La BCBE propose des formations internes telles que le programme de mentorat. Sonia Rizzello et Magali Defferrard comptent parmi les premières participantes et les premiers participants. Les deux francophones sont très satisfaites de leur tandem et de ce programme qui leur apporte énormément comme elles le constatent lors des entretiens mensuels.

Sonia Rizzello (49 ans) travaille depuis plus d’une trentaine d’années à la BCBE au site de Bienne. Elle a rejoint la banque après avoir effectué un stage au terme de ses études au Gymnase économique. Au début de sa carrière, elle s’occupait de la logistique et du trafic des paiements. Aimant le contact avec les gens, elle est devenue conseillère à la Clientèle privée en 2013. Entretemps, elle a dirigé plusieurs teams. « J’adore mon travail », déclare-t-elle tout sourire. « Étant de nature curieuse, je suis ouverte aux nouveautés. Quand on travaille durant de nombreuses années au sein d’une même entreprise, c’est intéressant d’élargir ses horizons afin de varier le quotidien. » C’est justement ce qui l’a stimulée à suivre cette formation favorisant le développement personnel.

Et le programme de mentorat a été une aubaine inespérée. Il a donc été tout naturel pour Sonia de saisir cette occasion. En 2021, elle n’a pas déposé une candidature écrite, mais a envoyé par WhatsApp une petite vidéo qui a fait mouche. Au vu de son ouverture d’esprit et de sa nature communicative, cette démarche lui correspond parfaitement.

« Je ne l’ai jamais perçu comme une obligation. Ce programme de mentorat m’a énormément apporté. »

La confiance règne depuis le début

Originaire de la Gruyère, Magali Defferrard (51 ans) n’a pas hésité une seconde à participer au programme de mentorat, une décision qu’elle ne regrette pas. « C’est l’occasion pour une personne qui possède une grande expérience professionnelle d’aider une ou un collègue à se développer sur les plans personnel et professionnel, de transmettre ses connaissances et de partager ses expériences » explique la responsable du Centre clientèle de la BCBE qui est titulaire d’un EMBA Management et Leadership.

Après la formation d’une année, l’heure est venue de faire le bilan. En voyant les deux femmes, on constate une grande complicité. Il faut dire qu’elles ont travaillé étroitement et ont appris à bien se connaître. « La confiance règne depuis le début », explique Sonia. « Nous venons toutes les deux de Suisse romande, avons à peu près le même âge, avons des enfants et travaillons à temps partiel, Magali à 90 % et moi à 80 %. Nous traitons les mêmes sujets et contribuons à la diversité au sein de la BCBE. Ensemble, nous faisons la paire. » Magali y voit aussi la recette de leur succès de leur bonne entente. « Pour que le mentorat fonctionne, il faut des règles et la confiance est une condition sine qua non, aussi du côté de l‘employeur. La BCBE pour sa part attache une grande importance à la formation continue. »

Une formation axée sur la pratique

Comment se sont déroulés les échanges dans le cadre du programme de mentorat ? « Pour commencer, il fallait consigner les objectifs et les attentes », explique Magali. Au cours des entretiens mensuels d’une heure et demie, l’accent était mis sur la pratique. « Lorsque je devais préparer une séance, je contactais Magali et nous faisions le travail ensemble » ajoute Sonia. « Nous nous voyions tantôt à Bienne, tantôt à Berne. Je ne l’ai jamais perçu comme une obligation », souligne la Biennoise, d’origine italienne, qui a présidé quelques années durant le club de foot CS Lecce Bienne. « Ce programme m’a énormément apporté. Je fais par exemple mieux la distinction entre le style de conduite direct et indirect. Ce sujet me tenait à cœur et j’avais envie de le creuser durant l’une de nos réunions. »

Magali tire également un bilan positif de cette expérience, qui lui a également profité. « Cela a été bénéfique pour toutes les deux. Le regard extérieur de Sonia m’a permis de voir les choses sous un angle nouveau, ce qui est utile. »

« La BCBE propose à son personnel un large éventail de formations, comme on peut s’y attendre d’une banque formatrice. »

Le programme de mentorat sera poursuivi

La première volée du programme de mentorat, qui dure une année, comprenait dix tandems, dont celui de Magali et de Sonia. Armin Brun, CEO de la BCBE, s’est prêté lui aussi à l’exercice. En novembre 2022, les participantes et participants à ce projet pilote se sont réunis une dernière fois et sont revenus sur cette expérience. « De manière générale, les retours sont positifs », relève Sonia. Magali espère vivement que cette offre sera maintenue. « Je n’ai jamais eu à me demander la case à cocher. La situation était toujours claire. »

La BCBE a décidé de poursuivre le programme de mentorat qui fait partie du catalogue de formations internes. Ce projet a été salué par les collaboratrices et collaborateurs. Sonia souligne que « la BCBE propose à son personnel un large éventail de formations, comme on peut s’y attendre d’une banque formatrice. » « Ce ne sont pas des paroles en l’air ; à la BCBE c’est une réalité » ajoute Magali. La formation est aussi une dimension de la durabilité, car en effet, « elle se reflète aussi dans les rapports qu’entretient l’employeur avec ses collaboratrices et collaborateurs. »