« Il y a un potentiel d’optimisation dans la planification précoce de la succession. »

La BCBE accompagne la Clientèle commerciale, à savoir les entrepreneurs, au moment de la transmission de son entreprise. Elle leur offre un double soutien. D’une part, les coachs financiers conseillent la clientèle sur les questions financières. D’autre part, un expert chevronné a été engagé pour chapeauter tout le processus : Thomas Zimmermann, un ancien entrepreneur qui a lui-même fondé puis vendu plusieurs sociétés.

Luca Cairoli se souvient de l’un de ses clients commerciaux avec lequel il a abordé, en 2022, la question de la retraite. « Ce sujet est toujours délicat. » Il a rapidement constaté que la planification de la succession de la raison individuelle était complexe. La distinction entre les comptes privés, les comptes de l’entreprise et les biens immobiliers n’était pas claire. « Ces facteurs doivent tous opérer de concert. J’ai tout de suite senti que nous devions faire appel à un spécialiste », confie Luca Cairoli.

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« La BCBE est consciente de l'aide qu'elle peut apporter aux entrepreneurs, c'est pourquoi elle s'engage notamment à faciliter les transmissions d'entreprises. »

Nous parlons la même langue

Pratiquement au même moment, la BCBE a accueilli dans ses rangs Thomas Zimmermann, ancien entrepreneur dans le domaine de l’artisanat devenu spécialiste des remises d’entreprises. « C’était la solution qu’il me fallait », explique Luca Cairoli avec enthousiasme. « Nous nous sommes rapidement rencontrés, avons fait le point sur la situation puis défini les étapes du processus de remise. Ils se sont tout de suite compris. » Thomas Zimmermann le confirme : « C’est clairement un gros atout que je vienne du monde de l’artisanat et que la clientèle puisse s’identifier à moi. Nous parlons pour ainsi dire la même langue. »

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La BCBE est consciente de sa responsabilité

La BCBE épaule sa clientèle dans toutes les questions financières. La transmission de l’œuvre d’une vie n’échappe pas à ce principe. La BCBE a donc engagé un spécialiste, qui se consacre entièrement à ce sujet. « Les personnes remettant leur entreprise ne prennent pas toujours immédiatement leur retraite. Beaucoup d’entre elles laissent la question de la transmission en suspens et passent à côté du règlement de la succession. Or, nous voulons que les entreprises restent en vie en conservant leurs valeurs et que les entrepreneurs puissent passer le témoin. D’un point de vue économique aussi, il est important que celles-ci restent dans l’espace économique de Berne et Soleure », explique Thomas Zimmermann.

Il est essentiel de répartir les tâches pour offrir à la clientèle un accompagnement optimal dans la transmission de l’œuvre d’une vie. Le coach financier prend en charge tous les thèmes financiers, afin d’offrir le meilleur conseil possible aussi bien au vendeur qu’à l’acheteur. Thomas Zimmermann a, quant à lui, pour mission de trouver un dénominateur commun aux trois composantes que sont l’entreprise, l’acheteur et le vendeur. En raison des nombreuses implications techniques, financières et émotionnelles, c’est une tâche parfois très complexe. « Comme je suis un collaborateur de la BCBE, la communication entre le coach financier et moi-même fonctionne très bien, en toute transparence. C’est parfois plus difficile avec des spécialistes externes. Il est indispensable que le coach financier soit toujours au courant de l’état d’avancement de la succession, mais il n’est pas non plus nécessaire qu’il soit présent à chaque entretien. Une transmission au sein de la famille, surtout, suscite beaucoup d’émotions. Pour le coach financier, ce n’est pas toujours facile de rester objectif. »

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« La BCBE tient à ce que les PME de son espace économique restent en activité, même après le passage du témoin au repreneur de l’entreprise. »

Il faut prévoir suffisamment de temps

Luca Cairoli n’est pas le seul coach financier à avoir sollicité Thomas Zimmermann pour planifier la remise d’une entreprise. « D’une part, il y a un besoin en interne de soutien pour le règlement de successions. D’autre part, nous voyons que notre clientèle apprécie beaucoup cette offre. Elle bénéficie du suivi assuré suffisamment tôt », explique Thomas Zimmermann. Les deux collègues arrivent au même constat : les propriétaires d’entreprise doivent réfléchir assez rapidement à la personne à qui ils souhaitent transmettre l’œuvre de leur vie, et le coach financier doit lui aussi aborder le sujet en temps utile. Idéalement, ce dernier le fait sous forme d’état des lieux, lorsque le client a entre 50 et 55 ans. « La planification doit débuter au minimum cinq ans avant la transmission de l’entreprise. Le vendeur peut ainsi encore optimiser sa planification financière. », insiste Luca Cairoli. Thomas Zimmermann renchérit : « En règle générale, ce processus prend quatre à cinq ans. Il faut vraiment prévoir assez de temps pour que toutes les parties concernées finissent par y trouver leur compte. »

Outre le temps, le plan est la deuxième composante clé. « Il est important, dès que l’on a établi une feuille de route, de suivre son plan et de ne pas se laisser déstabiliser par des facteurs externes », explique Thomas Zimmermann. Et à Luca Cairoli de préciser : « Oui, c'est important, mais il n’est pas nécessaire d’avoir ce plan dès le premier entretien. Les idées mûrissent au fil des discussions. C’est ensemble que nous trouvons la solution optimale. »

Informations complémentaires sur la prévoyance bcbe.ch/clientele-entreprises

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