Employeur
Des collaborateurs motivés et engagés qui s’identifient à leur employeur contribuent de manière décisive au succès de l’entreprise. Forte de cette conviction, la BCBE s’attache à être un employeur exemplaire et responsable.
La politique d’affaires axée sur le long terme de la BCBE vise à proposer des emplois sûrs. La BCBE est soucieuse de son rôle social : par la formation continue de ses collaborateurs, elle assure leur employabilité sur le marché du travail, les implique en temps opportun dans les processus de changements structurels et met tout en œuvre pour trouver une solution adéquate pour toutes les personnes concernées. En cas de changements organisationnels entraînant une adaptation des dispositions relatives aux contrats de travail, la BCBE garantit aux collaborateurs concernés le maintien des droits acquis pendant une durée transitoire conséquente.
Durant ces dernières années, diverses mesures tendant à accroître l’efficacité ont été prises, ce qui s’est traduit par une diminution de l’effectif. La BCBE a atteint son but visant à proposer à tous les collaborateurs concernés un poste adéquat au sein de la banque, à quelques exceptions près, et à veiller à ce que les suppressions d’emplois coïncident en majeure partie avec les départs naturels.
Durant l’exercice sous revue, l’effectif (auxiliaires compris) est passé de 1230 à 1228 personnes ; le nombre de postes (équivalent plein temps) a diminué de 1018 à 1014. Les charges de personnel se sont montées à 144,2 millions de francs ; elles ont ainsi été légèrement supérieures à celles de l’exercice précédent (141,9 millions de francs).
Les conditions d’engagement de la BCBE sont soumises à la Convention relative aux conditions de travail du personnel bancaire (CPB). La CPB vaut pour tous les rapports de travail réguliers de plus de trois mois, c’est-à-dire pour pratiquement tous les collaborateurs de la banque. Elle fixe notamment le temps de travail normal, les congés, les jours fériés rémunérés à accorder, les salaires minimaux, l’obligation légale minimale de poursuite du versement du salaire, les droits sociaux des collaborateurs, les mesures visant à maintenir l’employabilité sur le marché du travail ainsi que les mesures en cas de fermeture de la banque et de licenciement. La banque ne fait appel aux auxiliaires que de façon ciblée et non systématique, c’est-à-dire uniquement pour effectuer des activités liées à des projets ou pour faire face à des pics de travail.
Les collaborateurs de tous niveaux hiérarchiques sont impliqués afin d’assurer de façon optimale le pilotage et le suivi des processus de changement. Durant l’année sous revue, les activités de transformation entamées au cours de l’exercice précédent ont été poursuivies. Les structures hiérarchiques devront partiellement être remplacées par une collaboration en réseau, afin que la BCBE puisse relever les défis que pose le processus de numérisation et répondre aux nouveaux besoins de la clientèle. En 2019, la BCBE a ainsi déjà mis sur pied un team Gestion des changements, hétérogène, qui est chargé d’accompagner ces changements. Une quarantaine d’ambassadeurs du changement prêtent main-forte à ce team pour l’introduction de plusieurs nouveautés.
Les collaborateurs sont impliqués dans les processus de changement.
En 2021, la BCBE a également lancé le programme « Team réunissant flexibilité et succès », dans le cadre duquel des business coachs externes et internes accompagnent divers teams pendant trois mois dans la réalisation des promesses de performance de la BCBE. En 2021, 19 teams déjà ont suivi ce programme avec succès.
La nouvelle forme de collaboration et le nouveau style de conduite, transversaux, constituent un élément important du changement de culture au sein de la BCBE et un point de repère essentiel. La nouvelle culture est ainsi univoque, ce qui permet de développer les compétences des collaborateurs et des cadres dirigeants afin qu’ils puissent vivre cette nouvelle culture.
La Caisse de pension pour le personnel de la BCBE est une fondation juridiquement autonome. Le taux de couverture de la Caisse de pension était de 121,5 % à la fin de l’exercice sous revue. Les mesures de sécurité au travail et la couverture d’assurance globale (accident et maladie) dépassant les minima légaux permettent de prévenir des risques. Durant l’exercice sous revue, 19,6 % des salaires bruts ont été versés dans la Caisse de pension sous la forme de cotisations de risque et de cotisations d’épargne, l’employeur s’étant acquitté de 58 % et les employés de 42 % des montants. Fin 2021, les avoirs de vieillesse des assurés actifs étaient plus de 3,6 fois supérieurs à l’avoir de vieillesse minimal défini par la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP).