Réduire et compenser son impact environnemental en privilégiant des alternatives respectueuses de l’environnement, telle est l’approche de la BCBE. Grâce à son engagement de longue date en faveur de l’environnement, la BCBE a réduit les émissions générées par son activité bancaire de plus de moitié au cours des vingt dernières années.
Outre les répercussions qu’une banque a sur l’environnement au travers de ses services financiers (crédits et placements en l’occurrence), l’activité bancaire joue également un rôle, quoique nettement moins pertinent. Ces répercussions se manifestent tant directement (par exemple émissions liées à la consommation d’énergie sur les sites de la banque ou déplacements professionnels du personnel) qu’indirectement dans des processus en amont et en aval (par exemple émissions générées lors de la fabrication des produits et services achetés ou par les déchets et les eaux usées).
Les fluctuations dans la disponibilité de l’électricité, de la chaleur et des matériaux ainsi que leur prix influencent la stabilité de l’activité bancaire ainsi que la structure des coûts. En outre, la gestion environnementale peut avoir un impact sur la réputation d’une banque.
La gestion environnementale de la banque est certifiée ISO 14001 depuis 2004. En 1995 déjà, la BCBE avait élaboré un concept de rationalisation de l’utilisation des ressources énergétiques. Depuis, elle encourage systématiquement les économies d’énergie et de ressources naturelles, notamment dans la consommation de papier et d’électricité, dans le traitement des déchets et dans le trafic professionnel.
Durant l’exercice sous revue, la BCBE a défini, outre des objectifs intermédiaires de zéro émission nette dans les domaines des crédits et des placements (cf. Zéro émission nette), un objectif intermédiaire de zéro émission nette fondé sur des données scientifiques pour ses propres émissions opérationnelles à l’horizon 2030 (cf. Objectifs et chiffres-clés). Elle entend atteindre ce dernier en remplaçant les systèmes de chauffage au mazout et au gaz sur les sites de la BCBE et en passant des véhicules à essence et diesel à des véhicules électriques. Des informations complémentaires à ce sujet figurent dans la feuille de route de zéro émission nette pour l’écologie d’entreprise.
14001
gestion environnementale
certifiée ISO depuis 2004
Les mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique seront mises en œuvre dans le respect de la convention d’objectifs volontaire signée avec l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC), qui en assurera la supervision (cf. Affiliations et initiatives).
En 2022, la BCBE a par ailleurs rejoint l’Initiative économies d’énergie de la Confédération et a mis en œuvre des mesures d’économie de façon proactive. La BCBE a sensibilisé son personnel à l’utilisation de l’énergie et a également réduit l’éclairage des vitrines et des enseignes lumineuses, adapté les heures d’exploitation des systèmes de ventilation et d’éclairage, et abaissé la température ambiante sur ses sites. Ces mesures ont été poursuivies au cours de l’exercice sous revue et adaptées ponctuellement.
Chaque année, la BCBE publie l’évolution des indicateurs environnementaux dans son bilan écologique. Celui-ci est établi conformément aux normes usuelles de la branche, les standards de l’Association pour le management de l’environnement et la pérennité dans les établissements financiers (Verein für Umweltmanagement und Nachhaltigkeit in Finanzinstituten e. V. [VfU]) et le Greenhouse Gas Protocol. Les émissions des gaz à effet de serre sont exprimées en équivalent CO2.
Cela fait plus de 20 ans que la BCBE établit chaque année un bilan écologique.
Le bilan écologique couvre la BCBE dans son ensemble ainsi que sa filiale aity SA (100 % du personnel). Les données qui ne sont pas à disposition pour l’ensemble de la banque (chaleur, eau et déchets) sont recueillies dans le système de référence de la BCBE selon un haut degré qualitatif, puis extrapolées. Ce système tient compte des deux bâtiments principaux ainsi que des huit sites les plus grands.
Le bilan écologique de la BCBE prend aussi en compte la consommation des partenaires externes suivants :
La méthodologie du bilan écologique n’a fait l’objet d’aucune modification entre l’exercice précédent et l’exercice sous revue.
Pour le calcul des émissions de l’exercice 2024, la version la plus récente des standards VfU a été utilisée (version 2024, avec des facteurs d’émission des gaz à effet de serre à jour conformément à ecoinvent 3.10). Cette version inclut également la consommation d’électricité en télétravail, qui représente près de 5 tonnes de CO2. Il convient de noter que l’actualisation des facteurs d’émission (utilisation de la version 2024 à la place de la version 2018 des standards VfU) a fait ressortir une augmentation des émissions de 45 tonnes de CO2. Les facteurs d’émission concernés sont principalement le gaz naturel, le mazout, l’essence et le diesel ainsi que le chauffage à distance fonctionnant au gaz naturel ou au bois. En revanche, le facteur d’émission du papier recyclé a été fortement réduit
Le bilan écologique a été contrôlé par Swiss Climate AG, Berne, conformément à la norme d’audit AA1000 (cf. Audit externe > Attestation de vérification).
La consommation d’électricité de la BCBE a été réduite de 22 % entre 2015 et 2019, puis de 8 % supplémentaires entre 2019 et 2024. Cette baisse a été possible malgré l’intégration de la consommation d’électricité des deux centres de calcul (environ 1,6 gigawattheure en 2024) dans le bilan écologique depuis 2022.
Les améliorations apportées en 2023 aux installations dans les deux bâtiments principaux de la banque ont permis à elles seules de réaliser une économie d’énergie de près de 1 gigawattheure par an.
Depuis 2013, la banque consomme uniquement de l’électricité provenant d’énergie renouvelable.
Les économies réalisées au fil des ans sont dues à la mise hors service de plusieurs serveurs et systèmes informatiques liée à l’externalisation du centre de calcul, à l’optimisation et au remplacement partiel des systèmes de ventilation et de réfrigération ainsi qu’à l’installation d’éclairages LED.
Par ailleurs, la BCBE a mis en place un concept d’impression qui prévoit d’utiliser uniquement quatre modèles d’imprimantes différents qui consomment nettement moins d’électricité que les anciens appareils. En outre, le nombre d’imprimantes a été fortement réduit. Les anciens appareils ont été mis à la disposition d’une fondation d’utilité publique qui les a révisés.
Depuis 2013, la BCBE n’achète que de l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable et essentiellement de l’énergie hydraulique. Elle installe des panneaux solaires sur ses bâtiments, lorsque cela est possible et judicieux, et utilise l’électricité ainsi produite. C’est notamment le cas à Tavannes et à Gstaad. Ce sera au tour d’autres sites ces prochaines années.
En 2020, sept bornes de recharge pour véhicules électriques pour lesquelles la BCBE a signé un contrat avec la société MOVE Mobility SA ont été installées au centre d’exploitation de Berne-Liebefeld. Les bornes sont utilisées par la banque pour recharger les véhicules de l’entreprise, mais elles sont également à la disposition de ses visiteurs et de son personnel.
Entre 2015 et 2019, la consommation de chaleur a pu être réduite de 27 %. Cette tendance s’est poursuivie entre 2019 et 2024 sur les sites de la BCBE (sauf au centre d’exploitation de Liebefeld), où la consommation a encore diminué de 16 %. En revanche, la consommation du centre d’exploitation a pratiquement quintuplé pendant la même période. En conséquence, la consommation de chaleur totale a augmenté de 7 % en 2024 par rapport à 2019.
Cette hausse s’explique par le concept énergétique du centre d’exploitation de Berne-Liebefeld, qui se trouve dans une phase transitoire : jusqu’à l’automne 2021, le bâtiment était chauffé et refroidi grâce à la chaleur dégagée par le centre de calcul ; le chauffage à mazout était utilisé uniquement pour combler un éventuel manque. Le centre de calcul ayant été déplacé, cette source de chaleur n’est plus disponible. La BCBE s’efforce de trouver une solution utilisant des énergies renouvelables. En outre, elle poursuit le développement d'un réseau de chauffage à distance en collaboration avec des fournisseurs d’énergie et la commune.
Au cours des dernières années, la BCBE a adapté tous ses sites aux besoins de la clientèle et appliqué des concepts d’aménagement modernes. Cela a transformé l’aspect et la fonctionnalité des sites : aujourd’hui, l’accent est mis davantage sur la relation client et le conseil. Ces transformations ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux, de revoir l’éclairage et les installations de technique du bâtiment et de diminuer les surfaces affectées à la banque, ce qui a eu pour effet de réduire les besoins de chauffage des sites.
75 %
de l’énergie consommée provient de sources renouvelables
En 2024, le trafic professionnel a diminué de 32 % par rapport à 2019, après avoir baissé de 9 % entre 2015 et 2019.
Depuis 2014, la BCBE utilise exclusivement des véhicules de la classe d’efficacité énergétique A et utilise une voiture électrique pour assurer les transports entre les sites principaux de Berne (place Fédérale et Berne-Liebefeld). Elle remplace progressivement ses véhicules diesel par des voitures électriques. La flotte devrait être entièrement électrique d’ici à 2030.
La flotte de véhicules sera entièrement électrique.
Au cours des dernières années, la flotte a été réduite à une vingtaine de véhicules (recours au covoiturage au lieu de véhicules personnels) et, dans les services de courrier, le rythme de livraison et le plan des itinéraires sont continuellement améliorés. En outre, la BCBE promeut l’utilisation des transports publics (principe fondamental du règlement interne sur les frais).
La consommation de papier de la BCBE a diminué de 33 % en 2024, par rapport à 2019, après avoir baissé de 26 % entre 2015 et 2019.
La réduction continue de la consommation de papier est le fruit d’améliorations apportées à la mise en page et à l’impression des relevés de compte ainsi qu’à la gestion électronique des comptes et dépôts au moyen de l’e-banking (e-compte). De plus, d’importantes économies de papier ont été réalisées pour les brochures destinées à la clientèle, les mailings et le papier d’impression. S’agissant des opérations au guichet, les justificatifs ne sont imprimés qu’à la demande expresse des clientes et clients.
La BCBE utilise un papier recyclé particulièrement respectueux de l’environnement.
Jusqu’en 2020, la BCBE utilisait du papier en fibres vierges provenant de forêts gérées de manière durable. Le papier recyclé ayant une empreinte sur l’environnement bien plus faible que le papier en fibres vierges, la BCBE a commencé petit à petit, en 2020, à utiliser du papier recyclé. Elle a choisi de privilégier le papier « Refutura », qui dispose du label de qualité « Ange bleu » et remplit ainsi les exigences environnementales les plus strictes.
La BCBE a réduit de 28 % le volume de ses déchets entre 2015 et 2019, puis de 31 % supplémentaires entre 2019 et 2024, bien que les déchets de la société aity SA soient aussi pris en compte dans le bilan écologique de la BCBE depuis 2022.
La BCBE produit principalement des déchets en papier (dossiers et vieux papier) ainsi que des ordures ménagères. Durant l’exercice sous revue, 66 % des déchets ont été recyclés. Le tri systématique se poursuit ; des points de recyclage sont disponibles à cet effet sur les plus grands sites. Depuis 2020, la BCBE utilise des verres ou des gobelets en papier en lieu et place de gobelets en plastique. Sont considérés comme des déchets spéciaux les composants non recyclés de déchets électriques et électroniques ainsi que les batteries. Ceux-ci sont éliminés selon les règles en vigueur par des entreprises spécialisées.
Les anciens appareils informatiques ne sont pas jetés mais recyclés : la BCBE les donne à la Fondation pour l’intégration professionnelle (GEWA). Depuis 2019, elle lui a livré quelque 390 imprimantes, 270 écrans et 2730 ordinateurs portables et de bureau. GEWA prépare les appareils afin qu’ils puissent être revendus. Ce faisant, elle prolonge leur durée de vie et réduit le gaspillage des ressources. De plus, elle contribue à fournir un travail utile à des personnes qui, après une période difficile, cherchent à réintégrer le marché du travail.
>3300
anciens appareils informatiques ont été recyclés.
Lorsqu’elle a modernisé ses sites, la BCBE a veillé à réutiliser différents éléments de construction et matériaux : les luminaires, les matériaux de plafond et autres qui ne pouvaient pas être réutilisés dans les zones clientèle sont à présent employés dans les zones réservées au personnel. La BCBE employait depuis les années 1990 des systèmes modulaires USM Haller et des meubles de qualité en bois et en métal. Le mobilier USM Haller qui n’était plus utilisé a été transformé en meubles de rangement et les bureaux réglables en hauteur, âgés de vingt ans, ont été remis en état.
Les équipements devenus superflus (meubles ou éléments de construction, par exemple) ne sont pas éliminés mais, dans la mesure du possible, donnés à des organisations à but non lucratif qui les recyclent et les revendent.
Le développement durable se manifeste aussi dans les moyens de paiement. Les cartes Debit Mastercard que la BCBE émet depuis 2023 sont produites avec un matériau écologique : elles ne sont pas en plastique (PVC) mais en PLA, un bioplastique biodégradable à base de maïs.
Entre 2015 et 2019, la BCBE a pu réduire sa consommation d’eau de 11 %. Celle-ci est ensuite restée stable entre 2019 et 2024. Le recours à une méthode plus pointue de relevé des données au sein du centre d’exploitation de Berne-Liebefeld explique le fait que la diminution de la consommation d’eau n’a pas pu être poursuivie.
La totalité des sites de la BCBE est reliée au système local d’approvisionnement en eau ainsi qu’à des stations locales d’épuration des eaux usées. Hormis les effluents des bâtiments de la BCBE et ceux des systèmes de refroidissement, la banque ne rejette pas d’eaux usées.
Les pertes de liquide de refroidissement des installations de climatisation sont soumises à des variations annuelles qui sont difficilement influençables. Même s’il est entretenu régulièrement, un appareil peut présenter un défaut susceptible de provoquer une perte de liquide de refroidissement. En 2024, près de 29 kilogrammes de liquide de refroidissement se sont échappés (contre 5 kilogrammes en 2019).
Entre 2015 et 2019, la BCBE a diminué ses émissions de gaz à effet de serre (scopes 1, 2 et 3) de 25 %. Elle les a réduites jusqu’en 2021, avant de les voir remonter. Au total, elles ont crû de 47 tonnes entre 2019 et 2024, ce qui correspond à une progression de 4 %.
Cette hausse est due principalement aux facteurs suivants :
Sans prendre en compte ces quatre effets inévitables, les émissions de gaz à effet de serre ont décru de 270 tonnes entre 2019 et 2024, soit de 26 %.
Ces effets, qui ont entraîné une hausse des émissions de CO2, s’opposent à l’engagement de longue date de la BCBE en faveur de l’environnement. La banque entend continuer à appliquer des mesures de réduction des émissions afin d’éviter une croissance plus marquée. Elle est néanmoins parvenue à faire baisser les émissions de CO2 causées par sa consommation d’électricité et de papier et par son trafic professionnel de près de 180 tonnes entre 2019 et 2024.
Depuis 2013, la banque consomme uniquement de l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable. Elle accroît constamment l’efficacité énergétique de ses bâtiments, par exemple en améliorant l’isolation de l’enveloppe des bâtiments, en remplaçant des fenêtres, en optimisant les éclairages, les serveurs, les systèmes de technique des bâtiments et de ventilation ou en installant des panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques.
Initiatives complémentaires : l’utilisation de véhicules à faibles émissions et le passage progressif à des véhicules électriques, la modernisation des distributeurs automatiques de billets et le remplacement des anciens ascenseurs, chauffages et tableaux de distribution électrique.
22 %
d’émissions de CO2
en moins par rapport à 2015
Pour les prestataires de services financiers, lesdites émissions financées, à savoir les émissions de gaz à effet de serre financées par des crédits et des investissements, doivent également être prises en compte. Plus d’informations à ce sujet sous la rubrique Changement climatique.
Depuis 2011, la BCBE compense, voire neutralise, toutes les émissions de gaz à effet de serre résiduelles opérationnelles dans son propre espace économique. À cet effet, la BCBE soutient des projets menés dans les cantons de Berne et de Soleure qui visent à réduire les émissions de CO2 ou à les éliminer de manière permanente de l’atmosphère. Elle contribue ainsi à la protection du climat et au maintien de l’emploi dans la région.
En 2023, la BCBE a conclu une coopération avec la start-up bernoise Neustark dans le but de promouvoir des technologies nouvelles permettant le stockage du CO2 dans du béton recyclé. Cela devrait permettre d’éliminer 1000 tonnes de CO2 de l’atmosphère dans l’espace économique de la BCBE d’ici dix ans.
Neustark est la première entreprise au monde à commercialiser un procédé permettant l’élimination du carbone par minéralisation dans le béton de démolition. Elle a mis en place pour cela un réseau de sites de stockage. Les 100 tonnes de CO2 d’émissions liées à ses activités que la BCBE fera éliminer chaque année à partir de 2024 sont les émissions résiduelles estimées qui sont inévitables pour la BCBE et ne pourront pas être abaissées à l’avenir.
16 502
tonnes de CO2
compensées depuis 2011 dans son propre espace économique
Neustark a permis de neutraliser 100 tonnes de CO2 émises en 2024. Les certificats pour l’extraction du dioxyde de carbone (EDC, ou carbon dioxide removal en anglais) seront établis à l’automne 2025. Les autres émissions de l’année 2024 ont été compensées par des installations de biogaz. D’énormes quantités de fumiers et de déjections animales sont produites dans les exploitations agricoles et libèrent du méthane lors de la fermentation. Grâce à un projet soutenu par la BCBE, de petites installations de biogaz qui exploitent et contrôlent les processus de fermentation sont fournies à des agriculteurs innovants. Ces installations permettent alors de collecter le méthane produit et de l’utiliser sous forme de biogaz, qui peut être converti en électricité ou en chaleur.
Dans sa Charte de développement durable, la BCBE a défini les objectifs suivants (vue d’ensemble du degré de réalisation des objectifs, cf. Degré de réalisation des objectifs) :
De plus, au cours de l’exercice sous revue, la BCBE a défini l’objectif suivant en se fondant sur des données scientifiques :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Évolution 7 |
||
GRI |
ApME |
Indicateurs |
Unité |
2024 |
2023 |
2022 |
2021 |
2020 |
2019 |
2019 à 2024 |
2015 à 2019 |
2011 à 2015 |
|
|
Émissions à effet de serre |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
305-5 |
7 |
Total Scopes (ApME) 1 |
t |
1 111 |
1 105 |
1 153 |
1 002 |
1 005 |
1 064 |
+4% |
–25% |
–12% |
305-1 |
7a |
– directes (Scope 1) 2 |
t |
570 |
601 |
616 |
475 |
428 |
435 |
|
|
|
305-2 |
7b |
– indirectes (Scope 2) 3 |
t |
36 |
44 |
46 |
60 |
51 |
53 |
|
|
|
305-3 |
7c |
– « autres » indirectes (Scope 3) 4 |
t |
505 |
460 |
490 |
467 |
526 |
576 |
|
|
|
|
|
Total Scope 1 et Scope 2 |
t |
606 |
645 |
663 |
535 |
479 |
488 |
|
|
|
|
7 |
Total source (ApME) 1 |
t |
1 111 |
1 105 |
1 153 |
1 002 |
1 005 |
1 064 |
|
|
|
– Électricité |
t |
44 |
43 |
48 |
44 |
67 |
68 |
|
|
|
||
– Chaleur |
t |
716 |
667 |
598 |
585 |
527 |
548 |
|
|
|
||
– Trafic professionnel |
t |
157 |
139 |
155 |
151 |
188 |
224 |
|
|
|
||
– Papier |
t |
88 |
129 |
157 |
158 |
185 |
183 |
|
|
|
||
– Eau |
t |
3 |
6 |
4 |
4 |
5 |
5 |
|
|
|
||
– Déchets |
t |
22 |
36 |
38 |
20 |
22 |
27 |
|
|
|
||
– Pertes de liquides de refroidissement et d’agents d’extinction |
t |
81 |
85 |
153 |
39 |
11 |
8 |
|
|
|
||
305-4 |
GES par collaborateur 5 |
kg |
860 |
902 |
985 |
988 |
987 |
1 050 |
–18% |
–19% |
–2% |
|
305-4 |
GES par million de la somme du bilan 6 |
kg |
27 |
28 |
29 |
26 |
28 |
32 |
–15% |
–36% |
–21% |
1 Émissions de gaz à effet de serre exprimées en équivalent CO2 ; tous les facteurs d’émission utilisés respectent les standards ApME (version 2018 pour les exercices 2019 à 2023 ; version 2024 pour l'exercice 2024).
2 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre directement causées par l’entreprise et pouvant être contrôlées : émissions issues de la combustion d’énergies fossiles dans les bâtiments de la BCBE ou de la combustion des moteurs à essence/diesel des voitures de service de la BCBE ou dues à des pertes de liquide de refroidissement.
3 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre qui sont générées par le fournisseur d’énergie externe pour approvisionner une entreprise en énergie (market-based) : à la BCBE, il s’agit des émissions issues de la mise à disposition de la chaleur à distance.
4 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre causées par l’activité d’une entreprise mais générées en amont ou en aval : à la BCBE, il s’agit des émissions issues des acquisitions de biens (papier, eau), des déchets, des déplacements professionnels, des étapes préliminaires à la mise à disposition de l’énergie dans les centrales, ainsi que des pertes de distribution et de transformation d’électricité. Ne sont pas prises en compte les émissions causées par les trajets des membres du personnel pendulaires de la BCBE, étant donné que le choix du moyen de transport est personnel et que les collaboratrices et collaborateurs en assument l’ensemble des frais. Cela explique également le fait que les trajets des pendulaires ne sont que facultatifs dans le mode de calcul de l’ApME.
5 Émissions totales de gaz à effet de serre de la BCBE (Scopes 1, 2 et 3) divisées par le nombre d’équivalents plein temps (jusqu’en 2021 : BCBE ; dès 2022 : BCBE et aity SA).
6 Émissions totales de gaz à effet de serre de la BCBE (Scopes 1, 2 et 3) divisées par la somme du bilan de la banque.
7 Correspond aux périodes antérieures à la Charte de développement durable et au résultat à mi-parcours de la Charte de développement durable 2025.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Évolution 1 |
||
GRI |
ApME |
Indicateurs |
Unité |
2024 |
2023 |
2022 |
2021 |
2020 |
2019 |
2019 à 2024 |
2015 à 2019 |
2011 à 2015 |
|
|
Consommation d’énergie |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Consommation d’énergie au sein de la BCBE |
kWh |
8 348 400 |
8 752 984 |
9 395 246 |
8 821 008 |
8 417 749 |
8 739 259 |
|
|
|
– Consommation des véhicules de service |
kWh |
100 433 |
97 300 |
129 424 |
137 433 |
199 646 |
189 440 |
|
|
|
||
1 |
– Consommation des bâtiments |
kWh |
8 247 967 |
8 655 683 |
9 265 821 |
8 683 575 |
8 218 103 |
8 549 819 |
–4% |
–24% |
–20% |
|
1a |
– Électricité |
kWh |
5 514 599 |
5 963 016 |
6 727 762 |
5 985 225 |
5 820 474 |
6 000 189 |
–8% |
–22% |
–27% |
|
1b/c |
– Chaleur |
kWh |
2 733 368 |
2 692 667 |
2 538 059 |
2 698 350 |
2 397 629 |
2 549 631 |
+7% |
–27% |
+3% |
|
1c |
– Énergies renouvelables |
kWh |
782 611 |
647 465 |
694 715 |
895 704 |
761 727 |
846 428 |
|
|
|
|
1b |
– Combustibles fossiles |
kWh |
1 950 757 |
2 045 202 |
1 843 344 |
1 802 646 |
1 635 902 |
1 703 203 |
+15% |
–31% |
+6% |
|
1b |
– Gaz naturel |
kWh |
850 747 |
854 976 |
890 197 |
1 041 290 |
948 180 |
1 011 852 |
|
|
|
|
1b |
– Pétrole |
kWh |
1 100 011 |
1 190 226 |
953 147 |
761 356 |
687 722 |
691 351 |
|
|
|
|
302-1 |
|
Consommation totale d’énergie des bâtiments |
GJ |
30 054 |
31 511 |
33 823 |
31 756 |
30 304 |
31 461 |
|
|
|
– dont renouvelable |
GJ |
22 670 |
23 798 |
26 721 |
24 771 |
23 696 |
24 648 |
|
|
|
||
– dont non renouvelable |
GJ |
7 384 |
7 713 |
7 102 |
6 984 |
6 608 |
6 814 |
|
|
|
||
– Quote-part d’énergie renouvelable |
% |
75% |
76% |
79% |
78% |
78% |
78% |
|
|
|
||
302-3 |
|
Consommation d’énergie par collaborateur |
GJ |
29,8 |
32,6 |
36,0 |
31,3 |
29,8 |
31,1 |
|
|
|
Degré-jours de chauffe (DJC) Berne |
jours |
3 028 |
3 003 |
2 969 |
3 536 |
3 116 |
3 296 |
|
|
|
||
DJC Ø 10 années précédentes |
jours |
3 228 |
3 295 |
3 350 |
3 300 |
3 361 |
3 367 |
|
|
|
||
DJC différence de la Ø sur 10 ans |
% |
–6% |
–9% |
–11% |
+7% |
–7% |
–2% |
|
|
|
||
Chaleur ajustée DJC |
kWh |
2 913 781 |
2 954 276 |
2 864 066 |
2 518 257 |
2 585 961 |
2 604 909 |
+12% |
–28% |
–6% |
||
|
|
Trafic professionnel |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
Trafic professionnel total |
km |
700 399 |
715 044 |
675 030 |
610 080 |
770 425 |
1 035 345 |
–32% |
–9% |
–10% |
2a |
– Train |
km |
224 214 |
287 130 |
175 508 |
124 718 |
217 152 |
392 696 |
|
|
|
|
2b/c |
– Voiture |
km |
457 463 |
405 639 |
484 456 |
482 242 |
553 273 |
636 649 |
|
|
|
|
2d/e |
– Avion |
km |
18 722 |
22 275 |
15 066 |
3 120 |
0 |
6 000 |
|
|
|
|
|
|
Consommation de papier |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
301-1 |
3 |
Consommation totale de papier |
kg |
120 226 |
122 546 |
153 056 |
160 370 |
181 575 |
178 228 |
–33% |
–26% |
–22% |
301-2 |
3a |
– Quote-part de papier recyclé |
% |
92% |
95% |
92% |
92% |
56% |
0% |
|
|
|
3d |
– Quote-part de papier FSC |
% |
8% |
5% |
8% |
8% |
44% |
100% |
|
|
|
|
|
|
Consommation d’eau |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
303-5 |
4 |
Consommation totale d’eau |
m 3 |
8 188 |
8 387 |
6 519 |
6 255 |
7 073 |
8 188 |
0% |
–11% |
–19% |
4c |
– Eau potable |
% |
100% |
100% |
100% |
100% |
100% |
100% |
|
|
|
|
|
|
Déchets |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
306-3 |
5 |
Déchets au total |
kg |
117 386 |
168 469 |
142 559 |
101 917 |
134 478 |
169 301 |
–31% |
–28% |
–29% |
306-4 |
5a |
– Recyclage |
kg |
77 845 |
113 875 |
78 553 |
69 113 |
96 010 |
122 901 |
|
|
|
– Taux de recyclage des déchets |
% |
66% |
68% |
55% |
68% |
71% |
73% |
|
|
|
||
306-5 |
5b |
– Déchets destinés à l’incinération |
kg |
38 762 |
50 164 |
61 474 |
30 947 |
37 320 |
44 623 |
|
|
|
306-5 |
5c |
– Déchets destinés à la décharge |
kg |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
306-5 |
5d |
– Déchets spéciaux |
kg |
780 |
4 430 |
2 531 |
1 857 |
1 148 |
1 778 |
|
|
|
|
|
Pertes de liquides de refroidissement et d’agents d’extinction |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6a |
Pertes de liquides de refroidissement |
kg |
29 |
26 |
57 |
24 |
8 |
5 |
+429% |
–65% |
n.a. |
6b |
Pertes d’agents d’extinction |
kg |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0% |
0% |
n.a. |
1 Correspond aux périodes antérieures à la Charte de développement durable et au résultat à mi-parcours de la Charte de développement durable 2025.
Des explications sur les chiffres-clés et les variations figurent aux rubriques qui précèdent.
Les consommations et les émissions d’aity SA sont incluses dans le bilan écologique de la BCBE et dans les chiffres susmentionnés. Les concepts, les mesures et les activités décrits sous cette rubrique s’appliquent donc aussi, par analogie, à aity SA.