Environnement
Réduire et compenser son impact environnemental en privilégiant des alternatives respectueuses de l’environnement, telle est l’approche de la BCBE. Grâce à son engagement de longue date en faveur de l’environnement, la BCBE a réduit ses émissions de plus de moitié au cours des vingt dernières années.
La gestion environnementale de la banque est certifiée ISO 14001 depuis 2004. En 1995 déjà, la BCBE avait élaboré un concept de rationalisation de l’utilisation des ressources énergétiques. Depuis, elle encourage systématiquement les économies d’énergie et de ressources naturelles, notamment dans la consommation de papier et d’électricité, dans le traitement des déchets et dans le trafic professionnel.
Durant l’année sous revue, la BCBE a rejoint la campagne d’économies d’énergie de la Confédération et a mis en œuvre des mesures allant dans ce sens de manière proactive. La BCBE a sensibilisé son personnel à l’utilisation de l’énergie et a également réduit l’éclairage des vitrines et des enseignes lumineuses, adapté les heures d’exploitation des systèmes de ventilation et d’éclairage, et abaissé la température ambiante sur ses sites.
14001
gestion environnementale
certifiée ISO depuis 2004
Chaque année, la BCBE publie l’évolution des indicateurs environnementaux dans son bilan écologique. Celui-ci est établi conformément aux normes usuelles de la branche, les standards ApME (Association pour le management de l’environnement et la pérennité dans les établissements financiers, Verein für Umweltmanagement und Nachhaltigkeit in Finanzinstituten [VfU]) et les normes internationales Greenhouse Gas Protocol. Les émissions des gaz à effet de serre sont exprimées en équivalent CO2.
Cela fait plus de 20 ans que la BCBE établit chaque année un bilan écologique.
Le bilan écologique couvre la BCBE dans son ensemble ainsi que sa filiale aity AG (100 % du personnel). Les données qui ne sont pas à disposition pour l’ensemble de la banque (chaleur, eau et déchets) sont collectées dans le système de référence de la BCBE selon un haut degré qualitatif, puis extrapolées. Ce système tient compte des deux bâtiments principaux ainsi que des huit sites les plus grands.
Le bilan écologique de la BCBE prend aussi en compte la consommation des partenaires externes suivants :
Le bilan écologique a été contrôlé par Swiss Climate AG, Berne, conformément à la norme d’audit AA1000.
Le bilan écologique 2022 inclut également la consommation de toutes les ressources par la nouvelle société affiliée aity AG. La consommation d’énergie du centre de calcul du centre d’exploitation de Berne-Liebefeld était déjà prise en compte avant 2022, si bien que les modifications concernent uniquement les déchets, le trafic professionnel et la consommation de papier.
Le bilan écologique 2022 comprend également la consommation d’électricité des deux centres de calcul. Jusqu’en 2021, la consommation du centre de calcul situé dans le bâtiment d’exploitation de Berne-Liebefeld était prise en compte, mais pas celle de l’autre centre (situé à Gümligen et exploité par Entris Banking).
La consommation d’électricité de la BCBE a été réduite de 22 % entre 2015 et 2019, puis est restée stable de 2019 à 2021. Par contre, elle a augmenté de 12 % en 2022.
Cette hausse résulte, d’une part, du fait que le bilan écologique prend désormais en compte la consommation électrique des deux centres de calcul et, d’autre part, des changements effectués au centre d’exploitation de Berne-Liebefeld : la répartition de la consommation d’électricité entre les différentes parties et les locataires tiers a été redéfinie à la suite de l’externalisation du centre de calcul et du déménagement de l’ancien locataire principal (partenaire informatique DXC). En raison de ces changements et des surfaces vacantes, la BCBE, propriétaire du bâtiment, doit prendre à sa charge une plus grande consommation d’électricité que durant les années précédentes.
Depuis 2013, la banque consomme uniquement de l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable.
Les économies réalisées au fil des ans sont principalement dues à la mise hors service de plusieurs serveurs et systèmes informatiques liée à l’externalisation du centre de calcul, à l’optimisation et au remplacement partiel des systèmes de ventilation et de réfrigération ainsi qu’à l’installation d’un éclairage LED.
Par ailleurs, la BCBE a mis en place un concept d’impression qui prévoit d’utiliser uniquement quatre modèles d’imprimantes différents qui consomment nettement moins d’électricité que les anciens appareils. En outre, le nombre d’imprimantes a été fortement réduit. Les anciens appareils ont été mis à la disposition d’une fondation d’utilité publique qui les a révisés.
Depuis 2013, la BCBE consomme uniquement de l’électricité issue de sources d’énergie renouvelable. En 2022, 100 % de l’électricité était d’origine hydraulique.
En 2020, sept bornes de recharge de véhicules électriques pour lesquelles la BCBE a signé un contrat avec la société MOVE Mobility SA ont été installées au centre d’exploitation de Berne-Liebefeld. Les bornes sont utilisées par la banque pour recharger les véhicules de l’entreprise, mais elles sont également à la disposition de ses visiteurs et de son personnel.
Entre 2015 et 2019, la consommation de chaleur a pu être réduite de 27 %. Cette tendance s’est poursuivie entre 2019 et 2022 sur les sites de la BCBE, où la consommation a encore diminué de 17 %. La situation au centre d’exploitation de Berne-Liebefeld fait exception, car la consommation de chaleur y a plus que triplé durant la même période. En conséquence, la consommation totale est restée stable en 2022, par rapport à 2019.
La hausse s’explique par le concept énergétique du centre d’exploitation de Berne-Liebefeld, qui se trouve dans une phase transitoire : jusqu’à l’automne 2021, le bâtiment était chauffé et refroidi grâce à la chaleur dégagée par le centre de calcul ; le chauffage à mazout était utilisé uniquement pour combler un éventuel manque. Le centre de calcul ayant été déplacé, cette source de chaleur n’est plus disponible. Jusqu’à la mise en service du réseau de chauffage à distance prévu – la BCBE développe activement ce projet en collaboration avec des fournisseurs d’énergie et la commune –, la banque n’a pas d’autre choix que de recourir au chauffage à mazout. À cet égard, elle a mis en place une installation de dernière génération offrant une efficacité énergétique maximale.
Le fait que la BCBE ait continuellement amélioré l’efficacité énergétique de ses bâtiments au cours des dernières années a également eu des retombées positives sur la consommation de chaleur (cf. Écologie d’entreprise > Émissions).
En outre, la banque applique un concept d’aménagement moderne et transforme son réseau de sites afin qu’il réponde toujours aux besoins de sa clientèle. L’apparence et les fonctions des sites changent, le dialogue et le conseil à la clientèle gagnant en importance. Comme les surfaces sont réduites lors de ces transformations, le besoin en chauffage des sites diminue.
79 %
d‘énergies renouvelables
Le trafic professionnel a diminué de 35 % en 2022, par rapport à 2019, après avoir été réduit de 9 % entre 2015 et 2019.
Depuis 2014, la BCBE utilise exclusivement des véhicules appartenant à la classe d’efficacité énergétique A et utilise une voiture électrique pour assurer les transports entre les sites principaux de Berne (place Fédérale et Berne-Liebefeld). Durant l’exercice sous revue, la BCBE a remplacé deux véhicules diesel par des voitures électriques. La flotte sera progressivement complétée et sera entièrement électrique au plus tard d’ici fin 2030.
La flotte de véhicules sera entièrement électrique.
Au cours des dernières années, la flotte a été réduite à une vingtaine de véhicules (recours au covoiturage au lieu de véhicules personnels) et, dans les services de courrier, le rythme de livraison et le plan des itinéraires sont continuellement améliorés. En outre, la BCBE promeut l’utilisation des transports publics (principe fondamental du règlement interne sur les frais).
La consommation de papier de la BCBE a baissé de 14 % en 2022, par rapport à 2019, alors qu’elle avait diminué de 26 % entre 2015 et 2019.
Cette réduction est le fruit d’améliorations apportées à la mise en page et à l’impression des relevés de compte ainsi qu’à l’utilisation moindre des brochures pour la clientèle. La consommation de papier d’impression a également diminué. L’e-banking de la BCBE permet en outre de gérer électroniquement les comptes et dépôts et de réduire la consommation de papier (e-compte). S’agissant des opérations au guichet, les justificatifs ne sont imprimés qu’à la demande expresse du client, si bien que la consommation de papier a diminué d’environ six tonnes par année.
La BCBE utilise un papier recyclé particulièrement respectueux de l’environnement.
Jusqu’en 2020, la BCBE utilisait du papier en fibres vierges provenant de forêts gérées de manière durable. Le papier recyclé ayant une empreinte sur l’environnement bien plus faible que le papier en fibres vierges, la BCBE a commencé petit à petit, en 2020, à utiliser du papier recyclé. Elle a choisi de privilégier le papier « Refutura », qui dispose du label de qualité « Ange bleu » et remplit ainsi les exigences environnementales les plus strictes.
Diverses publications, telles que la Charte de développement durable et L’exercice en bref, sont imprimées de manière climatiquement neutre.
Après avoir réduit le volume de ses déchets de 28 % entre 2015 et 2019, la BCBE l’a encore diminué de 16 % en 2022, par rapport à 2019.
La hausse du volume des déchets en 2022, par rapport à 2021, s’explique notamment par le fait que les déchets de la nouvelle société aity AG sont désormais aussi pris en compte dans le bilan écologique de la BCBE.
La BCBE produit principalement des déchets en papier (dossiers et vieux papier) ainsi que des ordures ménagères. Durant l’exercice sous revue, 55 % des déchets ont été recyclés. Le tri systématique se poursuit ; des points de recyclage sont disponibles à cet effet dans les plus grands sites. En 2020, la BCBE a renoncé aux gobelets en plastique et, depuis, utilise en lieu et place des verres ou des gobelets en papier. Sont considérés comme des déchets spéciaux les composants non recyclés de déchets électriques et électroniques ainsi que les batteries. Ceux-ci sont éliminés selon les règles en vigueur par des entreprises spécialisées.
Les anciens appareils informatiques ne sont pas jetés, mais recyclés : la BCBE les donne à la Fondation pour l’intégration professionnelle (GEWA). Depuis 2019, elle lui a livré quelque 300 imprimantes, 80 écrans et 1300 ordinateurs portables et de bureau. GEWA prépare les appareils afin qu’ils puissent être revendus. Ce faisant, elle prolonge leur durée de vie et réduit le gaspillage des ressources. De plus, elle contribue à fournir un travail utile à des personnes qui, après une période difficile, visent à réintégrer le marché du travail. Les équipements qui ne sont plus utilisés (meubles ou éléments de construction par exemple) ne sont pas éliminés, mais donnés à des organisations à but non lucratif qui les recyclent et les revendent.
>1600
anciens appareils informatiques ont été recyclés
Entre 2015 et 2019, la BCBE a pu réduire sa consommation d’eau de 11 % et, entre 2019 et 2022, de 20 %.
La totalité des sites de la BCBE est reliée au système local d’approvisionnement en eau ainsi qu’à des stations locales d’épuration des eaux usées. Hormis les effluents des bâtiments de la BCBE et ceux des systèmes de refroidissement, la banque ne rejette pas d’effluent.
Les pertes de liquide de refroidissement des installations de climatisation sont soumises à des variations annuelles qui sont difficilement influençables. Même s’il est entretenu régulièrement, un appareil peut présenter un défaut susceptible de provoquer une perte de liquide de refroidissement. En 2022, deux installations se trouvant dans le centre d’exploitation de la BCBE ont présenté des fuites qui ont laissé échapper au total quelque 40 kilos de produits réfrigérants. Les pertes totales de liquide de refroidissement sont passées de 5 kilos en 2019 à 57 kilos en 2022.
GRI |
ApME |
Indicateurs |
Unité |
2022 |
2021 |
2020 |
2019 |
2019 à 2022 (évolution) |
2015 à 2019 (évolution) |
2011 à 2015 (évolution) |
|
|
Consommation d’énergie |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Consommation d’énergie au sein de la BCBE |
kWh |
9 395 246 |
8 821 008 |
8 417 749 |
8 739 259 |
|
|
|
– Consommation des véhicules de service |
kWh |
129 424 |
137 433 |
199 646 |
189 440 |
|
|
|
||
1 |
– Consommation des bâtiments |
kWh |
9 265 821 |
8 683 575 |
8 218 103 |
8 549 819 |
+8% |
–24% |
–20% |
|
1a |
– Électricité |
kWh |
6 727 762 |
5 985 225 |
5 820 474 |
6 000 189 |
+12% |
–22% |
–27% |
|
1b/c |
– Chaleur |
kWh |
2 538 059 |
2 698 350 |
2 397 629 |
2 549 631 |
0% |
–27% |
+3% |
|
1c |
– Énergies renouvelables |
kWh |
694 715 |
895 704 |
761 727 |
846 428 |
|
|
|
|
1b |
– Combustibles fossiles |
kWh |
1 843 344 |
1 802 646 |
1 635 902 |
1 703 203 |
+8% |
–31% |
+6% |
|
1b |
– Gaz naturel |
kWh |
890 197 |
1 041 290 |
948 180 |
1 011 852 |
|
|
|
|
1b |
– Pétrole |
kWh |
953 147 |
761 356 |
687 722 |
691 351 |
|
|
|
|
302-1 |
|
Consommation totale d’énergie des bâtiments |
GJ |
33 823 |
31 756 |
30 304 |
31 461 |
|
|
|
– dont renouvelable |
GJ |
26 721 |
24 771 |
23 696 |
24 648 |
|
|
|
||
– dont non renouvelable |
GJ |
7 102 |
6 984 |
6 608 |
6 814 |
|
|
|
||
– Quote-part d’énergie renouvelable |
% |
79% |
78% |
78% |
78% |
|
|
|
||
302-3 |
|
Consommation d’énergie par collaborateur |
GJ |
36,0 |
31,3 |
29,8 |
31,1 |
|
|
|
Degré-jours de chauffe (DJC) Berne |
jours |
2 969 |
3 536 |
3 116 |
3 296 |
|
|
|
||
DJC Ø 10 années précédentes |
jours |
3 350 |
3 300 |
3 361 |
3 367 |
|
|
|
||
DJC différence de la Ø sur 10 ans |
% |
–11% |
+7% |
–7% |
–2% |
|
|
|
||
Chaleur ajustée DJC |
kWh |
2 864 066 |
2 518 257 |
2 585 961 |
2 604 909 |
+10% |
–28% |
–6% |
||
|
|
Trafic professionnel |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 |
Trafic professionnel total |
km |
675 030 |
610 080 |
770 425 |
1 035 345 |
–35% |
–9% |
–10% |
2a |
– Train |
km |
175 508 |
124 718 |
217 152 |
392 696 |
|
|
|
|
2b/c |
– Voiture |
km |
484 456 |
482 242 |
553 273 |
636 649 |
|
|
|
|
2d/e |
– Avion |
km |
15 066 |
3 120 |
0 |
6 000 |
|
|
|
|
|
|
Consommation de papier |
|
|
|
|
|
|
|
|
301-1 |
3 |
Consommation totale de papier |
kg |
153 056 |
160 370 |
181 575 |
178 228 |
–14% |
–26% |
–22% |
301-2 |
3a |
– Quote-part de papier recyclé |
% |
92% |
92% |
56% |
0% |
|
|
|
3d |
– Quote-part de papier FSC |
% |
8% |
8% |
44% |
100% |
|
|
|
|
|
|
Consommation d’eau |
|
|
|
|
|
|
|
|
303-5 |
4 |
Consommation totale d’eau |
m 3 |
6 519 |
6 255 |
7 073 |
8 188 |
–20% |
–11% |
–19% |
4c |
– Eau potable |
% |
100% |
100% |
100% |
100% |
|
|
|
|
|
|
Déchets |
|
|
|
|
|
|
|
|
306-3 |
5 |
Déchets au total |
kg |
142 559 |
101 917 |
134 478 |
169 301 |
–16% |
–28% |
–29% |
306-4 |
5a |
– Recyclage |
kg |
78 553 |
69 113 |
96 010 |
122 901 |
|
|
|
– Taux de recyclage des déchets |
% |
55% |
68% |
71% |
73% |
|
|
|
||
306-5 |
5b |
– Déchets destinés à l’incinération |
kg |
61 474 |
30 947 |
37 320 |
44 623 |
|
|
|
306-5 |
5c |
– Déchets destinés à la décharge |
kg |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|
|
306-5 |
5d |
– Déchets spéciaux |
kg |
2 531 |
1 857 |
1 148 |
1 778 |
|
|
|
|
|
Pertes de liquides de refroidissement et d’agents d’extinction |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6a |
Pertes de liquides de refroidissement 1 |
kg |
57 |
24 |
8 |
5 |
+954% |
–65% |
n.a. |
6b |
Pertes d’agents d’extinction |
kg |
0 |
0 |
0 |
0 |
0% |
0% |
n.a. |
1 Valeurs 2019 et 2021 corrigées.
Entre 2015 et 2019, la BCBE a diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 25 %. Elle les a réduites jusqu’en 2021 (moins 6 % par rapport à 2019), après quoi, en 2022, les émissions de CO2 ont de nouveau augmenté de 151 tonnes, ce qui correspond à une progression de 15 %.
Cette hausse est due principalement aux facteurs suivants :
Si la BCBE a réussi à diminuer son empreinte sur l’environnement durant de nombreuses années, c’est grâce à son engagement de longue date en la matière.
Depuis 2013, la banque consomme uniquement de l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable. Elle accroît constamment l’efficacité énergétique de ses bâtiments, par exemple en améliorant l’isolation de l’enveloppe des bâtiments, en remplaçant des fenêtres, en optimisant les éclairages, les serveurs, les systèmes de technique des bâtiments et de ventilation ou en installant des panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques.
Durant l’exercice sous revue, les sites de Bienne, Berthoud, Herzogenbuchsee, Münsingen, Oensingen, Köniz, Laupen, Muri, Jegenstorf, Tavannes, Uetendorf, Aarberg et Adelboden ont été modernisés ; pour ce faire, il a fallu remettre à neuf les installations de la technique du bâtiment et l’éclairage. D’autres travaux de rénovation sont prévus en 2023.
Initiatives complémentaires : l’utilisation de véhicules à faibles émissions et le passage par étapes à des véhicules électriques, la modernisation des distributeurs automatiques de billets et le remplacement des anciens ascenseurs, chauffages et tableaux de distribution électrique.
19 %
d‘émissions de CO2
en moins par rapport à 2015
GRI |
ApME |
Indicateurs |
Unité |
2022 |
2021 |
2020 |
2019 |
2019 à 2022 (évolution) |
2015 à 2019 (évolution) |
2011 à 2015 (évolution) |
|
|
Émissions à effet de serre |
|
|
|
|
|
|
|
|
305-5 |
7 |
Total Scopes (ApME) 1 |
t |
1 153 |
1 002 |
1 005 |
1 064 |
+8% |
–25% |
–12% |
305-1 |
7a |
– directes (Scope 1) 2 |
t |
616 |
475 |
428 |
435 |
|
|
|
305-2 |
7b |
– indirectes (Scope 2) 3 |
t |
46 |
60 |
51 |
53 |
|
|
|
305-3 |
7c |
– « autres » indirectes (Scope 3) 4 |
t |
490 |
467 |
526 |
576 |
|
|
|
|
7 |
Total source (ApME) |
t |
1 153 |
1 002 |
1 005 |
1 064 |
|
|
|
– Électricité |
t |
48 |
44 |
67 |
68 |
|
|
|
||
– Chaleur |
t |
598 |
585 |
527 |
548 |
|
|
|
||
– Trafic professionnel |
t |
155 |
151 |
188 |
224 |
|
|
|
||
– Papier |
t |
157 |
158 |
185 |
183 |
|
|
|
||
– Eau |
t |
4 |
4 |
5 |
5 |
|
|
|
||
– Déchets |
t |
38 |
20 |
22 |
27 |
|
|
|
||
– Pertes de liquides de refroidissement et d’agents d’extinction |
t |
153 |
39 |
11 |
8 |
|
|
|
||
305-4 |
GES par collaborateur 5 |
kg |
985 |
988 |
987 |
1 050 |
–6% |
–19% |
–2% |
|
305-4 |
GES par million de la somme du bilan 6 |
kg |
29 |
26 |
28 |
32 |
–10% |
–36% |
–21% |
1 Émissions de gaz à effet de serre exprimées en équivalent CO2 ; tous les facteurs d’émission utilisés respectent les standards ApME (version 2018).
2 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre directement causées par l’entreprise et pouvant être contrôlées : émissions issues de la combustion d’énergies fossiles dans les bâtiments de la BCBE ou de la combustion des moteurs à essence / diesel des voitures de service de la BCBE ou dues à des pertes de liquide de refroidissement.
3 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre qui sont générées par le fournisseur d’énergie externe pour approvisionner une entreprise en énergie : à la BCBE, il s’agit des émissions issues de la mise à disposition de la chaleur à distance.
4 Tient compte de toutes les émissions de gaz à effet de serre causées par l’activité d’une entreprise mais générées en amont ou en aval : à la BCBE, il s’agit des émissions issues des acquisitions de biens (papier, eau), des déchets, des déplacements professionnels, des étapes préliminaires à la mise à disposition de l’énergie dans les centrales, ainsi que des pertes de distribution et de transformation d’électricité. Ne sont pas prises en compte les émissions causées par les trajets des collaborateurs pendulaires de la BCBE, étant donné que le choix du moyen de transport est du ressort du seul collaborateur, qui en assume également l’ensemble des frais. Cela explique également la raison pour laquelle les trajets des pendulaires ne sont pas intégrés dans le mode de calcul de l’ApME.
5 Émissions totales de gaz à effet de serre de la BCBE (Scopes 1 à 3) divisées par le nombre d’équivalents plein temps (jusqu’en 2021 : BCBE ; dès 2022 : BCBE et aity AG).
6 Émissions totales de gaz à effet de serre de la BCBE (Scopes 1 à 3) divisées par la somme du bilan de la banque.
Pour les prestataires financiers, lesdites émissions financées, à savoir les émissions de gaz à effet de serre financées par des crédits et des investissements, sont également pertinentes. La BCBE s’engage à élaborer des normes appropriées à cette fin et à atteindre zéro émission nette financée d’ici à 2050 au plus tard (cf. Affiliations et initiatives). Elle enregistrera progressivement ces émissions et établira un rapport à ce sujet dès 2023.
Depuis 2011, la BCBE compense entièrement les émissions de gaz à effet de serre résiduelles dans son propre espace économique. Dans le cadre de cette compensation, la BCBE soutient des projets menés dans les cantons de Berne et de Soleure qui visent à réduire les émissions de CO2. Elle contribue ainsi à la protection du climat de même qu’à la garantie de l’emploi dans la région.
14 286
tonnes de CO2
compensées depuis 2011 dans son propre espace économique
Jusqu’en mai 2016, la compensation se faisait au travers de la plateforme de compensation de CO2 e-climate, développée conjointement par la BCBE et l’entreprise spécialisée dans l’énergie BKW. Les clients hypothécaires recevaient une subvention s’ils remplaçaient leur installation de chauffage ou d’eau chaude à combustibles fossiles par une pompe à chaleur ou par une installation solaire. Plus de 80 projets ont été réalisés, permettant ainsi de réduire les émissions de CO2 de près de 7000 tonnes. Au printemps 2016, le Canton de Berne a étendu son programme d’encouragement et, depuis lors, soutient aussi le remplacement des chauffages à mazout par des pompes à chaleur de manière substantielle, raison pour laquelle l’offre e-climate a été retirée.
Depuis lors, la BCBE compense ses émissions de CO2 dans les cantons de Berne et de Soleure : jusqu’à la mi-2019, dans le cadre de projets ayant permis d’éviter les émissions de méthane et, depuis la mi-2019, au travers d’un projet de gestion forestière dans la région du Napf qui permet de stocker du CO2 et d’encourager la biodiversité dans les forêts suisses.