Politique d’affaires
Le paquet d’actions résiduel — actuellement 51,5 % — reste auprès du Canton de Berne qui, selon la Constitution du canton, exploite une banque afin d’encourager le développement économique et social et assure la stabilité de l’actionnariat. La séparation claire entre les propriétaires de la banque et sa direction a permis de réduire l’influence politique exercée sur la BCBE et de renforcer son orientation commerciale. Au sein du Conseil d’administration, des personnalités des milieux économiques et scientifiques sont représentées. Les deux partenaires, le Canton et la banque, ont gagné une liberté d’action supplémentaire en changeant la forme juridique de la BCBE.
En raison d’une intervention parlementaire adoptée par le Grand Conseil, le Canton de Berne se penche actuellement sur la question d’une éventuelle réduction de sa participation à l’actionnariat ainsi que sur les répercussions d’une telle réduction. Une banque dont le bilan est sain, la base de fonds propres solide et la direction performante offre la meilleure protection qui soit aux créanciers. Le Canton et la direction de l’entreprise ont défini conjointement la stratégie de risque faible et celle-ci s’est révélée judicieuse. La suppression progressive de la garantie de l’État a constitué une continuation logique de la stratégie de propriétaire. Elle est intervenue à un moment où la banque se trouvait dans une position solide. La protection légale du déposant, qui se monte à 100 000 francs par client, est appliquée à la BCBE comme dans d’autres banques.