 |
196 712 |
Créances éventuelles découlant de reports de pertes fiscaux |
|
|
Autres créances éventuelles |
|
|
Total des créances éventuelles |
|
|
1 P. m. : responsabilité solidaire au titre d’entité économique (TVA) en sus
La BCBE n’a mené aucune opération fiduciaire au 31 décembre, ni durant l’exercice sous revue ni au cours de celui de 2020.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Intérêts négatifs significatifs compensés au moyen des charges d’intérêts |
23 877 |
20 721 |
Intérêts négatifs significatifs compensés au moyen du revenu fixe |
1 072 |
727 |
Le produit des intérêts et des escomptes n’est pas crédité des coûts de refinancement pour les opérations de négoce.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Appointements |
114 813 |
113 611 |
– dont charges en relation avec les rémunérations basées sur les actions et les formes alternatives de la rémunération variable |
7 161 |
7 587 |
Prestations sociales |
24 219 |
24 329 |
Adaptations de valeur relatives aux avantages et engagements économiques découlant des institutions de prévoyance |
|
|
Autres charges de personnel |
5 124 |
3 955 |
Total Charges de personnel |
144 157 |
141 895 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Coût des locaux |
6 982 |
7 537 |
Charges relatives à la technique de l’information et de la communication |
49 662 |
48 439 |
Charges relatives aux véhicules, aux machines, au mobilier et aux autres installations ainsi qu’au leasing opérationnel |
959 |
1 011 |
Honoraires des sociétés d’audit (art. 961a ch. 2 CO) |
782 |
619 |
– dont pour les prestations en matière d’audit financier et d’audit prudentiel |
604 |
583 |
– dont pour d’autres prestations de service |
177 |
36 |
Autres charges d’exploitation |
36 078 |
37 693 |
Total Autres charges d’exploitation |
94 462 |
95 299 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Variations des corrections de valeur et pertes relatives aux risques de défaillance liées aux opérations d’intérêts |
|
|
Constitution / dissolution des corrections de valeur pour les créances sur la clientèle |
16 070 |
–11 206 |
Constitution / dissolution des corrections de valeur des immobilisations financières |
1 745 |
–335 |
Variations des provisions et autres corrections de valeur et pertes |
|
|
Dissolution nette / constitution nette d’autres provisions |
1 073 |
3 645 |
Dissolution nette / constitution nette de provisions, destinées à la couverture d’autres risques d’exploitation |
|
5 900 |
Charges/ produits extraordinaires |
|
|
Cession partielle d’une participation |
168 |
|
Vente d’immobilisations corporelles (y c. dissolution du fonds de renouvellement) |
|
56 |
Bénéfice de fusion avec BEKB / BCBE Finanz AG |
|
411 |
Variation des réserves pour risques bancaires généraux |
|
|
Dissolution pour les risques de fluctuation des taux d’intérêt |
19 630 |
24 515 |
Dissolution pour la réduction des risques relatifs aux TI |
18 230 |
33 560 |
Dissolution pour amortissements extraordinaires et dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement |
7 134 |
22 815 |
Dissolution pour les risques découlant de la pandémie de coronavirus (COVID-19) |
|
9 670 |
Constitution de réserves pour risques bancaires généraux |
–33 400 |
–32 300 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Charges pour impôts courants |
35 400 |
23 000 |
Taux d’imposition moyen (en %) |
19,8 |
20,4 |
(en CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
Bénéfice |
154 935 563 |
148 376 599 |
Nombre d’actions |
9 320 000 |
9 320 000 |
Résultat non dilué par action |
16,62 |
15,92 |
Nombre d’actions conditionnelles |
250 000 |
250 000 |
Résultat potentiellement dilué par action |
16,19 |
15,50 |
Les avoirs administrés de la clientèle englobent toutes les valeurs patrimoniales qui servent à fournir des prestations de placement et/ou de gestion de fortune. En font partie les fortunes institutionnelles sous gestion, les fortunes sous dépôt de clients privés, les fortunes avec mandat de gestion, les Global Custodians, les placements fiduciaires, les dépôts à terme et les dépôts de la clientèle avec caractère de placement. Les fonds de la BCBE, les obligations de caisse et les prêts sont compris dans les avoirs administrés de la clientèle, sous réserve qu’ils soient gérés dans un dépôt de titres d’un client de la BCBE. En revanche, les dépôts de conservation et de passage purs (custody only) ne font pas partie des avoirs gérés de la clientèle. Sont réputés custody only les fortunes déposées au seul titre de conservation et de passage, dans le cas desquelles la banque se limite à la conservation et à l’encaissement sans fournir de prestations supplémentaires. Les fortunes avec mandat de gestion et Global Custodians comprennent les avoirs administrés de la clientèle pour lesquels la BCBE décide de la manière dont les fonds doivent être placés.
L’argent frais est défini comme suit : somme des apports d’avoirs des nouveaux clients, perte d’avoirs de clients suite à la dénonciation de relations d’affaires, ainsi qu’apports / retraits d’avoirs de clients existants. Les bénéfices générés, issus des avoirs administrés, des fluctuations de marché et de devises ainsi que des frais et des commissions, ne sont pas considérés comme des apports d’argent frais / retraits d’argent.
Évolution des avoirs administrés de la clientèle en 2021 :
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2021 |
Performance |
Apports nets d’argent frais |
31.12.2020 |
Gestion des avoirs administrés de la clientèle |
40 716 849 |
1 523 542 |
513 215 |
38 680 092 |
– dont valeurs patrimoniales sous gestion (valeurs en dépôt) |
19 584 223 |
1 322 824 |
–470 561 |
18 731 961 |
Ces chiffres s’entendent sans les prises en compte doubles ; les avoirs des fonds de la BCBE gérés par celle-ci en particulier n’ont pas été pris en considération.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2021 |
2020 |
La BCBE calcule le free cash-flow comme suit: |
|
|
+ Bénéfice annuel après impôts |
154 936 |
148 377 |
+ Amortissements |
46 557 |
72 234 |
+ Constitution de corrections de valeurs, provisions, réserves pour risques bancaires généraux |
58 061 |
33 931 |
Constitutions passant par le compte de résultat (sans reclassifications) |
23 510 |
780 |
Régularisation d’intérêts compromis |
1 151 |
851 |
Attribution aux réserves pour risques bancaires généraux |
33 400 |
32 300 |
− Dissolutions / utilisations conformes à l’objectif de corrections de valeurs, provisions, réserves pour risques bancaires généraux |
–91 358 |
–101 231 |
Dissolutions passant par le compte de résultat (sans reclassifications ni reports) |
–42 398 |
1 217 |
Utilisation conforme à l’objectif de risques liés aux variations des taux d’intérêt |
–19 630 |
–24 515 |
Utilisation conforme à l’objectif de la réduction des risques relatifs aux TI |
–18 230 |
–33 560 |
Utilisation conforme à l’objectif en matière de COVID-19 |
|
–9 670 |
Utilisation conforme à l’objectif d’amortissements extraordinaires / de fonds de renouvellement |
–7 134 |
–22 815 |
Utilisations conformes à l’objectif |
–3 966 |
–11 889 |
+ Constitution de régularisations |
16 161 |
16 752 |
− Dissolution de régularisations |
–16 523 |
–17 163 |
= Cash-flow (financement interne) |
167 833 |
152 900 |
+ Désinvestissements |
66 |
1 396 |
− Investissements |
–68 979 |
–57 133 |
+ Investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation |
|
|
= Free cash-flow |
98 920 |
97 162 |
Le free cash-flow en 2021, de 98,9 millions de francs (cumulés de 2013 à 2021 : 948,4 millions), s’entend avant emploi du bénéfice, remboursements de capital, indemnisation de droits de souscription et investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation.
Indicateur |
Définition |
États de rapprochement (en milliers de CHF) |
Marge brute d’intérêt |
Rapport entre le résultat brut des opérations d’intérêts avant prise en compte des produits compromis et la somme moyenne du bilan (moyenne mensuelle) |
(Résultat brut des opérations d’intérêts 285 965 + produits compromis 570) / somme moyenne du bilan 38 358 799 = 0,75 % |
Marge brute d’intérêt avant prise en compte du résultat de la gestion de bilan Bilanzsteuerungserfolg |
Rapport entre le résultat brut des opérations d’intérêts avant prise en compte des produits compromis et du résultat de la gestion de bilan et la somme moyenne du bilan (moyenne mensuelle) |
(Résultat brut des opérations d’intérêts 285 965 + produits compromis 570 - charges de la gestion de bilan 39 260) / somme moyenne du bilan 38 358 799 = 0,85 % |
Free cash-flow |
Le free cash-flow est l’instrument principal utilisé par la BCBE pour mesurer ses objectifs financiers à long terme. Pour la période 2013 à 2022, la banque entend générer un free cash-flow de 900 à 1100 millions de francs. Par free cash-flow, on entend la différence entre les produits et les charges ayant une incidence sur les liquidités, moins les investissements, plus les désinvestissements. Ce chiffre indique si une entreprise – est en mesure de générer un flux de trésorerie positif par son activité opérationnelle ; – est en mesure de couvrir ses investissements grâce au flux de trésorerie généré par son activité opérationnelle ; – respecte ses engagements de paiement ; et – est en mesure de redistribuer à ses actionnaires un bénéfice adéquat. Pour calculer le résultat ayant une incidence sur les liquidités, la notion de liquidités doit être définie sur la base d’un fonds. Dans le cas présent, les liquidités ne sont pas comprises au sens des liquidités mentionnées dans l’ordonnance sur les banques (OB). L’accent est mis davantage sur leur importance pour l’exploitation commerciale. Le fonds en liquidités de la BCBE est équivalent aux liquidités figurant dans le tableau des flux de trésorerie majorées des comptes de régularisation, dans la mesure où ceux-ci entraînent des entrées ou des sorties de liquidités prévisibles et clairement quantifiables. La totalité des charges et des produits d’intérêts régularisés provenant des activités avec la clientèle sont donc considérés comme ayant une incidence sur les liquidités, puisqu’ils génèrent en tout temps des entrées ou des sorties de liquidités. À l’inverse, les régularisations liées aux actions réservées aux collaborateurs et à la prime de prévoyance ne sont pas considérées comme ayant une incidence sur les liquidités, car ni leur échéance ni leur ampleur ne peuvent être déterminées définitivement lors de la clôture annuelle des comptes. Ce n’est qu’une fois dénouées que les corrections de valeur, les provisions et les régularisations ont une incidence réelle sur les liquidités et qu’elles sont prises en compte dans le calcul du free cash-flow en tant qu’« utilisations conformes au but ». Les investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation ne sont pas pris en compte dans le calcul du free cash-flow s’ils ne sont pas de nature financière ; ils ne sont pas considérés comme une sortie de liquidités. Il peut s’agir par exemple d’investissements réalisés pour des motifs politiques et/ou économiques. Le free cash-flow s’entend avant emploi du bénéfice et des éventuelles transactions de capitaux (remboursements de capital, indemnisation de droits de souscription). |
c.f. tableau Free cash-flow |
Résultat opérationnel (hors facteurs ponctuels) |
Cet indicateur montre le résultat opérationnel (hors facteurs ponctuels) de la BCBE. Il sert à calculer le résultat des aliénations d’immobilisations financières, les variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et les amortissements extraordinaires. |
Résultat opérationnel 178 574 - variations des corrections de valeur pour risques de défaillance 17 976 - résultat des aliénations d’immobilisations financières 11 033 + amortissements extraordinaires 1 487 + dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement 5 647 = résultat opérationnel avant les aliénations d’immobilisations financières, avant variations des corrections de valeur pour risques de défaillance, avant amortissements extraordinaires et dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement 156 699 |
Avoirs administrés de la clientèle |
Selon l’art. 24, al. 3 OEPC-FINMA, la BCBE n’est pas tenue de publier les avoirs administrés de la clientèle. Elle les publie sur une base volontaire, comme le prévoit la FINMA, sans indiquer cependant les prises en compte. |
Aucun état de rapprochement possible |