La BCBE s’efforce de réduire au minimum les effets négatifs de ses activités sur l’environnement. À cet égard, les émissions financées, à savoir les émissions de gaz à effet de serre financées par des crédits et des investissements, jouent un rôle particulièrement important.
L’activité économique d’une banque a des effets sur le climat. Les effets les plus importants se manifestent indirectement par le biais des services financiers proposés, autrement dit des émissions financées : émissions de CO2 des entreprises financées par les crédits d’une banque, émissions des bâtiments financés avec une hypothèque ou encore émissions causées par des entreprises, des États ou d’autres classes d’actifs dans lesquels la banque elle-même ou sa clientèle investit.
Le changement climatique est porteur de risques et d’opportunités pour une banque, en particulier dans les opérations de crédit ou de placement : les risques physiques dans les opérations de crédit dépendent de l’emplacement des immeubles financés par une hypothèque ou de l’activité commerciale des entreprises financées (agriculture ou approvisionnement énergétique par exemple) ; il en va de même pour les opérations de placement (localisation et activités des entreprises, des États, etc. dans lesquels la banque investit). Les risques de transition résultent principalement d’un financement ou d’un investissement dans des valeurs à forte intensité carbone, de l’évolution des dispositions réglementaires ou légales (risque de compliance) ou des obligations de réduction des émissions (risque de réputation, risque stratégique). En revanche, le développement de nouveaux produits et services bancaires ou l’investissement dans des entreprises qui profitent de la transition vers une économie faiblement carbonée offrent des opportunités.
La Suisse s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, c’est-à-dire de ramener à zéro ses émissions nettes de gaz à effet de serre. L’économie réelle influe directement sur l’environnement à travers sa production et sa consommation de biens et de services. Mais les établissements financiers peuvent aussi participer activement à la lutte contre le changement climatique.
La BCBE est bien consciente de ce rôle. Elle veut contribuer à une économie respectueuse du climat, par exemple en proposant un conseil ciblé à sa clientèle ou en créant des incitations pour accroître l’efficacité énergétique des immeubles. Elle veut aussi agir pour que les obstacles – mécanismes d’incitation et de pilotage ou bases de données servant au calcul des émissions financées, par exemple – s’élevant sur le chemin vers le zéro net puissent être surmontés. C’est pourquoi la BCBE a rejoint diverses initiatives (cf. Affiliations et initiatives) et s’est engagée à réduire les émissions nettes de ses portefeuilles de crédits et de placements à zéro d’ici à 2050.
En 2024, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), en collaboration avec le Secrétariat d’État aux questions financières internationales (SFI), a mené un test climatique intitulé « Test climatique PACTA 2024 » (PACTA signifiant Paris Agreement Capital Transition Assessment) sur le marché financier suisse. La BCBE a participé pour la troisième fois déjà à cette analyse volontaire, tant avec ses portefeuilles de placement qu’avec son portefeuille hypothécaire. Elle a ainsi contribué, avec les 33 autres banques ayant pris part au test, à accroître la transparence sur les progrès réalisés par le marché financier suisse en vue d’atteindre des objectifs climatiques.
La BCBE s’est fixé des objectifs climatiques en se fondant sur des données scientifiques dans le but de réduire ses émissions nettes à zéro d’ici à 2050.
En 2023, la BCBE a calculé et publié pour la première fois les émissions financées par son portefeuille de crédits. Elle a défini des objectifs climatiques en se fondant sur des données scientifiques pour son portefeuille hypothécaire ainsi que des objectifs intermédiaires à l’horizon 2030 (cf. Objectifs et chiffres-clés).
Pour atteindre les objectifs climatiques qu’elle a définis pour son portefeuille hypothécaire, la BCBE intensifie ses efforts dans le domaine de la rénovation énergétique. Elle entend augmenter le taux d’assainissement des bâtiments en insistant particulièrement, auprès de sa clientèle mais aussi de nouvelles clientes et nouveaux clients, sur le remplacement des systèmes de chauffage à énergie fossile. Des simulations montrent que le moyen le plus efficace pour réduire les émissions est de passer à un système de chauffage fonctionnant à énergie renouvelable.
Pour accroître le taux d’assainissement, elle mise sur le planificateur d’assainissement myky. Cet outil est utilisé depuis début 2024 pour sensibiliser et informer la clientèle lors des entretiens-conseils et pour aider les propriétaires à planifier les travaux.
Pendant l’exercice sous revue, la BCBE a revu ses hypothèques à caractère durable : l’hypothèque Rénovation éco sera remplacée par les hypothèques myky au printemps 2025. Il sera plus simple de souscrire à une hypothèque myky et, ainsi, de profiter de ses conditions attrayantes car aucune certification ne sera nécessaire. La BCBE entend accroître le taux d’assainissement en engageant également des mesures ciblées de prospection de marché afin d’atteindre son objectif intermédiaire de zéro émission nette d’ici 2030. Ces mesures ont été présentées pour la première fois en août 2024, dans la feuille de route de zéro émission nette dans le domaine des hypothèques. Ci-après la feuille de route mise à jour :
En 2023, la BCBE a pour la première fois calculé et publié les émissions financées par son portefeuille de placements, ses participations et les fonds BCBE. Au cours de l’exercice sous revue, elle a défini des objectifs climatiques basés sur des données scientifiques pour ses placements, ses participations et les fonds BCBE (cf. Objectifs et chiffres-clés). La banque tient ainsi sa promesse de contribuer, dans le domaine des placements également, à la réalisation de l’objectif zéro net de l’économie.
La BCBE souhaite que les objectifs climatiques déploient des effets dans l’économie réelle. Elle ne souhaite pas atteindre les objectifs définis pour le segment des placements en réduisant l’univers de placement ou en jouant sur les pondérations de titres au sein de ses portefeuilles. Elle mise plutôt sur l’actionnariat actif, c’est-à-dire l’exercice des droits de vote et le dialogue avec les entreprises.
Pendant l’exercice sous revue, la BCBE a élargi ses activités d’engagement dans le domaine de la protection du climat et a rejoint des initiatives collectives (cf. La BCBE, un investisseur actif). En s’engageant en faveur du climat, la BCBE vise à réaliser les objectifs suivants :
Plus d’informations sur les mesures engagées afin d’atteindre zéro émission nette dans les feuilles de route de zéro émission nette pour les placements.
Sous la rubrique Écologie d’entreprise, vous découvrirez les mesures que la BCBE a prises pour réduire ses propres émissions opérationnelles, les objectifs intermédiaires basés sur des données scientifiques qu’elle s’est fixés pour atteindre l’objectif de zéro net, et les mesures énoncées dans la feuille de route.
Les aspects environnementaux sont également pris en considération dans le cadre de l’approvisionnement : tant les fournisseurs que les produits et prestations doivent répondre aux normes écologiques en vigueur et, dans la mesure du possible, être issus du rayon d’activité de la banque (cf. Approvisionnement).
De plus amples informations sur les produits et prestations au moyen desquels la BCBE contribue à la préservation de l’environnement figurent sous la rubrique Pour la clientèle.
La BCBE évalue les conséquences du changement climatique dans le cadre de sa gestion des risques (cf. Rapport de gestion > Gestion des risques) en s’appuyant sur les initiatives nationales et internationales visant à améliorer les rapports établis sur les risques financiers liés au climat. Ceux-ci sont évalués dans les catégories de risques existantes.
Les risques se rapportant au réseau de sites de la banque ou à la garantie des services bancaires sont étudiés dans le cadre du Business Continuity Management (BCM) et de la gestion de crise, et des plans de poursuite de l’activité sont dûment définis. Les prestations des principaux fournisseurs sont par ailleurs prises en compte.
Le changement climatique offre également des opportunités à la BCBE : les choix de politique énergétique, la hausse des prix de l’énergie et la sensibilisation accrue de la population ouvrent de nouvelles perspectives, notamment en termes de financement (projets visant à accroître l’efficacité énergétique ou liés aux énergies renouvelables) et de produits de placement spécifiques.
À cet égard, l’engagement de longue date en faveur de l’environnement et la politique d’affaires responsable de la BCBE constituent un atout. Ne consommant comparativement que peu d’énergie, la BCBE profite en outre de la redistribution de la taxe incitative sur les combustibles fossiles. La banque affecte ces montants à des mesures de protection du climat, notamment à la compensation ou à la neutralisation de ses émissions de CO2 (cf. Compensation des émissions résiduelles). Pour ce faire, la BCBE a établi un prix interne du CO2 afin de créer une incitation financière à réduire les émissions et de sensibiliser aux coûts engendrés par l’impact environnemental.
La BCBE place les risques financiers liés au climat dans la catégorie des autres risques (« émergents »). Bien qu’ils influencent le profil de risque de la banque, ils ne font actuellement pas partie des risques principaux qui affectent l’activité économique et la stratégie de l’établissement financier à moyen ou long terme.
La BCBE évalue ses risques financiers liés au climat principalement dans le cadre d’un processus qualitatif validé par des spécialistes. Ce processus est supervisé par des équipes mixtes issues des unités Gestion des risques, Développement durable / Gestion de la qualité, Gestion des crédits et Investment Strategy. L’identification des facteurs de risque liés au climat a été réalisée sur la base du modèle du CDP (anciennement « Carbon Disclosure Project »).
Les facteurs de risque sont classés en « risques physiques » (subdivisés en « risques physiques aigus » et « risques physiques chroniques ») ou en « risques de transition » :
Risques physiques aigus
Risques physiques chroniques
Risques de transition
En s’appuyant sur une méthodologie interne, la BCBE examine et évalue chaque facteur de risque en fonction de sa matérialité concernant ses activités commerciales. Elle décrit et évalue le risque inhérent résultant de la combinaison du facteur de risque et de l’activité commerciale. Un profil de risque est établi pour chaque facteur de risque et chaque activité commerciale concernée avec des niveaux d’importance élevée, moyenne, faible ou nulle, pour les horizons temporels suivants : à court terme (jusqu’à 3 ans), à moyen terme (de 3 à 8 ans) et à long terme (plus de 8 ans). Un dépassement critique du nombre de risques d’importance moyenne ou un risque d’importance élevée justifient un profil de risque en dehors du seuil de tolérance. Les résultats sont présentés chaque année dans le rapport « Contrôle des risques ».
Outre cette évaluation qualitative, une première analyse quantitative approfondie du portefeuille de crédits de la BCBE a été réalisée en 2024. Elle a notamment porté sur les opérations de crédit, car celles-ci jouent un rôle capital dans le modèle d’affaires de la BCBE : dans le domaine des risques physiques, des indicateurs ont été utilisés pour estimer d’éventuels dommages causés aux bâtiments en cas d’événement naturel ; dans le domaine des risques de transition, des pertes potentielles ont été calculées dans le cadre d’un scénario de transition. De plus amples détails suivent ci-après.
À l’avenir, la banque prévoit d’utiliser davantage de critères quantitatifs pour évaluer les risques financiers liés au climat. Elle acquiert en permanence de nouvelles connaissances et doit évaluer les avantages et inconvénients de différentes méthodes et approches. À n’en pas douter, de nouvelles méthodes (améliorées) et des analyses supplémentaires seront appliquées à l’avenir. Elles seront évaluées et étendues dans le cadre du processus décrit ci-dessus.
L’évaluation qualitative et partiellement quantitative effectuée ne fait ressortir aucun risque d’une grande importance pour la BCBE. Les risques d’importance moyenne sont décrits ci-après. Ils concernent principalement les réglementations liées à l’adaptation au changement climatique dans les opérations de crédit, les placements et la prévoyance, et en lien avec la réputation de la BCBE.
Les effets du changement climatique, ainsi que les multiples efforts visant à le limiter, présentent plusieurs risques et opportunités pour les établissements financiers. Pour gérer ces risques climatiques, la BCBE, comme d’autres établissements financiers et les autorités de surveillance, doit relever un certain nombre de défis. La matérialité et l’horizon temporel des risques financiers liés au climat sont particulièrement incertains, de même que la politique climatique, et donc les trajectoires de transition propres à chaque secteur économique. De plus, des défis d’ordre technologique ou liés aux données compliquent l’évaluation fiable et la mesure précise des risques financiers liés au climat.
Dans un tel contexte, il est essentiel d’aborder les effets du changement climatique de manière stratégique. La BCBE s’appuie ainsi sur des analyses de compatibilité climatique basées sur des scénarios qui permettent d’évaluer et de quantifier de manière systématique les risques financiers liés au climat en explorant diverses options stratégiques. Ces analyses examinent les effets potentiels sur la stratégie de la BCBE et servent de base à l’élaboration de mesures tactiques, notamment dans le cadre de la planification financière.
Le développement durable constitue depuis de nombreuses années un pilier de la BCBE qui l’a inclus dans sa vision, ses valeurs et ses principes directeurs. En intégrant des objectifs de développement durable dans sa stratégie d’entreprise, son modèle d’affaires et sa planification financière, la BCBE cherche à mettre en avant le développement durable et aspire à jouer un rôle de leader dans ce domaine. Le développement durable est systématiquement pris en compte dans les objectifs stratégiques et la stratégie de la BCBE est clairement orientée vers la durabilité.
La banque définit des axes stratégiques pour que le développement durable et, par conséquent, la responsabilité envers l’environnement, la société et l’entreprise occupent une place importante dans sa stratégie. En tant qu’actionnaire majoritaire de la BCBE, le Canton de Berne attend de la banque qu’elle vise une activité économique totalement neutre en carbone. Cette exigence est inscrite dans la stratégie actionnariale du Canton de Berne et a été renforcée par l’adhésion de la BCBE à la NZBA. La transition vers zéro émission nette constitue un élément central de ces axes stratégiques.
Au cœur de la stratégie axée sur les objectifs climatiques figurent des décisions essentielles liées à la politique d’affaires (offre de produits et de prestations durables, décisions d’investissement, exploration de nouveaux segments d’activité ou catégories de clientèle). L’évaluation de ces aspects en termes de durabilité et de compatibilité climatique est au cœur de l’orientation stratégique et de la politique d’affaires de la BCBE.
Le changement climatique et la contribution de la BCBE afin d’atteindre des objectifs climatiques internationaux influencent à la fois l’orientation stratégique et le développement de la banque. Le risque de subir des pertes financières en raison des risques liés au changement climatique n’est que l’un des aspects de cette problématique. L’analyse des risques ayant conclu que les risques climatiques sont actuellement faibles pour la BCBE, la banque n’a pas procédé à des ajustements stratégiques notables.
Les opportunités et les risques liés au climat sont intégrés dans l’évaluation annuelle des risques. Les réflexions sur le positionnement des affaires dans le domaine du développement durable étayent les analyses stratégiques pour l’avenir et influencent l’orientation opérationnelle de la banque.
Selon l’analyse qualitative et quantitative actuelle et l’état des connaissances en la matière, les opportunités et les risques associés au changement climatique et à la mise en œuvre de mesures pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050 ont un impact faible dans une transition ordonnée (scénario NGFS « Net Zero by 2050 ») et un impact négligeable dans une transition désordonnée vers la neutralité climatique (scénario NGFS « Disorderly Delayed Transition ») sur les opportunités et les risques financiers de la BCBE. Ces effets globalement faibles s’expliquent principalement par le modèle d’affaires de la BCBE, qui repose sur une politique de crédit prudente, fortement ancrée dans le marché hypothécaire régional. Néanmoins, les risques financiers identifiés dans l’analyse sont intégrés et pris en compte dans la planification financière annuelle à moyen terme évolutive, avec un horizon de planification supérieur à trois ans.
Personne ne sait comment le changement climatique évoluera et si les mesures déjà engagées et celles qui le seront à l’avenir permettront de l’atténuer de manière significative. De même, il est impossible de prévoir l’ampleur exacte des risques liés au changement climatique.
Les conséquences des risques physiques et des risques de transition varieront considérablement en fonction de l’évolution des scénarios climatiques définis. Cependant, les analyses réalisées jusqu’à présent montrent que la BCBE est fondamentalement résiliente face au changement climatique. Même si le changement climatique et les risques qui en découlent s’aggravaient, la BCBE serait probablement peu affectée. La BCBE semble plus vulnérable face aux risques de transition, car les risques physiques, à l’exception du risque d’inondation, sont considérés comme faibles et sont actuellement couverts par les assurances bâtiment comme des dommages élémentaires.
Néanmoins, la BCBE serait davantage affectée par les effets des risques climatiques si la transition vers la neutralité carbone se faisait de manière désordonnée plutôt que de manière ordonnée. La BCBE a donc tout intérêt à ce qu’une politique de protection du climat efficace soit mise en place tôt pour limiter les risques de transition, et à ce qu’elle soit renforcée progressivement, si nécessaire.
La BCBE souligne que les analyses de scénarios constituent une méthode en développement qui pose certains problèmes pour établir des projections. En effet, ces projections dépendent de plusieurs hypothèses, qui peuvent, dans une mesure variable, être influencées par la disponibilité des données et l’induction.
Il est important de préserver la biodiversité pour assurer la survie des espèces végétales et animales et conserver des écosystèmes naturels garantissant la qualité de l’eau et de l’air.
L’influence potentielle de la BCBE sur la biodiversité est de nature principalement indirecte, puisqu’elle s’exerce par ses portefeuilles de crédits et de placements. Jusqu’à présent, les critères de biodiversité n’étaient pas explicitement et systématiquement pris en compte dans les processus de crédit et de placement. Ils sont toutefois implicitement intégrés dans la définition des univers de placement de la BCBE (cf. Le développement durable dans toutes les formules de placement de la BCBE) :
Par conséquent, les entreprises qui ont une grande influence sur la biodiversité et qui ont pris (trop) peu de mesures pour minimiser les effets négatifs auront des difficultés à obtenir une note de développement durable qui leur permette d’intégrer l’univers des placements à caractère durable de la BCBE.
Au cours de l’exercice sous revue, la BCBE a initié un dialogue actionnarial dans le domaine de la biodiversité afin de faire valoir son influence en tant qu’investisseur (cf. La BCBE, un investisseur actif).
Dans sa Charte de développement durable, la BCBE a défini les objectifs suivants (vue d’ensemble du degré de réalisation des objectifs, cf. Degré de réalisation des objectifs) :
De plus, au cours de l’exercice sous revue, la BCBE a défini les objectifs suivants :
Le jour de référence pour les valeurs indiquées sous cette rubrique est le 30 septembre.
Tableau Secteurs à forte intensité carbone dans le portefeuille de crédits de la BCBE1
|
Part en pourcentage du portefeuille de crédit |
|
|
2024 |
2023 |
Portefeuille hypothécaire |
|
|
Hypothèques |
91,0% |
91,8% |
Immeubles d’habitation |
68,3% |
69,0% |
Autres immeubles |
22,7% |
22,8% |
Portefeuille des crédits d’entreprise |
|
|
Total des crédits aux entreprises de secteurs à forte intensité carbone |
1,3% |
1,2% |
Énergie |
0,4% |
0,4% |
Pétrole et gaz |
|
|
Charbon |
|
|
Production d’énergie |
0,4% |
0,4% |
Transport |
0,3% |
0,2% |
Transport aérien |
|
|
Transport maritime |
0,0% |
0,0% |
Transport routier |
0,2% |
0,1% |
Transport ferroviaire |
0,1% |
0,1% |
Bâtiment et matériaux |
0,5% |
0,5% |
Métaux et exploitation minière, y c. aluminium, fer et acier |
0,2% |
0,2% |
Produits chimiques |
0,0% |
0,0% |
Matériaux de construction, y c. ciment |
0,1% |
0,1% |
Promotion et gestion immobilières |
0,3% |
0,3% |
Agriculture et sylviculture, denrées alimentaires |
0,2% |
0,1% |
Industrie des boissons |
0,0% |
0,0% |
Agriculture |
0,0% |
0,0% |
Denrées alimentaires |
0,1% |
0,1% |
Sylviculture et produits sylvicoles |
0,1% |
0,0% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
La catégorisation par secteur à forte intensité carbone est basée sur les critères de l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA) et de la Task Force on Climate-Related Financial Disclosure (TCFD). Une répartition précise des secteurs à forte intensité carbone figure dans l’annexe du Rapport sur les émissions financées et les objectifs de net zéro intermédiaires.
La catégorisation du portefeuille de crédits par secteur à forte intensité carbone n’a quasiment pas changé par rapport à l’exercice précédent. Le portefeuille hypothécaire représente toujours la plus grande part du portefeuille de crédits (91 %) et constitue le cœur de métier de la BCBE. Les secteurs à forte intensité carbone ne représentent qu’environ 15 % des crédits d’entreprise.
Tableau Émissions des immeubles d'habitation et des autres immeubles1
|
Unité |
2024 |
2023 |
2022 |
Immeubles d’habitation |
|
|
|
|
Intensité en CO 2 |
kg CO 2 e/m 2 |
27,3 |
30,3 |
29,2 |
|
t CO 2 e/mio de CHF |
7 |
7 |
7 |
Émissions en valeur absolue |
t CO 2 e |
134 818 |
147 722 |
142 477 |
Score PCAF 2 |
|
4,0 |
4,0 |
4,0 |
Autres immeubles |
|
|
|
|
Intensité en CO 2 |
kg CO 2 e/m 2 |
31,6 |
33,7 |
34,5 |
|
t CO 2 e/mio de CHF |
11 |
14 |
13 |
Émissions en valeur absolue |
t CO 2 e |
74 790 |
92 937 |
85 349 |
Score PCAF 2 |
|
4,0 |
4,0 |
4,0 |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 Indique le niveau de qualité des données. Échelle 1-5 (1 = meilleure qualité).
S’agissant des immeubles d’habitation, les données ont pu être améliorées depuis les premières mesures en 2022. La part de chauffages à énergie fossile ayant reculé par rapport à l’exercice précédent, les émissions de CO2 par mètre carré ont également baissé. La trajectoire de réduction visée en 2024 était de 25,4 kilogrammes CO2e par mètre carré.
La Suisse vise la neutralité carbone dans le secteur du bâtiment, notamment. Pour atteindre cet objectif, il faudra intensifier les efforts pour passer à des systèmes de chauffage à énergie renouvelable. La BCBE a élaboré des mesures visant à accroître le taux d’assainissement, ce qui a un impact positif sur les émissions de CO2 et, partant, sur la trajectoire de réduction (cf. myky : pour un logement durable).
Pour les autres immeubles, l’intensité carbone par mètre carré s’est améliorée par rapport à l’exercice précédent, en raison notamment de la diminution de la part de chauffages à énergie fossile. La trajectoire de réduction visée en 2024 était de 31,1 kilogrammes de CO2e par mètre carré.
Pour les autres immeubles également, le passage à des systèmes de chauffages à énergie renouvelable doit être accru afin d’atteindre la neutralité carbone dans le secteur du bâtiment. Dans ce domaine aussi, la BCBE planche sur des mesures pour augmenter le taux d’assainissement.
Tableau Émissions des crédits d'entreprise1
|
Unité |
2024 |
2023 |
2022 |
Crédits d’entreprise |
|
|
|
|
Émissions en valeur absolue (scopes 1 et 2) |
t CO 2 e |
56 848 |
56 032 |
52 105 |
Émissions en valeur absolue (scope 3) |
t CO 2 e |
367 569 |
322 746 |
376 448 |
Score PCAF 3 |
|
4,3 |
4,2 |
4,2 |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 Les valeurs de 2022 et 2023 ont été corrigées, en raison d'une modification des positions sous-jacentes (opérations financières désormais incluses ; cautions désormais exclues).
3 Indique le niveau de qualité des données. Échelle 1-5 (1 = meilleure qualité).
En ce qui concerne les crédits d’entreprise, les valeurs d’émission souffrent d’une grande incertitude d’estimation et peuvent être significativement influencées par certaines valeurs extrêmes. Il en résulte une volatilité élevée des valeurs.
Le jour de référence pour les valeurs indiquées sous cette rubrique est le 30 septembre.
Le tableau suivant fournit un aperçu des chiffres-clés et des indicateurs relatifs aux risques et aux opportunités liés au changement climatique dans les placements (tant pour les placements et participations que pour les fonds BCBE). De plus amples informations figurent ci-après. Outre les chiffres-clés qui reflètent l’état actuel, des indicateurs prospectifs sont également utilisés.
Catégorie |
Chiffre-clé |
Rsiques climatiques (état actuel) |
Note climatique (Carbon Risk Rating) |
Risques transitoires (état actuel) |
Secteurs à forte intensité carbone |
Intensité carbone |
|
Risques transitoires (transition vers zéro émission nette) |
Exposition aux combustibles fossiles et aux énergies renouvelables |
Risques transitoires (transition vers zéro émission nette, compatibilité climatique) |
Objectifs climatiques |
Potentiel de réchauffement planétaire (Implied Temperature Rise) |
|
Opportunités liées au changement climatique |
Contribution à l'ODD 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques) |
La BCBE s’est largement appuyée sur les Swiss Climate Scores pour sélectionner les chiffres-clés pour les risques financiers liés au changement climatique. En Suisse, les Swiss Climate Scores sont considérés comme une référence en matière de transparence concernant la compatibilité climatique et les risques climatiques des placements. La BCBE est soutenue par ISS ESG pour la sélection des chiffres-clés. Les chiffres-clés mentionnés ci-dessous sont majoritairement basés sur les données d’ISS ESG. Lorsque les données d’émission d’ISS ESG ne sont pas disponibles, la BCBE utilise surtout les données de PCAF pour estimer les émissions.
La couverture générale (c’est-à-dire les instruments pouvant être associés) s’élève à 92,7 % pour les placements et participations, et à 98,8 % pour les fonds BCBE.
La BCBE développe sans cesse ses chiffres-clés climatiques. Elle a pour objectifs d’établir des chiffres-clés pertinents et fiables qui l’aident à atteindre ses objectifs climatiques et de gérer et de surveiller les impacts financiers potentiels des risques et opportunités climatiques sur ses affaires. Le cas échéant, elle déduit des mesures pour la gestion de portefeuille.
Tableau Secteurs à forte intensité carbone (placements et participations)1
|
Volume de placement en pourcentage |
Émissions en valeur absolue (t CO 2 ) |
Intensité carbone (t CO 2 /mio de CHF investi) |
|||
|
2024 |
2023 |
2024 |
2023 |
2024 |
2023 |
Total des secteurs à forte intensité carbone 2 |
12,2% |
10,2% |
140 752 |
125 597 |
597 |
498 |
Énergie |
2,3% |
1,7% |
92 898 |
75 581 |
2 114 |
1 827 |
Pétrole et gaz |
|
0,0% |
|
0 |
|
4 904 |
Charbon |
|
|
|
|
|
|
Production d’énergie |
2,3% |
1,7% |
92 898 |
75 581 |
2 114 |
1 827 |
Transport |
5,4% |
5,4% |
8 361 |
8 587 |
80 |
65 |
Transport aérien |
0,0% |
0,0% |
1 037 |
1 338 |
1 513 |
1 424 |
Transport maritime |
0,0% |
0,0% |
269 |
493 |
386 |
604 |
Transport routier |
5,3% |
5,3% |
7 040 |
6 745 |
68 |
51 |
Transport ferroviaire |
0,0% |
0,0% |
15 |
12 |
151 |
188 |
Bâtiment et matériaux |
2,5% |
1,8% |
26 349 |
31 457 |
541 |
702 |
Métaux et exploitation minière, y c. aluminium, fer et acier |
0,8% |
0,5% |
3 647 |
4 505 |
220 |
354 |
Produits chimiques |
0,8% |
0,7% |
6 657 |
8 041 |
451 |
499 |
Matériaux de construction, y c. ciment |
0,3% |
0,2% |
15 659 |
18 708 |
2 407 |
3 308 |
Promotion et gestion immobilières |
0,6% |
0,4% |
386 |
202 |
35 |
20 |
Agriculture et sylviculture, denrées alimentaires |
2,0% |
1,3% |
13 145 |
9 972 |
341 |
299 |
Industrie des boissons |
|
0,1% |
|
420 |
|
242 |
Agriculture |
|
|
|
|
|
|
Denrées alimentaires |
1,9% |
1,3% |
12 985 |
9 516 |
344 |
304 |
Sylviculture et produits sylvicoles |
0,0% |
0,0% |
159 |
35 |
207 |
157 |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 La couverture du portefeuille s'élève à 99,8 %.
La catégorisation par secteur à forte intensité carbone est basée sur les critères de l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA) et de la Task Force on Climate-Related Financial Disclosure (TCFD). Une répartition précise des secteurs à forte intensité carbone figure dans l’annexe du Rapport sur les émissions financées et les objectifs de net zéro intermédiaires. Les émissions englobent les scopes 1 à 3.
Le volume de placement en pourcentage correspond à la part du volume de placement dans les secteurs indiqués dans le volume global (hors doublons, aux prix du marché) de 2,5 milliards de francs au 30 septembre 2023 et de 2,5 milliards de francs au 30 septembre 2024 et couvre les placements et les participations en compte propre.
Tableau Secteurs à forte intensité carbone (fonds BCBE)1
|
Volume de placement en pourcentage |
Émissions en valeur absolue (t CO 2 ) |
Intensité carbone (t CO 2 /mio de CHF investi) |
|||
|
2024 |
2023 |
2024 |
2023 |
2024 |
2023 |
Total des secteurs à forte intensité carbone 2 |
16,3% |
16,2% |
473 309 |
557 640 |
766 |
961 |
Énergie |
3,0% |
3,9% |
198 397 |
271 825 |
1 760 |
1 971 |
Pétrole et gaz |
0,1% |
0,1% |
19 012 |
9 642 |
3 670 |
3 277 |
Charbon |
0,0% |
0,0% |
6 384 |
4 615 |
4 266 |
3 308 |
Production d’énergie |
2,8% |
3,7% |
173 002 |
257 568 |
1 631 |
1 928 |
Transport |
1,1% |
1,6% |
10 001 |
17 405 |
231 |
307 |
Transport aérien |
0,0% |
0,0% |
450 |
580 |
1 250 |
848 |
Transport maritime |
0,2% |
0,2% |
2 865 |
6 854 |
452 |
978 |
Transport routier |
0,2% |
0,4% |
2 103 |
3 395 |
227 |
219 |
Transport ferroviaire |
0,7% |
0,9% |
4 582 |
6 576 |
168 |
196 |
Bâtiment et matériaux |
6,5% |
5,6% |
171 769 |
188 874 |
699 |
949 |
Métaux et exploitation minière, y c. aluminium, fer et acier |
1,7% |
1,3% |
32 595 |
35 100 |
512 |
745 |
Produits chimiques |
2,0% |
1,7% |
37 847 |
61 818 |
507 |
1 022 |
Matériaux de construction, y c. ciment |
1,2% |
0,8% |
98 951 |
89 621 |
2 190 |
3 115 |
Promotion et gestion immobilières |
1,6% |
1,8% |
2 376 |
2 334 |
38 |
37 |
Agriculture et sylviculture, denrées alimentaires |
5,7% |
5,2% |
93 141 |
79 537 |
431 |
427 |
Industrie des boissons |
0,2% |
0,4% |
2 126 |
3 058 |
284 |
246 |
Agriculture |
0,0% |
0,0% |
770 |
104 |
3 282 |
1 499 |
Denrées alimentaires |
4,8% |
4,2% |
77 252 |
63 273 |
427 |
425 |
Sylviculture et produits sylvicoles |
0,7% |
0,7% |
12 993 |
13 102 |
473 |
522 |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 La couverture du portefeuille s'élève à 97,8 %.
Les explications à propos de la catégorisation par secteur à forte intensité carbone figurent plus haut.
Le volume de placement en pourcentage correspond à la part du volume de placement dans les secteurs indiqués dans le volume global (hors doublons, aux prix du marché) de 3,6 milliards de francs au 30 septembre 2023 et de 3,8 milliards de francs au 30 septembre 2024 et couvre tous les fonds BCBE.
Tableau Note climatique (Carbon Risk Rating)1
|
Unité |
2024 |
Placements et participations |
|
|
Note climatique (Carbon Risk Rating) totale |
|
49,6 |
Note climatique non disponible |
% |
8% |
Mauvaise gestion climatique (note entre 0 et 24,9) |
% |
0% |
Gestion climatique moyenne à bonne (note entre 25 et 49,9) |
% |
78% |
Très bonne gestion climatique (note supérieure à 50) |
% |
14% |
Fonds BCBE |
|
|
Note climatique (Carbon Risk Rating) totale |
|
54,9 |
Note climatique non disponible |
% |
11% |
Mauvaise gestion climatique (note entre 0 et 24,9) |
% |
1% |
Gestion climatique moyenne à bonne (note entre 25 et 49,9) |
% |
32% |
Très bonne gestion climatique (note supérieure à 50) |
% |
56% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
La note climatique (Carbon Risk Rating) indique dans quelle mesure les émetteurs prennent en compte le thème du climat dans leurs activités, réduisent au minimum les risques en la matière et se positionnent s’agissant dans le processus de transition vers une économie respectueuse de l’environnement. La note va de 0 à 100, une note entre 0 et 24,9 indiquant une faible performance en gestion climatique, une note entre 25 et 49,9, une performance moyenne à bonne, et une note supérieure ou égale à 50, une très bonne performance. La note climatique moyenne s’élève à 49,6 % pour les placements et participations, et à 54,9 % pour les fonds BCBE.
L’univers de placement est défini en tenant compte de la note climatique. Les émetteurs affichant une note médiocre (<25) sont en principe exclus de l’univers de placement de la BCBE, sauf s’ils passent avec succès une analyse de durabilité approfondie.
Tableau Intensité carbone1
|
Unité |
2024 |
Placements et participations 2 |
|
|
Empreinte carbone (scopes 1 et 2) |
|
9,0 |
Empreinte carbone (scope 3) |
|
103,5 |
Intensité carbone (scopes 1 et 2) |
|
18,0 |
Intensité carbone (scope 3) |
|
362,8 |
Fonds BCBE 3 |
|
|
Empreinte carbone (scopes 1 et 2) |
|
34,5 |
Empreinte carbone (scope 3) |
|
332,1 |
Intensité carbone (scopes 1 et 2) |
|
67,2 |
Intensité carbone (scope 3) |
|
750 |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 La couverture du portefeuille s'élève à 99,8 % pour l'empreinte carbone et à 99,1 % pour l'intensité carbone.
3 La couverture du portefeuille s'élève à 98,7 % pour l'empreinte carbone et à 95,0 % pour l'intensité carbone.
L’empreinte carbone est la somme des émissions de gaz à effet de serre des entreprises figurant dans les placements et les participations ou dans les fonds de la BCBE en fonction de leur poids dans le portefeuille.
La proportion des émissions est le résultat du rapport entre les émissions financées du portefeuille et la part totale du chiffre d’affaires attribuée au portefeuille. La prise en compte du chiffre d’affaires permet de corriger l’indicateur de la taille de l’entreprise.
Tableau Exposition aux combustibles fossiles et aux énergies renouvelables1
|
Unité |
2024 |
Placements et participations 2 |
|
|
Part du portefeuille investie dans des entreprises actives dans le secteur du charbon |
% |
0,8% |
Part du portefeuille investie dans des entreprises actives dans le secteur d'autres combustibles fossiles |
% |
2,4% |
Part du chiffre d'affaires du portefeuille investie dans le secteur des énergies renouvelables |
% |
0,1% |
Fonds BCBE 3 |
|
|
Part du portefeuille investie dans des entreprises actives dans le secteur du charbon |
% |
0,8% |
Part du portefeuille investie dans des entreprises actives dans le secteur d'autres combustibles fossiles |
% |
8,1% |
Part du chiffre d'affaires du portefeuille investie dans le secteur des énergies renouvelables |
% |
0,6% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 La couverture du portefeuille s'élève à 99,1 %.
3 La couverture du portefeuille s'élève à 96,1 %.
Les milieux scientifiques s’accordent sur la nécessité de sortir du charbon et, de manière générale, des combustibles fossiles ainsi que d’investir dans les énergies renouvelables pour faciliter la transition vers le zéro net. Les activités concernées englobent l’ensemble de la chaîne de création de valeur et vont de l’exploration, de l’exploitation minière, de l’extraction, de la production, de la transformation, du stockage et du raffinage à la distribution, au transport, au stockage et au commerce. Lorsqu’une entreprise est classée comme exposée, la valeur totale de l’entreprise dans le portefeuille doit être déclarée.
L’énergie renouvelable est une forme d’énergie issue de sources ou de processus naturels qui se régénèrent en permanence. Les types d’énergie les plus connus sont l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie géothermique, l’énergie hydraulique et la biomasse. Lorsqu’une entreprise génère des revenus liés aux énergies renouvelables (par exemple, des produits, des services, des projets d’infrastructure favorisant le développement, la distribution ou la production d’énergies renouvelables), une méthode d’agrégation basée sur une moyenne pondérée par la valeur de marché, calculée à partir des revenus des entreprises du portefeuille, est appliquée.
Tableau Objectifs climatiques1, 2
|
Unité |
2024 |
Placements et participations |
|
|
Aucun objectif climatique |
% |
39% |
Objectif climatique pas ambitieux |
% |
7% |
Objectif climatique disponible (total, déterminé et approuvé par SBTi) |
% |
54% |
Objectif climatique ambitieux |
% |
5% |
Déterminé par SBTi |
% |
12% |
Approuvé par SBTi |
% |
38% |
Fonds BCBE |
|
|
Aucun objectif climatique |
% |
14% |
Objectif climatique pas ambitieux |
% |
19% |
Objectif climatique disponible (total, déterminé et approuvé par SBTi) |
% |
67% |
Objectif climatique ambitieux |
% |
11% |
Déterminé par SBTi |
% |
14% |
Approuvé par SBTi |
% |
42% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 L'évaluation de l'adéquation des objectifs de décarbonation d'une entreprise figurant dans le portefeuille est effectuée sur la base des données d'ISS ESG, qui distinguent les caractéristiques suivantes : aucun objectif climatique, objectif climatique pas ambitieux, objectif climatique ambitieux, objectif climatique conforme à la Science Based Target Initiative (SBTi) (déterminé ou approuvé par SBTi). La BCBE estime que les exigences sont satisfaites (objectif climatique disponible) lorsqu'une entreprise a défini un objectif climatique ambitieux ou un objectif climatique conforme à SBTi.
Le tableau ci-dessus comprend des actions et des obligations d’entreprises cotées en Bourse.
Un nombre croissant d’entreprises s’engage à atteindre zéro émission nette et formule des objectifs intermédiaires pour y parvenir. L’efficacité de ces engagements dépend de la crédibilité, du fondement scientifique et de la transparence des objectifs intermédiaires.
Au cours de l’exercice sous revue, la BCBE a fixé les objectifs suivants : d’ici à 2030, 70 % des entreprises figurant dans le portefeuille des placements en compte propre et des participations en compte propre, ainsi que 80 % des entreprises figurant dans les portefeuilles des fonds de la BCBE doivent avoir arrêté des objectifs climatiques.
Tableau Potentiel de réchauffement global (Implied Temperature Rise)1
|
Unité |
2024 |
Placements et participations 2 |
|
|
Hausse implicite de la température pondérée par les émissions financées |
°C |
1,7 |
Part d'entreprises dont la hausse implicite de la température est supérieure à 2 |
% |
0,6% |
Fonds BCBE 3 |
|
|
Hausse implicite de la température pondérée par les émissions financées |
°C |
1,9 |
Part d'entreprises dont la hausse implicite de la température est supérieure à 2 |
% |
6,6% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
2 La couverture du portefeuille s'élève à 98,2 %.
3 La couverture du portefeuille s'élève à 84,9 %.
Il s’agit de l’ampleur du réchauffement planétaire qui se produirait si l’économie mondiale se fixait les mêmes ambitions que les entreprises du portefeuille. Les scénarios climatiques utilisés sont des estimations de l’évolution future du climat. Ils sont élaborés au moyen de modèles climatiques et d’hypothèses sur les futures émissions de gaz à effet de serre. Ils incluent des actions et des obligations d’entreprises.
Tableau ODD 13 : mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques1
|
Unité |
2024 |
Placements et participations |
|
|
Contribution nettement positive |
% |
3% |
Contribution positive limitée |
% |
11% |
Aucun impact (manifeste) |
% |
1% |
Contribution négative limitée |
% |
85% |
Contribution nettement négative |
% |
0% |
Données manquantes |
% |
1% |
Fonds BCBE |
|
|
Contribution nettement positive |
% |
8% |
Contribution positive limitée |
% |
63% |
Aucun impact (manifeste) |
% |
2% |
Contribution négative limitée |
% |
22% |
Contribution nettement négative |
% |
0% |
Données manquantes |
% |
4% |
1 Tous les indicateurs de l'exercice 2024 figurant dans ce tableau ont été contrôlés par PwC. Le rapport de contrôle est disponible à l'adresse https://report.bekb.ch/2024/fr/externe-pruefung
Il détaille dans quelle mesure les entreprises investies contribuent à l’objectif de développement durable (ODD) 13 des Nations Unies (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques). Cette contribution peut se manifester, d’une part, par des pratiques commerciales et, d’autre part, par l’utilisation des produits et prestations qu’elles proposent.