Annexe au compte de résultat
La Banque Cantonale Bernoise SA (BCBE) est une société anonyme de droit suisse (art. 620ss CO). Les services sont fournis au siège principal de la banque à Berne, au Centre clientèle à Berne-Liebefeld et dans quelque 75 sites répartis entre les cantons de Berne et de Soleure. La BCBE n’a ni succursales, ni participations qualifiées à l’étranger.
Conformément aux Prescriptions comptables pour les banques et au règlement de cotation de la Bourse suisse, la comptabilité et les principes d’évaluation et d’inscription au bilan sont indiqués en francs suisses.
Les Prescriptions comptables pour les banques sont fondées sur les dispositions du code des obligations, de la loi sur les banques, de l’ordonnance sur les banques, de l’ordonnance de la FINMA sur les comptes (OEPC-FINMA) ainsi que sur la Circulaire FINMA 2020/1 « Comptabilité – banques ». Elles équivalent à une norme comptable reconnue (art. 2, al. 1 de l’ordonnance sur les normes comptables reconnues [ONCR]).
Les comptes individuels présentent la situation économique de façon à en refléter l’état réel selon le principe de l’image fidèle (comptes individuels statutaires conformes au principe de l’image fidèle ; cf. art. 25, al. 1 let. b, de l'ordonnance sur les banques [OB]).
Les chiffres figurant dans les annexes sont arrondis, mais les calculs sont effectués sur la base des chiffres non arrondis. Il peut en résulter quelques écarts.
La BCBE vérifie chaque année l’obligation de consolidation de ses participations principales (cf. Annexe au compte de résultat > tableau 7) sur la base de critères et de valeurs seuils préalablement définis.
Les sociétés sont consolidées si elles sont sous le contrôle unique de la BCBE et si leurs activités peuvent être influencées de telle sorte qu’elles profitent principalement au groupe BCBE ou si les risques de ces activités sont supportés principalement par la banque. En outre, des valeurs seuils absolues ou relatives sont utilisées pour déterminer si la société en question est essentielle et qu’elle doit donc figurer dans le rapport financier du groupe BCBE. Du moment que deux des valeurs seuils absolues mentionnées ci-dessous ont été dépassées durant deux exercices consécutifs, il y a lieu de vérifier si l’obligation d’établir des comptes consolidés prévue à l’art. 35 OB s’applique.
S’agissant des valeurs seuils relatives, il y a lieu de vérifier que les ratios de participation suivants ne dépassent pas 5 % des ratios de la BCBE : somme du bilan, capital propre, bénéfice annuel avant impôts plus variation nettes des réserves pour risques bancaires généraux, résultat commercial, résultat opérationnel. L’obligation d’établir des comptes consolidés s'applique dès lors qu’une des valeurs seuils relatives au moins est dépassée.
La BCBE ne détenait au 31 décembre 2022 aucune filiale sujette à consolidation. Elle n’a donc pas de comptes à consolider.
Les comptes annuels sont établis en supposant que l’entreprise poursuive ses activités. La comptabilisation s’effectue aux valeurs de continuation. La BCBE clôt son bilan annuel au 31 décembre.
Les postes au bilan sont évalués individuellement.
La compensation des actifs et des passifs et celle des charges et des produits ne sont en principe pas effectuées. La compensation des créances et des engagements est effectuée uniquement dans les cas suivants :
Les liquidités sont portées au bilan à la valeur nominale.
Les opérations de prêt et d’emprunt de titres sont saisies à la valeur des fonds en espèces reçus ou donnés, intérêts courus compris.
Les titres empruntés ou reçus en garantie ne sont saisis au bilan que lorsque la BCBE acquiert le contrôle des droits contractuels incorporés à ces titres. Les titres prêtés ou mis à disposition comme garantie ne sont extournés du bilan que lorsque la BCBE perd les droits contractuels afférents à ces titres. La valeur de marché des titres empruntés ou prêtés est surveillée quotidiennement en vue de disposer ou d’exiger, le cas échéant, des garanties supplémentaires.
Les frais encaissés ou payés sur des opérations de prêt ou d’emprunt de titres sont comptabilisés comme produits ou comme charges d’intérêts, selon la méthode des intérêts courus (accrual method).
Les titres acquis avec une obligation de vente (reverse repurchase operation) et les titres vendus avec une obligation de rachat (repurchase operation) sont considérés comme des opérations de financement sûres ; ils sont saisis à la valeur des fonds en espèces reçus ou donnés, intérêts courus compris.
Les titres reçus ou livrés ne sont portés au bilan ou n’en sont extournés que lorsque le contrôle des droits contractuels afférents à ces titres est cédé. La valeur de marché des titres empruntés ou prêtés est surveillée quotidiennement en vue de disposer ou d’exiger, le cas échéant, des garanties supplémentaires.
Les produits et les charges d’intérêts de telles opérations sont régularisés en fonction des périodes sur la durée des transactions sous-jacentes.
La comptabilisation est effectuée à la valeur nominale. Les (dis)agios éventuels sont inscrits au bilan dans les « Comptes de régularisation » et débités / crédités du « Résultat brut des opérations d’intérêts » de la période résiduelle.
Des corrections de valeur et des provisions sont constituées afin de prévenir les risques de défaillance afférents aux créances compromises et aux créances non compromises. Les corrections de valeur et provisions pour risques de défaillance sont calculées sur la base soit des limites autorisées, soit du montant de crédit le plus élevé. Les méthodes utilisées pour identifier les risques de défaillance et pour déterminer le besoin de corrections de valeur sont détaillées au chapitre Méthodes appliquées pour identifier les risques de défaillance et pour déterminer le besoin de corrections de valeur.
Les corrections de valeur et provisions pour risques de défaillance afférents aux créances compromises sont déterminées individuellement. Elles sont évaluées sur une base forfaitaire pour les portefeuilles de crédit homogènes bien définis (corrections de valeur individuelles forfaitaires), dans les limites qui ont été fixées.
Pour ce qui est des créances non compromises qui n’ont pas encore généré de pertes, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance sont constituées sur la base des limites fixées.
La création de corrections de valeur et de provisions ou leur constitution subséquente sont comptabilisées globalement (à savoir les corrections de valeur pour l’utilisation effective et les provisions pour la part non utilisée de la limite de crédit) à charge du poste « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
En ce qui concerne les crédits pour lesquels la banque a accordé une promesse de financement dans la limite prévue et dont l’utilisation est sujette à des fluctuations fréquentes et élevées (p. ex. les crédits en compte courant), la banque applique la méthode simplifiée de comptabilisation des corrections de valeur et des provisions nécessaires. Un transfert sans incidence sur le résultat est effectué entre les « Corrections de valeur pour risques de défaillance » et les « Provisions pour risques de défaillance » en fonction de l’utilisation de la limite. Ce transfert apparaît dans le tableau 16 « Corrections de valeur, provisions et réserves pour risques bancaires généraux ».
Les corrections de valeur individuelles sont compensées directement avec les postes correspondants de l’actif à hauteur du montant effectivement utilisé. Les parts non utilisées au jour de référence sont comptabilisées dans les « Provisions pour risques de défaillance ».
Les corrections de valeur individuelles calculées sur une base forfaitaire sont compensées en proportion avec les postes de l’actif figurant dans le portefeuille de crédit. Les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont compensées avec les postes de l’actif correspondants, conformément aux critères appliqués à la constitution de corrections de valeur. Les parts des corrections de valeur pour risques inhérents qui n’ont pas été utilisées car les limites n’ont pas été épuisées au jour de référence apparaissent dans les « Provisions pour risques de défaillance ».
Des contre-passations de corrections de valeur et de provisions sur créances compromises (utilisations conformes à l’objectif) sont opérées lorsque la perte est irrévocable. Les montants récupérés sur des créances amorties sont saisis dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
La dissolution de corrections de valeur ou de provisions devenues libres est enregistrée elle aussi dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
La constitution et la dissolution de corrections de valeur et de provisions pour risques de défaillance liés aux opérations d’intérêts sont comptabilisées à la valeur nette.
Dans des situations particulières, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance peuvent être utilisées pour constituer des corrections de valeur individuelles sur créances compromises et provisions pour risques de défaillance sur opérations hors bilan, sans qu’il faille reconstituer immédiatement les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance. Un transfert est opéré en pareil cas, qui est sans incidence sur le résultat ; il apparaît dans le tableau 16 « Corrections de valeur, provisions et réserves pour risques bancaires généraux », à savoir dans la colonne « Reclassifications ».
Ces postes sont saisis à la valeur nominale. Les (dis)agios éventuels sont inscrits au bilan dans les « Comptes de régularisation » et portés au débit ou au crédit du « Résultat brut des opérations d’intérêts » de la période résiduelle.
Les titres, les métaux précieux et les cryptomonnaies détenus dans le cadre d’opérations de négoce sont en principe portés au bilan à la valeur de marché (cours de fin d’année). La valeur découle du prix donné par un marché liquide et efficient. Tel est le cas, lorsqu'ils sont négociés à une Bourse reconnue ou traités régulièrement sur un marché représentatif. Dans le cas contraire, tous les titres, les métaux précieux et les cryptomonnaies qui ne sont pas régulièrement négociés à une Bourse reconnue ou sur un marché représentatif sont évalués conformément au principe de la valeur la plus basse.
Les gains et les pertes de cours résultant de l’évaluation sont comptabilisés dans le « Résultat des opérations de négoce ». Les produits des intérêts et des dividendes des opérations de négoce sont crédités dans le « Produit des intérêts et dividendes des opérations de négoce ». Aucun coût de refinancement du capital ne grève le « Résultat des opérations de négoce ».
Les provisions sur le portefeuille de titres pour risques de règlement et de liquidité sont calculées sur la base des limites de volume ou de risque autorisées et sont portées au bilan dans « Provisions ».
Les positions courtes (short) d’instruments liés à des opérations de négoce sont présentées comme « Engagements résultant d’opérations de négoce ».
Des instruments financiers dérivés sont utilisés à des fins de négoce ou de couverture.
Tous les instruments financiers dérivés du négoce sont évalués à leur juste valeur (fair value) et leurs valeurs de remplacement, positives ou négatives, sont portées au bilan dans les postes correspondants. La juste valeur est fondée sur les cours du marché et sur les notations de prix des négociants.
Le résultat réalisé sur les opérations de négoce et le résultat non réalisé de l’évaluation des opérations de négoce figurent dans le « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
La banque utilise des instruments financiers dérivés pour se protéger contre les risques de variation des taux d’intérêt, les risques monétaires et les risques de défaillance. Les opérations de couverture sont évaluées de la même manière que l’opération de base. Le résultat de la couverture et le résultat de l’opération couverte qui lui correspond sont inscrits dans le même poste. Le résultat de l’évaluation des instruments de couverture est comptabilisé dans le compte de compensation, pour autant qu’aucune adaptation de valeur ne soit comptabilisée pour l’opération de base. Le solde net du compte de compensation apparaît dans « Autres actifs » ou « Autres passifs ».
Le recours à des options de vente sur le SMI (Swiss Market Index) permet de protéger les titres de participation détenus dans les immobilisations financières contre une baisse du cours des actions (risques de marché). En cas de réduction de la valeur de l’opération de base, la valeur est comptabilisée dans les corrections de valeur découlant des conditions du marché, tandis que la valeur de marché plus élevée de l’opération de couverture est portée au crédit en diminution des charges. Conformément au principe de la valeur la plus basse, aucune écriture comptable ayant des effets sur le résultat n’est déclenchée en cas d’augmentation de la valeur de l’opération de base. L’évaluation plus basse de l’opération de couverture est alors comptabilisée dans le compte de compensation. Toute valeur éventuelle de l’option est déduite du prix d’achat au terme de la relation de couverture.
Il est renoncé à un netting des valeurs de remplacement positives ou négatives, y compris des liquidités afférentes servant de garantie.
Les valeurs de remplacement des instruments financiers dérivés résultant d’opérations pour le compte de clients sont portées au bilan si le contrat présente jusqu’à son échéance un risque de perte pour la banque.
La BCBE n’utilise pas l’option de la juste valeur prévue à l’art. 15 OEPC-FINMA.
Les immobilisations financières comprennent des titres de créance, des titres de participation, des stocks de métaux précieux sous forme physique, des cryptomonnaies, ainsi que les immeubles et les marchandises repris dans le cadre des opérations pour le compte de clients et qui ne sont détenus ni pour être négociés, ni pour être placés durablement.
Lors de leur acquisition, les titres de créance à revenu fixe sont séparés en deux catégories et évalués comme suit :
Des corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont apportées aux titres de créance à revenu fixe pour lesquels la banque a fixé une catégorie d’investissement (investment grade). Elles sont fondées sur les limites autorisées annuellement. La méthode de calcul tient compte de la probabilité de défaillance selon Standard & Poor’s pour une période de dix ans. Les corrections de valeur pour risques inhérents de défaillance sont retranchées des postes de l’actif à hauteur de la part utilisée. Les parts non utilisées au jour de référence apparaissent dans les « Provisions pour risques de défaillance ». Des corrections de valeur individuelles sont constituées sur les placements à revenu fixe hors catégorie d’investissement et sur les placements de sociétés sans rating officiel (titres de banques régionales compris). Elles sont retranchées directement des postes de l’actif. Les modifications de valeur relatives aux risques de défaillance sont comptabilisées dans les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
Les titres de participation sont évalués conformément au principe de la valeur la plus basse.
Les stocks physiques de métaux précieux compris dans les immobilisations financières, destinés à couvrir les engagements des comptes en métaux précieux, sont évalués et portés au bilan à la valeur du marché (fair value), pour autant que les métaux précieux aient été négociés sur un marché efficace et liquide. Les autres stocks de métaux précieux sont évalués conformément au principe de la valeur la plus basse.
Les immeubles repris dans le cadre d’opérations de crédit et destinés à la vente sont portés au bilan dans les « Immobilisations financières » et évalués conformément au principe de la valeur la plus basse, c’est-à-dire selon le montant le moins élevé résultant de la comparaison entre coût d’achat et valeur de liquidation. Lors de la reprise d’immeubles dans le cadre d’opérations de crédit, un amortissement préliminaire est nécessaire ; il vient grever les « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
En règle générale, les cryptomonnaies sont évaluées conformément au principe de la valeur la plus basse. Les cryptomonnaies que la banque doit détenir pour permettre au client de négocier des actifs numériques figurent au bilan à la valeur d’un franc.
Les adaptations de valeur sont enregistrées globalement dans les « Autres charges ordinaires » ou les « Autres produits ordinaires ».
Les participations résultent de la détention par la banque de titres de participation émis par des entreprises, dans le dessein d’un placement permanent, indépendamment de la part aux voix. Les parts à des sociétés revêtant un caractère d’infrastructure pour la banque (en particulier les participations à des entreprises conjointes) figurent également dans les participations.
Les participations sont portées séparément au bilan à la valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de valeur économiquement nécessaires. L’évaluation théorique des participations principales selon la méthode de mise en équivalence (equity method) est présentée dans le tableau des participations.
La préservation de la valeur des participations est examinée chaque année. En présence de signes de dépréciation, la valeur réalisable est déterminée. Il y a dépréciation lorsque la valeur comptable dépasse la valeur réalisable ; la valeur comptable doit alors être ramenée à la valeur réalisable. Les dépréciations de valeur ont été comptabilisées dans la position « Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations corporelles et valeurs immatérielles ».
Les gains et les pertes réalisés sur la vente de participations sont comptabilisés sous « Produits extraordinaires » et sous « Charges extraordinaires », respectivement.
Les immeubles à l’usage de la banque et les autres immeubles, portés au bilan dans les « Immobilisations corporelles », sont évalués séparément et comptabilisés jusqu’à concurrence de la valeur d’acquisition ou à la valeur de rendement plus basse. Les valeurs de rendement sont vérifiées périodiquement. Un fonds de renouvellement pour maintenir la valeur est alimenté chaque année à raison de 2,5 % à 3,5 % de la valeur de rendement. Les taux sont fixés pour chaque immeuble et varient en fonction de la durée d’utilisation de l’objet, soit entre 28 et 40 ans. Le fonds de renouvellement est porté au bilan dans les « Autres passifs ». Les investissements destinés au maintien de la valeur sont effectués à la charge du fonds de renouvellement. Les investissements générateurs de plus-value sont portés à l’actif.
Les logiciels développés à l’interne ne sont pas portés à l’actif.
Les logiciels achetés et leurs coûts d’intégration sont portés à l’actif et amortis durant l’exercice. Les « Autres immobilisations corporelles » englobent les installations informatiques, le mobilier, les véhicules et les machines. Elles sont portées à l’actif à leur coût d’acquisition et amorties sur une durée d’utilisation estimée à cinq ans au maximum. La durée d’amortissement effective est définie lors du lancement de chaque projet. L’amortissement ordinaire est linéaire pour la durée d’utilisation fixée.
La préservation de la valeur des immobilisations corporelles est vérifiée chaque année. Si un changement de la durée d’utilisation ou une moins-value sont constatés, soit la valeur comptable résiduelle est amortie comme prévu sur la nouvelle durée d’utilisation, soit il est procédé à un amortissement hors plan.
Si une dépréciation de valeur saisie lors d’une période comptable précédente est abandonnée en tout ou en partie, il y a lieu de procéder à une réappréciation dans les « Produits extraordinaires » du compte de résultat.
Les bénéfices réalisés sur la vente d’immobilisations corporelles sont comptabilisés sous « Produits extraordinaires », les pertes réalisées sous « Charges extraordinaires ».
Les valeurs immatérielles acquises sont portées au bilan si elles procurent sur plusieurs années à la banque des avantages économiques mesurables. Les valeurs immatérielles créées en propre ne sont pas portées au bilan.
Les valeurs immatérielles sont portées au bilan conformément au principe des coûts d’acquisition et évaluées séparément.
La durée d’utilisation des valeurs immatérielles est estimée avec prudence et leur amortissement est effectué selon un plan linéaire et comptabilisé sous « Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations corporelles et valeurs immatérielles ». La durée d’utilisation usuelle ne doit pas dépasser cinq ans ; dans des cas justifiés, ce délai peut être porté à dix ans au maximum.
En principe, l’ensemble des produits et des charges sont régularisés sur la période au cours de laquelle ils sont encourus. Ce sont notamment les charges et les produits d’intérêts, les charges de personnel, les autres charges d’exploitation et les impôts directs courants exigibles.
Ils regroupent en particulier les comptes de compensation, les comptes de passage et les comptes d’impôts (impôts indirects). Les adaptations de valeur positives ou négatives d’instruments financiers dérivés, sans incidence sur le compte de résultat, sont comptabilisées dans le compte de compensation.
Ce poste comprend les provisions pour risques de défaillance (provisions pour risques de défaillance découlant de créances compromises ou non compromises sur les limites non utilisées au jour de référence, provisions pour risques de défaillance découlant d’opérations hors bilan) et les provisions pour les risques liés à d’autres activités (en particulier les risques de traitement et les risques de liquidité sur les portefeuilles de titres ou de devises destinés au négoce ou sur les instruments financiers dérivés). Les autres provisions concernent les provisions pour les risques non assurés ou non assurables et d’autres provisions nécessaires à l’exploitation en faveur d’engagements probables découlant d’évènements passés dont le montant et/ou l’échéance sont incertains, mais qui peuvent être estimés de façon fiable.
Il s’agit de réserves constituées à titre préventif pour se prémunir contre les risques de détérioration de la marche des affaires de la banque.
La constitution et la dissolution de réserves pour risques bancaires généraux sont portées au compte de résultat sous « Variation des réserves pour risques bancaires généraux ».
Les réserves pour risques bancaires généraux sont fiscalisées.
Les propres emprunts et les propres obligations de caisse sont comptabilisés au passif dans le poste correspondant.
Les propres titres de participation sont déduits du capital propre à leur coût d’acquisition dans le poste « Propres titres de participation ». Les paiements de dividende sur les propres titres de participation et les bénéfices ou les pertes éventuels, réalisés lors de la vente de propres actions, sont inscrits dans les « Réserves légales issues des bénéfices ».
Les frais de transactions sur capitaux propres sont inscrits au « Compte de résultat ».
Les institutions de prévoyance de la BCBE arrêtent ce qui suit :
Toutes les cotisations ordinaires de l’employeur qui découlent du plan de prévoyance sont contenues dans les « Charges du personnel » pour la période concernée. Les institutions de prévoyance font chaque année l’objet d’un examen, conformément à l’art. 29 OEPC-FINMA, afin de déterminer si elles présentent soit un avantage économique, soit des engagements économiques dans la perspective de la BCBE. Cette évaluation repose sur les contrats, sur les comptes annuels des institutions de prévoyance et sur d’autres calculs indispensables pour mettre en lumière la situation financière et la couverture, insuffisante ou excessive, des institutions de prévoyance (conformément à la présentation de comptes Swiss GAAP RPC 26). La BCBE n’a pas l’intention de tirer profit de l’avantage économique éventuel résultant d’une couverture excessive pour réduire les cotisations de l’employeur. Il n’en résulte donc pour elle aucun avantage économique à inscrire à l’actif, alors que des provisions sont constituées pour les engagements économiques. De plus amples informations sont fournies dans le tableau 13 « Indications relatives à la situation économique des propres institutions de prévoyance ».
Les membres du Conseil d’administration et les membres de la Direction générale ont la possibilité de participer aux revenus de la banque en souscrivant des actions nominatives de la BCBE à un prix fixé d'avance. La date du 31 décembre de l'exercice écoulé fait foi pour déterminer le droit de souscription. Les actions nominatives restent bloquées pendant cinq ans.
La différence entre le prix de souscription et la valeur de marché (= cours de clôture à la Bourse le premier jour du délai de souscription) est débitée des « Charges de personnel ».
Les collaborateurs de la BCBE qui justifient d’un contrat de travail fixe et non résilié sont susceptibles de participer au résultat. Sont exclus les membres du Conseil d’administration, ceux de la Direction générale et les collaborateurs de la révision interne. La participation au résultat prend la forme d’un montant en espèces et/ou d’actions nominatives bloquées. Les conditions de souscription et la forme de la participation au résultat sont précisées dans le « Règlement sur les rémunérations ».
La valeur de marché (= cours de clôture à la Bourse le premier jour du délai de souscription) des actions attribuées est débitée des « Charges de personnel ».
Les actions détenues en propre sont comptabilisées au prix de revient moyen (cours de valorisation) et gérées dans les dépôts Treasury, négoce ou participation des collaborateurs. Les actions détenues en propre ne sont pas subdivisées à des fins précises. La différence entre le cours de valorisation et la valeur de marché est débitée ou créditée des « Réserves légales issues du bénéfice » conformément à l’art. 47, al. 2, OEPC-FINMA.
Les impôts courants sont des impôts réguliers, en règle générale des impôts annuels sur le bénéfice. Les impôts uniques ou liés à des transactions n’en font pas partie. Les impôts courants sur le résultat de la période sont calculés en conformité avec les dispositions fiscales locales d’évaluation des bénéfices et sont saisis comme charges de la période comptable durant laquelle les bénéfices ont été réalisés.
Les impôts directs dus sur le bénéfice courant sont comptabilisés dans les « Comptes de régularisation passifs ».
Les écarts d’évaluation entre les valeurs fiscalement déterminantes et la comptabilité financière sont calculés systématiquement. Il est ainsi possible de déterminer les impôts latents. Les engagements fiscaux latents sont comptabilisés sous « Provisions ». Les avoirs fiscaux latents ne sont activés que s’il est fortement probable qu’ils puissent être réalisés à court ou à moyen termes. La variation des « Provisions pour impôts latents » est comptabilisée sous « Impôts ».
La présentation des postes hors bilan s’effectue à la valeur nominale. Des provisions sont constituées pour les risques prévisibles (cf. « Provisions »).
Aucune modification importante des principes comptables et d’évaluation n’a été relevée par rapport à l’an dernier.
Toutes les opérations sont saisies le jour de la clôture dans les livres de la société et sont prises en compte à partir de cette date pour déterminer le résultat de la période considérée. Les opérations bouclées figurent dans les opérations hors bilan jusqu’à la date du règlement ; au-delà de cette date, elles sont portées au bilan.
Les intérêts exigibles depuis plus de 90 jours sont dits en souffrance. Les intérêts / commissions en souffrance et ceux dont le recouvrement est compromis ne sont plus encaissés, mais passés dans les corrections de valeur. Sont réputés intérêts compromis :
Il est renoncé aux intérêts sur les prêts quand le recouvrement est peu probable, si bien qu’une régularisation n’est plus jugée judicieuse.
Les intérêts en souffrance ne font pas l’objet d’une contre-passation rétroactive.
Les créances résultant des intérêts dus jusqu’à l’échéance du délai de 90 jours (intérêts en souffrance non payés et intérêts courus) sont amorties dans « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts ».
Les postes en monnaies étrangères du « Compte de résultat » sont convertis aux cours des devises applicables au moment de la transaction. Les bénéfices et les pertes sont enregistrés dans le « Compte de résultat ».
Les valeurs patrimoniales et les engagements sont évalués au cours des devises valables le jour du bilan. Les avoirs en monnaies sont convertis aux cours des billets en vigueur le jour du bilan. Les bénéfices et les pertes de change qui découlent de la pratique d’appréciation figurent sous « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
Les cours des monnaies étrangères figurent dans le tableau ci-après.
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31.12.2022 |
31.12.2021 |
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Unité/ monnaie |
Code monnaie |
Devises |
Billets |
Devises |
Billets |
1 euro |
EUR |
0,9874 |
0,9599 |
1,0362 |
1,0087 |
1 dollar US |
USD |
0,9252 |
0,8852 |
0,9112 |
0,8712 |
1 livre sterling |
GBP |
1,1129 |
1,0469 |
1,2341 |
1,1681 |
Les coûts de refinancement des opérations de négoce ne grèvent pas le résultat du négoce.
L’unité organisationnelle Gestion des risques veille à ce que les risques soient détectés, ciblés, contrôlés et gérés dans le cadre des processus de travail de la BCBE. L’unité Gestion des risques se charge d’agréger les risques, de les rapporter et de les contrôler. La BCBE recourt pour cela à un système de trois lignes de défense (cf. « Gouvernance d’entreprise > Instruments d’informations et de contrôle vis-à-vis de la Direction générale »). Les explications ci-après prennent en considération les indications qualitatives figurant dans la Circulaire FINMA 2016/1 « Publication – banques ». La BCBE publie les informations quantitatives dans le Rapport sur les comptabilités séparées.
Le Conseil d’administration est responsable de la gestion des risques. Il assume à cet égard la responsabilité relative à la réglementation, à la délégation et à la surveillance de la gestion des risques d’une part, et à la gestion des risques globaux d’autre part. Il définit les conditions régissant la politique des risques, qui sont inscrites dans le concept de référence applicable à l’échelle de la banque. Il fixe les principes de mesure des risques et de leur gestion. Il approuve les tolérances au risque ; il s’assure du respect de ses consignes et de leur mise en œuvre. Pour remplir sa fonction de surveillance, le Conseil d’administration a besoin régulièrement de différents rapports : un rapport trimestriel sur l’évolution financière et les risques, une planification annuelle à moyen terme, un budget, des limites de contrepartie des partenaires et des placements ainsi qu’un rapport sur le contrôle des risques, qui contient une évaluation des risques au niveau de la banque dans son ensemble. Ce dernier est soumis une fois par an au Conseil d’administration et tous les six mois au comité d’audit et des risques ainsi qu’à la Direction générale. Le reporting interne assure une information adaptée à tous les niveaux.
La Direction générale veille à la mise en place d’une structure de gestion des risques et à l’utilisation de systèmes adéquats pour les surveiller. La prise de risque est prioritairement assumée par la Direction générale, mais elle peut être déléguée et confiée à des comités chargés de l’ensemble des risques ou aux unités opérationnelles via les supérieurs hiérarchiques.
La réalisation du contrôle relatif aux risques relève aussi bien de la responsabilité des unités du front (unités commerciales, zones d’activité) et des unités centrales de la banques (première ligne de défense) que de celle du domaine de la gestion des risques et de celui de la compliance (deuxième ligne de défense). Les contrôles d’exploitation courants sont intégrés directement aux processus de travail ou effectués immédiatement en aval. Leur sélection et leur intensité dépendent des risques. Les déficiences sont communiquées dans le cadre de processus de travail certifiés. Les informations nécessaires au contrôle et à la surveillance internes sont identifiées, regroupées et préparées dans les processus de travail, puis transmises en temps utile aux services compétents. Par ailleurs, l’unité organisationnelle Gestion des risques coordonne l’établissement des rapports sur les risques et procède à des évaluations et à des recommandations à l’échelle de la banque (données agrégées).
La BCBE prend des risques ciblés en vue de dégager des revenus. Le cadre est posé par la stratégie, la mission et la politique d’affaires de la banque. Ainsi, elle applique les principes suivants :
La banque procède à l’évaluation et à la gestion du profil de risque agrégé en se fondant sur son « cadre d’appétence au risque » (risk appetite framework [RAF]), qui comprend tous les risques importants et est conçu de manière prévisionnelle. Il établit le profil de risque au sein d’une appétence au risque explicitement ciblée par la banque, ainsi que sa capacité de risque objective.
L’appétence au risque donne le niveau de risque agrégé visé activement par la BCBE afin de remplir ses objectifs commerciaux.
La capacité de risque délimite le risque agrégé maximal que la banque peut prendre sans contrevenir aux exigences réglementaires concernant la dotation en capital et en liquidités, ni porter atteinte à sa crédibilité sur le marché ni compromettre sa solvabilité.
L'intervalle compris entre l’appétence au risque et la capacité de prise de risque correspond à la capacité à assumer les risques.
Quant aux tolérances au risque, elles correspondent aux seuils concrets, tels que fixés par le Conseil d’administration pour chaque type de risque majeur. Ces tolérances transposent la stratégie en objectifs, mesurables à court et à moyen termes, et en limites, toutes catégories principales de risque confondues. Elles sont établies de sorte à ne pas mettre en danger la capacité de risque. En règle générale, elles se situent à l’intérieur de la zone correspondant à la capacité à assumer les risques. C’est à partir de ces tolérances au risque (compétence du Conseil d’administration) que les budgets de risque (compétence de la Direction générale) sont arrêtés.
Outre l’appétence au risque, le Conseil d’administration détermine le risque global maximum au moyen des tolérances au risque. Elles correspondent à des valeurs limites par catégorie de risque. Elles sont transmises, via les budgets de risque arrêtés par la Direction générale, aux supérieurs hiérarchiques des unités opérationnelles.
Les risques sont absorbés via les éléments suivants de la substance qui permet de supporter le risque :
Les risques de la BCBE sont évalués en milieu d’année dans le cadre de la planification à moyen terme. Cette approche doit permettre de repérer suffisamment tôt et d’apprécier avec précision toute modification des conditions-cadres au sein de l’entreprise. L’examen et l’évaluation des risques à l’échelle de la banque sont résumés dans le rapport sur le contrôle des risques. Ce dernier fait état des risques financiers, des risques opérationnels, des risques stratégiques et des autres risques (« émergents »). Les risques opérationnels sont décelés et jaugés sur la base du modèle uniforme d’évaluation Enterprise Risk Model (ERM). L’évaluation du catalogue de risques ERM est un processus en deux étapes : la première étape implique l’ensemble de la hiérarchie de second niveau de la BCBE, la seconde, la Direction générale. Le rapport contient une appréciation du respect de l’appétence au risque et des tolérances au risque des différentes catégories et rend compte des activités de contrôle de la première et de la deuxième ligne de défense. Un atelier est ensuite organisé avec les membres de la Direction générale pour discuter des recommandations émanant du rapport et définir des mesures adéquates pour minimiser les risques.
La BCBE distingue les principales catégories de risque suivantes :
les risques financiers (« risques primaires »), dont en font partie :
les risques opérationnels ;
les risques stratégiques ;
les autres risques (« émergents »).
La BCBE est présente surtout dans les opérations sur différentiels d’intérêts ; s’agissant des risques primaires, elle est donc particulièrement exposée au risque de crédit et au risque de taux.
Les risques des opérations de bilan ou hors bilan sont limités au moyen d’un système de limites tridimensionnel (limites de contrepartie, sectorielles, de produit). Les risques de crédit dans les opérations portées au bilan sont par ailleurs surveillés au moyen d’un système d’évaluation interne harmonisé. Tous les engagements à l’égard de la clientèle sont vérifiés périodiquement dans le cadre d’une gestion dynamique des crédits, en fonction de leur risque, puis proposés pour prolongation au centre de compétence responsable. Les processus assurant une gestion dynamique des crédits sont gérés via un système d’assistance pour les coachs financiers en crédit et structurés en fonction du volume et de la contrepartie. Les critères de contrôle de la gestion des crédits sont identiques à ceux du contrôle des crédits pour ce qui est des nouvelles affaires. Certains sous-portefeuilles de crédit ne font pas l’objet d’un contrôle individuel mais d’une surveillance centralisée reposant sur des données de sources internes et externes (contrôle basé sur les évènements, ou event-based monitoring).
Lors du calcul de la charge supportable pour les immeubles d’habitation, la BCBE applique actuellement un taux d’intérêt de 5 %. L’amortissement de la deuxième hypothèque doit intervenir linéairement sur 15 ans au plus s’agissant des logements en propriété à usage personnel ou sur 10 ans au plus s’agissant d’immeubles de rendement et les objets « acheter pour louer » (buy-to-let). Si les conditions applicables au prêt, à la charge supportable et à l’amortissement ne sont plus respectées, les affaires sont qualifiées d’exceptionnelles en vertu de la politique de crédit de la BCBE. Elles doivent alors être mises en évidence, vérifiées et régularisées dans un délai raisonnable. La Direction générale et le Conseil d’administration sont informés périodiquement de l’évolution des affaires exceptionnelles.
Pour ce qui est des crédits commerciaux, la banque applique le modèle du potentiel de financement pour apprécier la charge supportable et déterminer les affaires exceptionnelles.
Les dérivés de crédit sont utilisés au cas par cas. La BCBE ne détient actuellement aucun dérivé de crédit.
Les affaires de la BCBE sont organisées de telle manière que la majorité des opérations de crédit puissent être autorisées directement pendant la vente (compétence décisionnelle rapide et proche du client). Le suivi et le traitement des affaires de la Clientèle privée et des PME sont assurés en grande partie par les collaborateurs des sites. Le suivi des opérations consortiales, des secteurs spéciaux, des opérations avec l’étranger, des opérations bancaires et le traitement général des opérations de crédit sont centralisés à Berne.
Les spécialistes de l’Office des crédits épaulent les zones d’activité et les régions. La surveillance des crédits est assurée par un système de reporting séparé, scindé en deux : les ratios de conduite sont portés à la connaissance de l’autorité supérieure ou de la Direction générale et les ratios de contrôle sont communiqués aux sites subordonnés ou aux coachs financiers. Le reporting se fait sur une base mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle ou selon les besoins ; il dépend du volume des risques à surveiller.
Par ailleurs, concernant le portefeuille de crédits de l’ensemble de la banque, des mesures de risque additionnelles agrégées sont déployées, comme des simulations testant la résistance aux risques de défaillance. Des rapports périodiques sont établis à cet égard. Ils sont intégrés dans le rapport sur le contrôle des risques à l’échelle de la banque et, ainsi, dans le cadre d’appétence au risque.
La BCBE applique, pour calculer les fonds propres légaux, les notes des agences Standard & Poor’s et fedafin pour les catégories de crédit entreprises, corporations de droit public, banques, États.
Il y a risque sectoriel lorsque des conditions politiques ou économiques spécifiques à un secteur influencent la valeur d’un engagement. Est réputée risque sectoriel la partie d’un engagement dont la stabilité de la valeur — indépendamment du risque ducroire — dépend de facteurs de risque économiques et politiques inhérents à un secteur. Ces facteurs de risque influencent en particulier les risques de liquidité, de marché ou de corrélation spécifiques à un secteur. Le risque sectoriel doit être compris comme risque cumulé spécifique, à l’instar du risque-pays. Le Conseil d’administration fixe des limites sectorielles, qu’il examine et approuve chaque année. Similaires aux limites-pays, les limites sectorielles autorisées par le Conseil d’administration peuvent être épuisées par la Direction générale en l’espace d’un an. Dès que la limite sectorielle a été fixée, des risques inhérents sont susceptibles d’engendrer des pertes à l’avenir. Il s’agit de risques de recouvrement qui ne peuvent pas être attribués à un débiteur ou à une créance déterminés.
Un système de limites à plusieurs niveaux est utilisé également dans les opérations interbancaires et dans la gestion des risques de contrepartie ou de défaillance des immobilisations financières. Des placements sont effectués pour cela, majoritairement en francs suisses. Il est recouru à des options de vente sur le SMI pour se protéger partiellement contre une baisse du cours des actions.
Les immobilisations financières couvrent les besoins de liquidités à moyen et à long termes. Elles remplissent en grande partie les exigences de couverture permettant de faire face aux resserrements de liquidités auprès de la BNS. Le Conseil d’administration fixe les exigences de qualité des investissements effectués dans les immobilisations financières. De plus, le Conseil d’administration détermine chaque année les limites pour les pays et fixe le plafond pour les investissements à l’étranger. Sur cette base, la Direction générale spécifie des limites pour les différentes catégories d’immobilisations. Le comité de gestion actif-passif (ALCO : Asset and Liability Management Committee) donne des consignes concernant la duration des investissements effectués dans les immobilisations financières. Chaque année, la stratégie de base est vérifiée pour les différentes catégories d’immobilisations et un document contraignant est rédigé, qui définit les lignes directrices pour les immobilisations financières.
Un système de limites est appliqué afin de minimiser les risques-pays. La répartition des actifs et des passifs entre la Suisse et l’étranger et la répartition des actifs par pays et par groupe de pays sont présentées dans le détail. Les opérations à l’étranger portant sur des crédits commerciaux ne font pas partie du cœur de métier de la BCBE. Le système d’évaluation des risques-pays, mis à disposition par la Banque Cantonale de Zurich (ZKB) dans le cadre de la coopération entre banques cantonales portant sur les affaires avec l’étranger, est utilisé pour l’appréciation des risques-pays.
Les risques de marché du portefeuille de négoce sont gérés par l’unité organisationnelle Négoce conformément à l’approche de minimis de l’art. 83 OFR. La limite de minimis est répartie en tant que limite de position brute sur les groupes devises, obligations, actions et dérivés. Le respect des limites fait l’objet d’un rapport journalier. Le Conseil d’administration fixe chaque année ces limites pour l’année suivante. Le reporting déterminant pour le compte rendu financier et la surveillance du respect des limites est effectué par une unité organisationnelle indépendante des opérations de négoce.
Le risque de taux est généré surtout par la non-congruence des échéances entre actifs et passifs. À la BCBE, les risques de taux principaux dans le portefeuille de la banque résultent des affaires hypothécaires, dans la mesure où les hypothèques à taux fixe sont refinancées par des fonds de la clientèle dont la rémunération n’est pas fixe. L’évaluation et la gestion des risques qui en résultent se font dans le cadre de la gestion actif-passif (Asset and Liability Management [ALM]). Le Conseil d’administration précise les objectifs stratégiques de l’ALM. La Direction générale met en place un comité ALM (ALCO) chargé de réaliser les objectifs stratégiques du Conseil d’administration en se fondant sur le règlement ALM. L’ALCO se charge des tâches suivantes :
L’ALM / Treasury identifie, évalue et surveille les risques de taux, dont elle rend compte en tant que première ligne de défense. Les risques de taux sont gérés par des mesures classiques inhérentes à la structure du bilan (p. ex. refinancement congruent, conditions appliquées) et par des dérivés d’intérêt. L’ALM / Treasury renseigne chaque mois l’ALCO sur l’évolution des indices de risque. Le Conseil d’administration en est informé au travers des rapports trimestriels. Les membres de l’ALCO sont informés des liquidités, de l’évolution du bilan et des taux par le truchement des rapports hebdomadaires.
Le risque de taux est quantifié mensuellement sur la base d’un bilan d’échéance des intérêts établi en calculant la variation de la valeur actuelle des fonds propres et de la duration du taux-clé (key rate duration). La planification annuelle à moyen terme tient compte de plusieurs scénarios, raison pour laquelle le bilan prévisionnel portant sur la période de planification à moyen terme fait l’objet de simulations. On recourt à cet effet à différentes combinaisons de stratégies commerciales, de comportements de la clientèle et de scénarios de taux ; des hypothèses sont formulées concernant l’évolution de la courbe des taux, les conditions de taux ainsi que les modèles de volume et d’échéances. Il en résulte une représentation des répercussions de ces scénarios sur la structure du bilan, les cash-flows et les soldes des intérêts. Des calculs prévisionnels sont par ailleurs effectués pour déterminer la valeur actuelle et la modification de celle-ci. Plusieurs scénarios et des simulations de résistance sont pris en considération, outre un scénario de base.
La variation de la valeur actuelle des fonds propres est calculée pour l’ensemble du bilan, en tenant compte des positions fixes, des positions variables et des dérivés de taux. La variation de la valeur actuelle des fonds propres est calculée en comparant les variations de la courbe des taux au niveau des taux du moment. Le comportement du taux contraignant des positions variables est représenté au moyen de portefeuilles de réplication glissants. Un portefeuille de réplication est un portefeuille comportant différentes tranches de taux fixes, établi à partir des clés de réplication estimées pour les produits variables.
La deuxième ligne de défense (gestion des risques) applique des mesures de risque complémentaires, de même que diverses simulations de résistance pour les scénarios de variation des taux. Des rapports périodiques sont établis à ce sujet ; ils sont intégrés au rapport sur le contrôle des risques à l’échelle de la banque et, donc, au cadre d’appétence au risque.
L’ALM / Treasury vérifie chaque année les hypothèses formulées et les scénarios prévisionnels afin de déterminer si les clés de réplication doivent être adaptées. Les calculs sont réeffectués au moins tous les trois ans. L’ALCO fixe les clés de réplication en se fondant sur les propositions de l’ALM / Treasury et sur l’évaluation indépendante de l’unité organisationnelle Gestion des risques. Le Conseil d’administration est informé des adaptations extraordinaires de ces clés (p. ex. rupture structurelle).
Le risque de liquidité résulte de l’acquisition de l'approvisionnement suffisant en liquidités en temps utile afin de tenir les engagements financiers contractés. La gestion du risque de liquidité garantit à tout moment la solvabilité de la BCBE, pendant les périodes de crise spécifiques aux banques et/ou au marché lors desquelles les possibilités de financement assurées ou non assurées sont fortement entravées.
Le Conseil d’administration approuve les limites de placement de trésorerie et les levées de fonds sur le marché de capitaux. Il définit la tolérance au risque pour les liquidités et il est informé tous les trois mois de leur respect. La Direction générale détermine un budget de risque et veille à assurer durablement des liquidités suffisantes. L’ALCO formule des consignes stratégiques et tactiques de gestion des liquidités et décide des mesures pour lever éventuellement des fonds sur le marché des capitaux. L’ALM / Treasury est responsable de l’identification, de l’évaluation et de la surveillance des risques de liquidité, ainsi que de leur reporting.
Le respect du ratio de liquidité prudentiel (liquidity coverage ratio [LCR]), les résultats des tests de résistance portant sur les liquidités et d’autres informations sur la situation des liquidités font partie du rapport mensuel adressé à l’ALCO. Le respect du ratio de financement pour les banques (net stable funding ratio [NSFR]) fait l’objet d’un contrôle et d’un reporting trimestriels. La mise en œuvre opérationnelle du besoin de liquidités, notamment sa gestion au jour le jour, est du ressort de l’unité organisationnelle chargée de la trésorerie.
La politique commerciale débouche sur un excédent permanent de liquidités, principalement placées sous forme d’avoirs en comptes de virement auprès de la BNS et auprès de la Confédération, ou sous forme de placements dans des corporations de droit public, d’opérations de mise en pension (repo) ou de placements en blanc (conditions restrictives). Ces placements forment le niveau de la trésorerie, un paramètre calculé chaque jour à l’intention de l’ALM / Treasury. D’autres obligations de première qualité, liquides et admises en pension sont gérées dans les immobilisations financières afin de disposer de liquidités supplémentaires.
Des tests de résistance permettent d’évaluer les conséquences d’évènements extrêmes sur les liquidités de la BCBE et d’analyser les effets des sorties de fonds. On y vérifie le respect des indicateurs précoces définis comme élément du concept d’urgence. L’ALCO évalue chaque année l’adéquation et la pertinence des scénarios de crise et les soumet à la Direction générale dans le cadre de la planification à moyen terme. Un rapport sur le test de résistance des liquidités est présenté trimestriellement au Conseil d’administration ; il s’arrête notamment sur la tolérance au risque de liquidité.
Le concept d’urgence à plusieurs niveaux régit la répartition des rôles des personnes ou des organes compétents, le processus décisionnel, les mesures ainsi que le flux d’information en cas de liquidités insuffisantes. Le dispositif de surveillance des liquidités repose sur des indicateurs précoces qui signalent l’émergence des risques. Le franchissement d’au moins deux de ces indicateurs active un mécanisme d’urgence (trigger) qui prévoit la mise en place de mesures d’anticipation adaptées au degré de gravité. L’indicateur avancé LCR peut déclencher à lui seul le passage au degré de gravité suivant.
Les tests de résistance servent à simuler une alerte consécutive au franchissement des seuils définis et à prendre les mesures appropriées, s’agissant de la gestion des liquidités pour la marche ordinaire des affaires. L’ALCO réévalue chaque année le concept d’urgence et le soumet à la Direction générale. Le plan d’urgence relatif au resserrement des liquidités fait partie intégrante de la planification des crises à l’échelle de la banque.
Les risques opérationnels désignent les risques de pertes encourus en raison de l’inadaptation ou de la défaillance de procédures internes, du personnel ou des systèmes, ou en raison d’évènements extérieurs.
Les risques opérationnels sont difficilement quantifiables. Dès lors, le pilotage s’effectue surtout par des mesures qualitatives. La gestion des risques opérationnels fait partie des tâches de conduite de l’ensemble des cadres ; elle concerne toutes les fonctions au sein de la banque. L’agrégation et le reporting des risques opérationnels incombent à l’unité organisationnelle Gestion des risques.
La BCBE accorde une grande importance à la qualité, à la fiabilité et à l’efficacité des processus d’affaires et considère la gestion des risques opérationnels comme un facteur de compétitivité s’agissant de la qualité du service, de la réputation de la banque et de l’efficacité de la production.
La BCBE limite les risques opérationnels
Sur la base du « Règlement relatifs aux risques opérationnels », le Conseil d’administration définit le cadre de gestion et de contrôle des risques opérationnels en tenant compte de la tolérance au risque. La responsabilité de la mise en œuvre incombe à la Direction générale. Lors de la surveillance des risques opérationnels, elle est assistée par l’unité organisationnelle Gestion des risques.
Le risque opérationnel est surveillé, contrôlé et géré en permanence au moyen d’indicateurs de risque. Les enseignements sont consignés dans le rapport Contrôle des risques, établi semestriellement.
Afin de garantir les fonctions essentielles de l’entreprise ou de les rétablir rapidement si un évènement devait survenir en son sein ou à l’extérieur, la BCBE mise sur un plan de continuité d’activité (business continuity management [BCM]) et sur un plan de gestion de crise globaux. Le plan de continuité d’activité vise à minimiser les conséquences financières, juridiques et de réputation de tels évènements. Il se traduit par des plans d’urgence, tel un plan de lutte contre la pandémie, régulièrement mis à jour et testés. La gestion de crise entre dans le cadre du plan de continuité d’activité.
À partir de 2018, la BCBE a collaboré avec son partenaire informatique DXC pour assurer le développement continu de son système bancaire central, IBIS3G, rebaptisé IBIS4D. Ensemble, ils ont posé les jalons et introduit certaines nouveautés.
Désireuse d’entamer une nouvelle phase du projet, la BCBE a créé en septembre 2021 sa propre société informatique. La banque poursuit ainsi sa stratégie consistant, entre autres, à encourager l’innovation et à renforcer les synergies dans le domaine informatique, dans le but d’apporter une valeur ajoutée à ses écosystèmes.
Environ 150 collaborateurs de DXC ont été repris au 1eravril 2022 et 70 collaborateurs de la BCBE ont été transférés au sein de aity AG au 1erjuillet 2022. Dans un premier temps, il s’agit d’assurer la sécurité et la stabilité de l’exploitation. Dans un second temps, la part belle sera faite au renforcement de la coopération avec d’autres entreprises.
La BCBE surveille les services informatiques externalisés (y compris ceux de sa filiale aity AG) dans le cadre de son « Règlement sur l’externalisation ». Cette surveillance inclut notamment l’examen par la société d’audit, comme l’exige la législation bancaire dans ce domaine, par la révision interne, par la Direction générale, par le comité d’audit et des risques et par le Conseil d’administration de la BCBE des rapports établis par les sociétés d’audit mandatées pour les contrôles spéciaux.
Les risques stratégiques désignent les risques découlant de la non-réalisation des objectifs de l’entreprise à la suite d’évolutions inattendues relevant de l’orientation fondamentale et/ou à long terme de la banque. Les objectifs d’entreprise en question sont définis dans le cadre de la stratégie. Afin de suivre la réalisation des objectifs stratégiques, la BCBE définit des indicateurs, qui font l’objet d’un examen périodique à l’occasion du contrôle de la stratégie.
Les autres risques (« émergents ») désignent les risques potentiels susceptibles à l’avenir d’entraîner de lourdes conséquences et de causer des dommages considérables, pour lesquels il n’existe généralement pas (encore) de méthodes d’évaluation bien établies et qui sont difficilement quantifiables. La BCBE fixe des objectifs pour ces risques dans sa stratégie et dans sa politique d’affaires. En outre, ces risques sont évalués par la deuxième ligne de défense (gestion des risques) au moyen d’un profilage et d’un reporting réguliers dans le cadre du rapport annuel sur le contrôle des risques.
Le développement durable a pris une importance considérable au cours des dernières années. La BCBE en a fait très tôt une valeur cardinale de l’entreprise. Elle adhère à ses objectifs et contribue à leur réalisation. Tous les supérieurs hiérarchiques de la banque ont des questions de développement durable à traiter, cela fait partie de leurs tâches de conduite. L’unité organisationnelle Développement durable / Gestion de la qualité cerne les sujets de développement durable qui intéressent la banque et elle les évalue en étroite collaboration avec les unités concernées. Elle se charge en outre d’établir le rapport de la première ligne de défense. Le Rapport de développement durable présente une vue d’ensemble des activités et des indicateurs utilisés par la BCBE pour effectuer les contrôles et mesurer les résultats. La deuxième ligne de défense (gestion des risques) procède à une évaluation indépendante dans son rapport sur le contrôle des risques.
La BCBE apprécie ses risques financiers climatiques dans le cadre d’un processus qualitatif validé par des experts. Ce processus est supervisé par des équipes mixtes issues des unités organisationnelles Développement durable / Gestion de la qualité, Gestion des risques, Gestion des crédits et Investment Strategy. Les risques sont évalués et classifiés méthodiquement en risques « physiques » ou « transitoires ». Chaque inducteur de risque (p. ex. des évènements climatiques extrêmes ou des prix plus élevés pour les émissions à effet de serre) est ensuite examiné à l’aune des effets possibles qu’il pourrait avoir sur les activités de la BCBE. Au cours de cette étape, le risque inhérent à la combinaison de l’inducteur de risque et de l’activité commerciale est décrit et évalué (qualitativement). Il en résulte un profil de risque pour chaque inducteur de risque et chaque activité commerciale concernés, assorti d’une pertinence élevée, moyenne, faible ou nulle.
La banque développe constamment cette thématique afin de pouvoir utiliser bientôt des critères quantitatifs pour évaluer les risques financiers climatiques et s’en servir pour procéder à des mesures.
Par risque de compliance, on entend le risque d’infraction aux dispositions, aux normes ou aux règles de la profession, de même que les sanctions juridiques et réglementaires, les pertes financières ou les dommages de réputation qui en découlent. Conformément à la Circulaire FINMA 2017/1 « Gouvernance d’entreprise – banques », la BCBE assume une fonction de compliance (cf. chapitre « Gouvernance d’entreprise »). Cette dernière est confiée au Service juridique / Compliance en tant qu’entité indépendante et centralisée. L’organisation hiérarchique (responsables de direction et des processus) remplit sa fonction de contrôle dans le cadre des affaires courantes en gérant les risques et plus particulièrement en assurant la surveillance directe, le pilotage et l’établissement de rapports. La compliance fait partie des tâches de conduite de l’ensemble des cadres ; elle est présente dans toutes les fonctions de la BCBE. Elle n’est pas uniquement une unité organisationnelle de la banque.
Le Service juridique / Compliance veille à ce que des responsables de tâches de compliance soient désignés pour les principales dispositions légales ou réglementaires. Il établit semestriellement un rapport ad hoc. La fonction de compliance a un droit illimité d’information, d’accès et de consultation des documents dans le cadre des tâches définies, elle est indépendante des unités d’affaires générant des revenus et elle est soumise directement au responsable du Département Gestion des finances / Gestion des risques.
La fonction de compliance opère au niveau de la deuxième ligne de défense. Les litiges en cours sont traités eux aussi au sein du Service juridique / Compliance.
La BCBE publie les informations imposées par les prescriptions en matière de fonds propres et de liquidités (Bâle III). Elles sont disponibles dans le rapport sur les comptabilités séparées.
Les créances en souffrance sont évaluées séparément. Par créances en souffrance, on entend des créances assorties d’intérêts et/ou d’amortissements impayés, ou des dépassements de crédit exigibles depuis plus de 90 jours.
La valeur vénale des immeubles est estimée périodiquement au moyen d’outils informatiques et selon des règles précises. Il est tenu compte de l’emplacement et des taux de vacance. La valeur vénale de gros projets de construction et de bâtiments particuliers est estimée par le service compétent avec l’aide de spécialistes.
Les retards de paiement dans les intérêts ou les amortissements sont analysés afin d’identifier les crédits hypothécaires particulièrement risqués. Des remboursements partiels ou des garanties supplémentaires sont exigés si nécessaire. Une correction de valeur, établie en fonction de la garantie insuffisante, est constituée après un examen détaillé par les spécialistes des crédits.
Les engagements et la valeur émise en couverture de crédits garantis par des titres sont calculés quotidiennement et vérifiés à intervalles réguliers. Une réduction de la dette ou des garanties supplémentaires sont exigées si la valeur de nantissement des titres tombe en dessous du montant de l’engagement de crédit. Si la couverture insuffisante augmente ou que les conditions du marché sont inhabituelles, les garanties sont réalisées et le crédit est dénoué.
Il s’agit en règle générale de crédits d’exploitation commerciaux ou de dépassements de compte non couverts. S’agissant des crédits commerciaux d’exploitation non couverts, le client doit fournir chaque année ou plus souvent si nécessaire des renseignements qui permettent de se faire une idée de l’évolution de la situation financière de l’entreprise. Ces renseignements peuvent concerner l’évolution du chiffre d’affaires, des ventes ou des produits. Les comptes annuels et parfois les états financiers intermédiaires sont demandés au client. Il est aussi possible que, pour un sous-portefeuille de crédit défini, la vérification se fasse au moyen de données issues de sources internes et externes, par un contrôle basé sur les évènements (event-based monitoring). Une correction de valeur est passée si l’engagement de crédit est compromis.
Des corrections de valeur et des provisions sont constituées afin de prévenir les risques de défaillance afférents aux créances compromises et aux créances non compromises. Les postes du bilan créances sur les banques, créances sur la clientèle, créances hypothécaires et immobilisations financières sont pris en compte dans l’évaluation du besoin de corrections de valeur. En ce qui concerne la constitution de provisions pour les risques de défaillance sur des opérations hors bilan, les procédures, les systèmes et les méthodes sont ceux utilisés pour la constitution des corrections de valeur et des provisions sur les créances compromises et non compromises.
Les corrections de valeur et les provisions sont déterminées individuellement pour les risques de défaillance afférents aux créances compromises (corrections de valeur individuelles). Elles le sont sur base forfaitaire pour les portefeuilles de crédit homogènes bien définis (corrections de valeur individuelles forfaitaires).
Pour déterminer les corrections de valeur individuelles, la BCBE classe les créances compromises en deux catégories. Pour évaluer les gages immobiliers, elle se fonde, pour les deux catégories, sur la valeur déterminée avec prudence, compte tenu des coûts de liquidation. Les valeurs de rendement déterminantes des immeubles de rapport sont fixées en fonction du bien immobilier.
Ces deux catégories de créances correspondent aux postes nécessitant des corrections de valeur. Les valeurs de couverture des garanties calculées selon les principes susmentionnés doivent être vues, dans les deux catégories, comme des valeurs de liquidation au sens de l’art. 24, al. 4, OEPC-FINMA.
La moins-value résulte de la différence entre la valeur de la créance et le montant probablement récupérable, en considération du risque de contrepartie et du produit net de la vente de sûretés éventuelles. La valeur de créance équivaut soit à la limite de crédit, soit au montant de crédit utilisé plus élevé.
Par ailleurs, les positions à risque connues et identifiées précédemment comme telles sont réévaluées deux fois par an ; la stratégie fait l’objet d’un nouvel examen et une correction de valeur est passée le cas échéant. L’unité organisationnelle Recovery apprécie l’ensemble des corrections de valeur sur les positions de risque.
La BCBE peut, par une analyse sur base forfaitaire, procéder à des corrections de valeur et à des provisions pour des portefeuilles de crédit homogènes comportant un grand nombre de petites créances, en vertu de l’art. 24, al. 3, OEPC-FINMA (corrections de valeur individuelles forfaitaires).
La BCBE est tenue, en tant qu’établissement de catégorie de surveillance 3, de constituer des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance sur créances non compromises. Il s’agit de corrections de valeur et provisions pour pertes non encore encourues sur des prêts qui sont encore sains à la date du bilan. La BCBE constitue les corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance relatifs à des créances sur les banques, à des créances sur la clientèle, à des créances hypothécaires ou à des immobilisations financières ; elle le fait sur la base d’un portefeuille, afin de pouvoir couvrir les risques-pays et les risques sectoriels, entre autres.
Les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance reposent sur des critères fixés en fonction des limites autorisées par le Conseil d’administration pour chaque secteur et chaque pays. Des taux de risque individuels compris entre 0 % et 10 % sont appliqués selon le secteur. Ces taux sont de 20 % à 50 % pour le financement d’une nouvelle entreprise, le financement d’amorçage ou le financement d’une succession.
Les postes contenant des corrections de valeur et des provisions sur créances compromises ne donnent pas lieu à des corrections de valeur et à des provisions pour risques inhérents de défaillance.
Dans des situations particulières, des corrections de valeur et des provisions pour risques inhérents de défaillance peuvent être utilisées pour constituer des corrections de valeur individuelles sur créances compromises et provisions pour risques de défaillance sur opérations hors bilan, sans qu’il faille reconstituer immédiatement les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance.
En cas de besoin particulièrement accru de corrections de valeur individuelles pour des créances compromises, la banque évalue si elle souhaite utiliser les corrections de valeur et les provisions constituées pour les risques inhérents de défaillance afin de couvrir en tout ou en partie les corrections de valeur individuelles et les provisions nécessaires.
Le besoin de corrections de valeur individuelles et de provisions est considéré comme particulièrement accru lorsqu’il est supérieur à 1 % des fonds propres pris en compte ou à 10 % du poste « Résultat brut des opérations d’intérêts ». La valeur seuil est calculée à la date de clôture sur la base des fonds propres pris en compte lors de la clôture de l’exercice précédent ou sur la base du résultat brut des opérations d’intérêts de l’exercice précédent, la valeur plus basse étant déterminante.
Au cours de l’année sous revue, les corrections de valeur et les provisions constituées pour risques latents et inhérents de défaillance n’ont pas été utilisées pour la couverture de corrections de valeur individuelles ou de provisions.
Si l’utilisation de corrections de valeur et de provisions pour des risques inhérents de défaillance conduit à une sous-couverture, cette dernière est alors résorbée au plus tard à l’issue des cinq exercices suivants.
Les corrections de valeur et les provisions pour risques inhérents de défaillance se montent à 323,5 millions de francs au 31 décembre 2022, en ligne avec l’objectif. Aucune sous-couverture n’est constatée.
En ce qui concerne les crédits sur gage immobilier, toute allocation de crédit donne lieu à une évaluation des garanties. La valeur vénale des immeubles est estimée périodiquement au moyen d’outils informatiques et selon des règles précises. Les méthodes d’évaluation utilisées diffèrent en fonction du type de bien immobilier. Les logements en propriété sont en principe évalués en application de la méthode hédoniste de CIFI ; les immeubles de rendement, les immeubles commerciaux, les immeubles industriels et les bâtiments particuliers en application de la méthode de la valeur de rendement. La valeur vénale des gros projets de construction et des bâtiments particuliers est estimée par le service compétent avec le concours de spécialistes.
Par ailleurs, une valeur de liquidation qui tient compte de la cote de crédit est calculée. Pour accorder un crédit, la banque se fonde sur la valeur la plus basse résultant de l’évaluation interne, du prix d’achat et d’une estimation éventuelle effectuée par des tiers.
Des crédits lombards ou d’autres crédits garantis par des titres sont accordés principalement contre des instruments financiers transférables (p. ex. emprunts, actions), liquides et négociés régulièrement.
La banque applique des décotes sur les valeurs de marché pour se couvrir contre les risques de marché et les risques monétaires liés aux titres négociables et liquides ainsi que pour établir le montant de l’avance. Les décotes des polices d’assurance-vie ou des garanties sont établies en fonction des produits ou du client lui-même.
Négociés par des professionnels uniquement, les instruments financiers dérivés sont utilisés à des fins de négoce ou de couverture. La BCBE n’exerce aucune activité de teneur de marché. Le négoce porte aussi bien sur des instruments standardisés que sur des instruments OTC, en compte propre ou en compte tiers, en lien principalement avec des taux d’intérêt, des monnaies, des titres de participation, des indices ou, dans une moindre mesure, des matières premières. Des dérivés de crédit ne sont pas négociés.
La BCBE utilise des instruments financiers dérivés dans le cadre de la gestion des risques, notamment pour se couvrir contre des risques de marché (taux d’intérêt, monnaies étrangères, marchés d’actions) et des risques liés aux transactions futures. Des opérations de couverture sont conclues uniquement avec des contreparties externes.
En raison de la compensation quotidienne, des valeurs de remplacement ne sont pas déterminées pour les swaps de taux d’intérêt négociés à l’Eurex.
La BCBE a recours à la comptabilité de couverture principalement pour les opérations suivantes :
Opération de base |
Moyens de couverture |
Risques de variation de taux dans le portefeuille de la banque |
Swaps de taux d´intérêt, options de taux d´intérêt |
Risques de marché sur positions monétaires |
Opérations à terme sur devises |
Risques de marché sur positions en actions |
Futures sur indices, options sur indices |
Les positions sensibles aux variations de taux (p. ex. créances hypothécaires) sont regroupées en plusieurs fourchettes de taux ; une macrocouverture leur est appliquée.
Les fonds détenus dans les immobilisations financières à des fins de placement sont considérés dans leur ensemble, et les risques monétaires, les risques de taux et les risques des marchés actions font l’objet d’une macrocouverture.
À la conclusion d’une opération de couverture, la relation économique entre l’instrument financier et l’opération de base concernée est documentée. S’agissant du risque couvert, la valeur de l’opération de base et celle de l’opération de couverture évoluent inversement.
La documentation fait état, entre autres, des objectifs de gestion du risque, de la stratégie de risque relative à la transaction de couverture et de la méthode d’appréciation de l’efficacité de la relation de couverture. La relation économique entre l’opération de base et l’opération de couverture est appréciée régulièrement et de façon prospective dans le cadre d’un test d’efficacité.
L’efficacité de la relation de couverture est mesurée à l’aide de l’opération de base ou de la macrocouverture du portefeuille dans son ensemble ; elle est réexaminée chaque mois. Les opérations dont la relation de couverture n’est plus efficace ou partiellement seulement sont affectées au résultat de négoce pour la partie qui a perdu son efficacité.
Si les effets de l’opération de couverture dépassent ceux de l’opération de base (absence d’efficacité), soit l’efficacité est recouvrée par une restructuration du portefeuille de dérivés, soit la transaction est assimilée à une opération de négoce ; la partie excédentaire du résultat des opérations de couverture est affectée au « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur ».
Outre les services informatiques délégués à aity AG (jusqu’à fin mars 2022, EntServ Schweiz GmbH), la BCBE a confié, entre autres, l’administration de ses titres à Swisscom (Suisse) SA. SPS Switzerland SA s’est vu mandater pour imprimer et envoyer la correspondance bancaire et s’occuper du trafic des paiements. Les externalisations sont définies dans des accords de coopération et dans une convention de service (SLA), à des fins prudentielles. Soumis à ces accords, les collaborateurs des prestataires sont tenus de respecter le secret bancaire, de sorte que la confidentialité est garantie.
Au moment d’établir les comptes annuels, aucun évènement majeur ne s’est produit qui aurait pu exercer une influence significative sur la situation patrimoniale et sur les revenus de l’exercice écoulé.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Valeur comptable des créances découlant de la mise en gage de liquidités lors de l’emprunt de titres ou lors de la conclusion d’une prise en pension 1 |
13 878 |
46 808 |
Valeur comptable des engagements découlant des liquidités reçues lors du prêt de titres ou lors de la mise en pension 1 |
1 225 000 |
1 560 000 |
Valeur des titres détenus pour propre compte, prêtés ou transférés en qualité de sûretés dans le cadre de l’emprunt de titres ainsi que lors d’opérations de mise en pension |
1 295 816 |
1 489 628 |
– dont ceux pour lesquels le droit de procéder à une aliénation ou une mise en gage subséquente a été octroyé sans restriction |
1 295 816 |
1 489 628 |
La juste valeur des titres reçus en qualité de garantie dans le cadre du prêt de titres ainsi que des titres reçus dans le cadre de l’emprunt de titres et par le biais de prises en pension, pour lesquels le droit de procéder à une aliénation ou une mise en gage subséquente a été octroyé sans restriction |
13 939 |
47 182 |
– dont titres remis à un tiers en garantie |
13 939 |
47 182 |
– dont titres aliénés |
|
|
1 Avant la prise en compte d’éventuels contrats de netting
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
Couvertures des créances, opérations hors bilan et créances compromises |
|
Nature des couvertures |
|||
|
|
Couvertures hypothécaires |
Autres couvertures |
Sans couverture |
Total |
Prêts (avant compensation avec les corrections de valeur) |
|
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
79 659 |
344 473 |
1 379 843 |
1 803 975 |
Créances hypothécaires |
|
26 109 677 |
22 747 |
30 908 |
26 163 332 |
– immeubles d’habitation |
|
22 538 127 |
15 854 |
9 856 |
22 563 837 |
– immeubles commerciaux |
|
1 889 925 |
556 |
5 621 |
1 896 102 |
– immeubles artisanaux et industriels |
|
1 236 252 |
671 |
5 664 |
1 242 587 |
– autres |
|
445 373 |
5 666 |
9 767 |
460 806 |
Total des prêts (avant compensation avec les corrections de valeur) |
année de référence |
26 189 336 |
367 220 |
1 410 751 |
27 967 307 |
année précédente |
24 997 263 |
389 097 |
1 148 491 |
26 534 852 |
|
Total des prêts (après compensation avec les corrections de valeur) |
année de référence |
25 978 451 |
336 036 |
1 345 041 |
27 659 528 |
année précédente |
24 780 826 |
354 923 |
1 082 648 |
26 218 396 |
|
Hors bilan |
|
|
|
|
|
Engagements conditionnels |
|
39 234 |
62 153 |
130 005 |
231 391 |
Engagements irrévocables |
|
375 263 |
0 |
342 285 |
717 548 |
Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires |
|
0 |
0 |
190 952 |
190 952 |
Crédits par engagements |
|
0 |
0 |
0 |
0 |
Total hors bilan |
année de référence |
414 496 |
62 153 |
663 242 |
1 139 891 |
année précédente |
443 089 |
23 080 |
703 645 |
1 169 814 |
|
|
|
|
|
|
|
Créances compromises |
|
Montant brut |
Valeur estimée de réalisation des sûretés |
Montant net |
Corrections de valeur individuelles |
Créances avec continuation de la relation de crédit |
année de référence |
229 780 |
144 337 |
85 443 |
85 443 |
année précédente |
289 752 |
186 627 |
103 125 |
103 125 |
|
Positions de liquidation |
année de référence |
27 985 |
11 169 |
16 817 |
16 817 |
année précédente |
17 662 |
8 809 |
8 853 |
8 853 |
En sus des positions figurant dans le tableau et assorties d’une correction de valeur individuelle, des corrections de valeur forfaitaires de 0,04 million de francs (montant net des dettes : 0,04 million de francs) étaient constituées au 31 décembre 2021 ; elles étaient liées à un portefeuille de crédits homogène à hauteur de 0,04 million de francs. Les positions figurant dans le portefeuille de crédits homogène ont été dissoutes et les corrections de valeur individuelles ont disparu au 31 décembre 2022. Les Méthodes appliquées pour identifier les risques de défaillance et pour déterminer le besoin de corrections de valeur sont les mêmes que celles utilisées lors de l’exercice précédent.
(en milliers de CHF) |
|
|
Actifs |
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Opérations de négoce |
|
|
Titres de créances, papiers, opérations du marché monétaire |
561 |
1 160 |
– dont cotés |
531 |
|
Titres de participation |
0 |
0 |
Métaux précieux et matières premières |
6 938 |
6 488 |
Autres actifs du négoce |
|
|
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
Titres de créances |
|
|
Produits structurés |
|
|
Autres |
|
|
Total des actifs |
7 499 |
7 648 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
|
|
– dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités |
531 |
|
|
|
|
Engagements |
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Opérations de négoce |
|
|
Titres de créances, papiers, opérations du marché monétaire 1 |
|
|
– dont cotés |
|
|
Titres de participation 1 |
|
|
Métaux précieux et matières premières 1 |
|
|
Autres passifs du négoce 1 |
|
|
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
Titres de créances |
|
|
Produits structurés |
|
|
Autres |
|
|
Total des engagements |
|
|
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
|
|
1 Pour les positions courtes (comptabilisation selon le principe de la date de conclusion)
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de négoce |
Instruments de couverture |
||||
|
Valeurs de remplacement positives |
Valeurs de remplacement négatives |
Volumes des contrats |
Valeurs de remplacement positives |
Valeurs de remplacement négatives |
Volumes des contrats |
Instruments de taux |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme y c. FRAs |
– |
– |
– |
|
|
|
Swaps |
– |
– |
– |
|
9 695 |
1 450 000 |
Futures |
|
|
|
|
|
|
Options (OTC) |
|
|
|
|
|
|
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Devises / métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
12 159 |
12 219 |
2 201 204 |
|
|
|
Swaps combinés d’intérêts et de devises |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (OTC) |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Titres de participation / indices |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
|
|
|
Options (OTC) |
|
|
|
|
|
|
Options (exchange traded) |
6 |
6 |
|
|
50 |
1 250 |
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
|
|
Credit default swaps |
– |
– |
– |
|
|
|
Total return swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
First-to-default swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Autres dérivés de crédit |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Autres |
|
|
|
|
|
|
Contrats à terme |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Swaps |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Futures |
|
|
|
– |
– |
– |
Options (OTC) |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
Options (exchange traded) |
|
|
|
– |
– |
– |
Total avant prise en compte des contrats de netting |
|
|
|
|
|
|
Année de référence |
12 165 |
12 225 |
2 201 204 |
|
9 745 |
1 451 250 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
12 159 |
12 219 |
|
|
9 695 |
|
Année précédente |
17 226 |
17 700 |
2 598 390 |
|
32 851 |
904 486 |
– dont établis au moyen d’un modèle d’évaluation |
17 217 |
17 692 |
|
|
32 750 |
|
– : La BCBE n’exécute pas de telles opérations.
Total après prise en compte des contrats de netting |
Valeurs de remplacement positives (cumulées) |
Valeurs de remplacement négatives (cumulées) |
Année de référence |
12 165 |
21 970 |
Année précédente |
17 226 |
50 551 |
Répartition selon les contreparties |
Instances centrales de clearing |
Banques et maisons de titres |
Autres clients |
Valeurs de remplacement positives (après prise en compte des contrats de netting) |
|
10 789 |
1 377 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Immobilisations financières |
|
|
|
|
Titres de créance |
2 152 143 |
2 008 000 |
1 807 887 |
1 844 391 |
– dont destinés à être conservés jusqu’à l’échéance |
2 152 143 |
2 008 000 |
1 807 887 |
1 844 391 |
– dont non destinés à être conservés jusqu’à l’échéance (disponibles à la revente) |
|
|
|
|
Titres de participation |
133 990 |
201 967 |
163 601 |
276 941 |
– dont participations qualifiées 1 |
|
|
|
|
Métaux précieux |
8 344 |
8 344 |
8 225 |
8 225 |
Immeubles |
270 |
270 |
|
|
Cryptomonnaies |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
2 294 747 |
2 218 581 |
1 979 714 |
2 129 558 |
– dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités |
1 926 084 |
1 781 472 |
1 673 502 |
1 701 035 |
1 En cas de détention de 10 % au moins du capital ou des voix
Contreparties selon la notation 2 |
de AAA à AA– |
de A+ à A– |
de BBB+ à BBB– |
de BB+ à B– |
inférieur à B– |
sans notation |
Valeurs comptables des titres de créance |
187 995 |
70 678 |
|
|
|
1 893 470 3 |
2 Notation de Standard & Poor’s
3 Dont CHF 1814 mio d’obligations de la centrale d’émission de lettres de gage resp. de la banque des lettres de gage
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur d’acquisition |
Corrections de valeur cumulées et adaptations de valeur (mise en équivalence) |
Valeur comptable à la fin de l’année précédente |
Année de référence |
|
|
||||
|
Changements d’affectation |
Investis- sements |
Désin- vestis- sements |
Corrections de valeur |
Adaptations de valeur en cas de mise en équivalence / reprises d’amortis- sements |
Valeur comptable à la fin de l’année de référence |
Valeur de marché |
|||
Participations |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– avec valeur boursière |
21 044 |
–1 708 |
19 336 |
|
|
0 |
|
|
19 337 |
105 873 |
– sans valeur boursière |
96 950 |
–46 939 |
50 011 |
|
406 |
–524 |
–406 |
524 |
50 012 |
|
Total des participations |
117 994 |
–48 646 |
69 348 |
|
406 |
–523 |
–406 |
524 |
69 348 |
105 873 |
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Valeur au bilan |
Mise en équivalence |
Valeur au bilan |
Mise en équivalence |
Nombre de participations |
21 700 |
21 691 |
21 700 |
25 315 |
Produits des participations |
3 599 |
–26 |
2 109 |
1 011 |
(Quote-part de participation de plus de 10 % et valeur de marché / valeur fiscale > CHF 5 mio) |
||||||
Raison sociale et siège |
Activité |
Capital social (en mio de CHF) |
Part au capital (en %) |
Part aux voix (en %) |
Détention directe (en %) |
Détention indirecte (en %) |
Apparaissent au bilan comme participations : |
|
|
|
|
|
|
Centrale de lettres de gage des banques cantonales suisses SA, Zurich |
Institut d’émission de lettres de gage |
2 225,0 |
10,7 |
10,7 |
10,7 |
|
Jungfraubahn Holding AG, Interlaken |
Chemin de fer de montagne |
8,8 |
14,2 |
14,2 |
14,2 |
|
Seniorenresidenz Talgut Ittigen AG, Ittigen |
Résidence pour personnes âgées |
10,8 |
66,7 |
66,7 |
66,7 |
|
aity AG, Köniz |
Prestataire de services TIC |
10,0 |
100,0 |
100,0 |
100,0 |
|
La participation dans BioMedInvest AG I, en liquidiation, ne figure plus dans les participations significatives, car la valeur de marché / valeur fiscale est inférieure à la valeur seuil.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur d’acquisition |
Amortis- sements cumulés |
Valeur comptable à la fin de l’année |
Année de référence |
Valeur comptable à la fin de l’année de référence |
|||||
Change- ments d’affectation |
Investis- sements |
Désinvestis- sements |
Amortis- sements |
Reprises |
Transferts dans les fonds de renouvelle- ment |
|||||
Immeubles à l’usage propre de la banque |
329 475 |
–145 089 |
184 386 |
–367 |
15 004 |
–1 055 |
–224 |
|
–16 159 |
181 586 |
Autres immeubles |
24 106 |
–11 698 |
12 408 |
367 |
47 |
–917 |
–325 |
|
–56 |
11 524 |
Logiciels acquis séparément ou développés à l’interne |
132 372 |
–129 757 |
2 615 |
|
33 765 |
|
–31 752 |
|
|
4 628 |
Autres immobilisations corporelles |
36 635 |
–22 691 |
13 945 |
|
16 676 |
–4 000 |
–14 348 |
|
|
12 273 |
Objets en « leasing » financier : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont immeubles à usage propre de la banque |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont autres immeubles |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
– dont autres immobilisations corporelles |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des immobilisations corporelles |
522 588 |
–309 234 |
213 353 |
|
65 493 |
–5 972 |
–46 648 |
|
–16 215 |
210 011 |
Engagements : futures tranches de leasing opérationnel : aucune
La banque ne considère pas comme un leasing opérationnel certains contrats de location de locaux commerciaux (sites) dont la durée résiduelle est supérieure à un an.
|
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Autres actifs |
Autres passifs |
Autres actifs |
Autres passifs |
Compte de compensation |
|
13 585 |
20 848 |
|
Impôts latents actifs sur le revenu |
|
|
|
|
Montant à l’actif en raison de l’existence de réserves de cotisations d’employeur |
|
|
|
|
Montant à l’actif en raison d’autres actifs relatifs aux institutions de prévoyance |
|
|
|
|
Impôts indirects 1 |
846 070 |
3 659 |
1 607 611 |
2 461 |
Fonds de soutien BCBE |
|
1 019 |
|
1 234 |
Autres |
10 977 |
29 504 |
7 640 |
24 701 |
Total |
857 048 |
47 768 |
1 636 099 |
28 396 |
1 Ce montant comprend avant tout les créances d’impôt anticipé.
|
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Valeur comptables |
Engegements effectifs |
Valeur comptables |
Engegements effectifs |
Actifs nantis/ cédés |
|
|
|
|
Créances sur les banques |
20 300 |
12 350 |
50 998 |
41 630 |
Créances hypothécaires mises en gage ou cédées en garantie de prêts des centrales d’émission de lettres de gage |
9 720 141 |
6 814 000 |
10 237 567 |
6 327 000 |
Créances hypothécaires mises en gage ou cédées en garantie de prêts de refinancement |
368 842 |
363 000 |
386 481 |
378 000 |
Créances sur la clientèle mises en gage ou cédées en garantie de la facilité de refinancement BNS-COVID-19 (FRC) |
|
|
184 678 |
181 000 |
Titres pour les facilités de financement intrajournalier / des goulots d’étranglement de la BNS (non utilisé) |
13 474 |
|
11 135 |
|
Titres / fonds en espèce en couverture d’appels de marges des bourses à options et garanties pour établissements créés en commun par les banques |
260 209 |
57 149 |
144 078 |
20 086 |
Total des actifs nantis/ cédés |
10 382 966 |
7 246 498 |
11 014 937 |
6 947 716 |
Actifs sous réserve de propriété |
|
|
|
|
Actifs sous réserve de propriété |
|
|
|
|
Les titres servant de couverture pour lesquels le droit à la revente ou au nantissement a été accordé dans le cadre des opérations de financement de titres sont présentés dans le tableau 1.
(en milliers de CHF) |
|
|
Genre d’engagement |
31.12.2022 |
31.12.2021 |
|
Valeur nominale |
Valeur nominale |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
91 791 |
34 177 |
Emprunts obligataires |
5 000 |
5 000 |
Obligations de caisse |
|
|
|
Valeur du marché |
Valeur du marché |
Valeurs de remplacement négatives |
|
|
|
Nombre |
Nombre |
Actions nominatives de la Banque Cantonale Bernoise SA |
96 000 |
96 000 |
a) Réserves de cotisations de l’employeur (RCE)
La BCBE n’a pas de réserves de cotisations d’employeur dans des institutions de prévoyance patronales ou toute autre institution.
b) Avantage / engagement économique et des charges de prévoyance
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Excédent/ insuffisance de couverture à la fin de l’année de référence |
Part économique de la banque/ du groupe financier |
Modification de la part économique par rapport à l’année précédente (avantage/ engagement économique |
Cotisations payées pour l’année de référence |
Charges de prévoyance dans les charges de personnel |
||
31.12.2022 |
31.12.2021 |
2022 |
2021 |
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Fonds patronaux / institutions de prévoyance patronales |
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Plans de prévoyance sans excédent ni insuffisance 1 |
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12 730 |
12 730 |
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Plans de prévoyance avec excédent |
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12 099 |
Plans de prévoyance avec insuffisance |
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Institutions de prévoyance sans actifs propres |
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73 |
73 |
73 |
1 Le taux de couverture totalise 113,0 % ; les réserves de fluctuation de valeur étaient inférieures à la valeur cible fixée. En 2021, les réserves de fluctuation de valeur avaient atteint la valeur cible.
c) Institutions de prévoyance
Caisse de pension de la BCBE |
1.1.2023 |
1.1.2022 |
Nombre de collaborateurs assurés |
1 459 |
1 313 |
Nombre de retraités assurés |
820 |
831 |
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31.12.2022 |
31.12.2021 |
Patrimoine total de la Caisse de pension (en mio de CHF) |
1 051,4 |
1 034,0 |
Taux de couverture (en %) |
113,0 |
121,5 |
Réserves de fluctuation (en % du patrimoine total) |
11,1 |
13,8 |
Fonds libres (en % du patrimoine total) |
|
3,7 |
Taux d’intérêt technique pour calculer les capitaux de couverture des rentes (en %) |
1,5 |
1,5 |
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Taux (en %) |
Genre d’emprunt |
Année d’émission |
Échéances |
Première date possible de résiliation anticipée |
Montant |
0,750 |
Emprunt obligataire |
2015 |
14.7.2025 |
non dénonçable |
200 000 |
0,400 |
Emprunt obligataire |
2018 |
3.5.2027 |
non dénonçable |
150 000 |
0,400 |
Emprunt obligataire (levée de fonds) |
2019 |
3.5.2027 |
non dénonçable |
70 000 |
0,100 |
Emprunt obligataire |
2019 |
30.9.2039 |
non dénonçable |
100 000 |
0,300 |
Emprunt obligataire |
2020 |
29.5.2030 |
non dénonçable |
125 000 |
0,850 |
Emprunts subordonnés avec clause PONV 1 |
2022 |
21.1.2032 |
21.1.2030 |
200 000 |
1 Clause PONV = point of no viability / risque d’insolvabilité
|
d’ici une année |
> 1 – ≤ 2 ans |
> 2 – ≤ 3 ans |
> 3 – ≤ 4 ans |
> 4 – ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total |
Aperçu des échéances des emprunts obligataires en cours : |
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200 000 |
|
220 000 |
425 000 |
845 000 |
|
Taux d’intérêt moyen pondéré (en %) |
Échéances |
Montant |
Centrale d’émission de lettres de gage |
0,46 |
2023–2043 |
6 814 000 |
(en milliers de CHF) |
|
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|
État à la fin de l’année précédente |
Utilisations conformes au but |
Reclassifications |
Différences de change |
Intérêts en souffrance, recouvrements |
Nouvelles constitutions à la charge du compte de résultat |
Dissolutions par le compte de résultat |
État à la fin de l’année de référence |
Provisions pour impôts latents |
|
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|
Provisions pour engagements de prévoyance |
|
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Provisions pour risques de défaillance 1 |
175 633 |
|
–4 784 |
|
|
|
|
170 850 |
– dont provisions pour engagement possible (au sens de l’art. 28, al. 1 OEPC-FINMA) |
32 893 |
|
–12 404 |
|
|
|
|
20 490 |
– dont provisions pour risques inhérents de défaillance |
142 740 |
|
7 620 |
|
|
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|
150 360 |
Provisions pour autres risques d’exploitation |
62 600 |
|
|
|
|
|
|
62 600 |
Provisions de restructurations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres provisions |
24 677 |
–2 752 |
|
|
155 |
1 270 |
–6 891 |
16 459 |
Total des provisions |
262 910 |
–2 752 |
–4 784 |
|
155 |
1 270 |
–6 891 |
249 909 |
Réserves pour risques bancaires généraux 2 |
541 966 |
|
|
|
|
32 063 |
–50 879 |
523 150 |
Corrections de valeur pour risques de défaillance et risques-pays |
352 653 |
–1 242 |
4 784 |
|
927 |
29 465 |
–40 494 |
346 093 |
– dont corrections de valeur pour risques de défaillance des créances compromises |
122 793 |
–1 242 |
12 404 |
|
927 |
18 765 |
–38 894 |
114 753 |
– dont corrections de valeur pour les risques inhérents |
229 860 |
|
–7 620 |
|
|
10 700 |
–1 600 |
231 340 |
1 Comprend des provisions pour des limites de crédit non épuisées, des provisions pour risques de défaillance inhérents de limites sectorielles non épuisées et des provisions pour des opérations hors bilan.
2 Imposition fiscale intégrale
(en milliers de CHF) |
|
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|
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31.12.2022 |
31.12.2021 |
||||
Capital social |
Valeur nominale totale |
Nombre de titres |
Capital donnant droit au dividende |
Valeur nominale totale |
Nombre de titres |
Capital donnant droit au dividende |
Capital-actions |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
– dont libéré |
186 400 |
9 320 000 |
186 000 |
186 400 |
9 320 000 |
186 400 |
Capital autorisé |
|
|
|
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|
|
– dont augmentations de capital effectuées |
|
|
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Capital conditionnel |
5 000 |
250 000 |
|
5 000 |
250 000 |
|
– dont augmentations de capital effectuées |
|
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|
Des détails relatifs aux droits et aux restrictions inhérents au capital social sont précisés au chapitre Gouvernance d'entreprise > Structure du capital.
(en milliers de CHF) |
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31.12.2022 |
31.12.2021 |
||||||
|
Nombre de droits de participation accordés |
Valeur des droits de participation accordés |
Nombre d´options |
Valeur d´options |
Nombre de droits de participation accordés |
Valeur des droits de participation accordés |
Nombre d´options |
Valeur d´options |
Membres du Conseil d’administration |
2 800 |
237 |
|
|
2 650 |
238 |
|
|
Membres des organes de direction |
2 550 |
216 |
|
|
2 550 |
229 |
|
|
Collaborateurs |
22 320 |
3 711 |
|
|
50 128 |
4 502 |
|
|
Total |
27 670 |
4 163 |
|
|
55 328 |
4 970 |
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|
Indications concernant d’éventuels plans de participation des collaborateurs
Les membres du Conseil d’administration et les membres de la Direction générale ont la possibilité de souscrire des actions nominatives BCBE (cf. Rapport de rémunération > Système de rémunération).
Les collaborateurs ont la possibilité de participer au résultat de la banque. La participation au résultat est une prestation financière discrétionnaire de la BCBE. Seuls y ont droit les collaborateurs qui justifient d’un contrat de travail à durée indéterminée et non résilié au moment de versement. Les membres du Conseil d’administration, ceux de la Direction générale ainsi que les collaborateurs de la révision interne sont exclus du plan de participation. La participation au résultat est versée en espèces et/ou sous forme d’actions nominatives bloquées. Chaque année, les collaborateurs peuvent choisir entre les options suivantes pendant un délai de souscription défini : l’intégralité en espèces, l’intégralité en actions nominatives BCBE ou la moitié en espèces et l’autre en actions BCBE nominatives. Au niveau de fonction « F », la part d’actions nominatives BCBE, versées à titre de participation au résultat, est de 50 % au minimum et de 100 % au niveau « G ». Les conditions et la nature de la participation au résultat sont précisées dans le Règlement sur les rémunérations. Le niveau de fonction occupé au 31 décembre de l’exercice écoulé sert de référence pour déterminer l’étendue du droit de participation au résultat. Le droit de participation des collaborateurs travaillant à temps partiel est proportionnel à leur taux d’activité contractuel (date de référence : 31 décembre de l’exercice écoulé). Les collaborateurs entrés en fonction ou partis à la retraite pendant l’exercice écoulé reçoivent une participation au résultat au prorata temporis. Le niveau de fonction détermine l’étendue du droit de souscription. Le niveau de fonction au 31 décembre de l’exercice écoulé fait foi à cet égard.
Le droit de souscription peut être exercé, en tout ou en partie, pendant le délai de souscription au premier semestre de l’année suivant l’exercice écoulé ; il n’est pas cessible. Le droit expire s’il n’est pas exercé pendant la période de souscription.
Les actions nominatives restent bloquées pendant cinq ans. Aucun autre droit découlant de la possession des actions nominatives n’est restreint durant le délai de blocage précité.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Créances |
Engagements |
Créances |
Engagements |
Participants qualifiés 1 |
4 845 |
1 558 |
82 644 |
309 |
Sociétés du groupe 2 |
|
12 024 |
|
11 214 |
Sociétés liées 3 |
74 082 |
64 472 |
99 558 |
40 754 |
Affaires d’organes 4 |
5 700 |
4 973 |
5 130 |
5 120 |
Autres parties liées |
|
|
|
|
1 Créances et engagement envers le Canton de Berne
2 Par sociétés du groupe, on entend toutes les sociétés, juridiquement indépendantes, qui sont rattachées, directement ou indirectement, à la banque en tant que société mère du groupe.
3 Par sociétés liées, on entend les établissements de droit public du Canton de Berne ou les entreprises d’économie mixte dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée.
4 Par opérations avec les organes de la banque, on entend les créances et engagements envers les membres du Conseil d’administration, les membres de la Direction générale, les membres de l’organe de révision selon le droit de la société anonyme ainsi que toutes les sociétés contrôlées par ces personnes.
Opérations hors bilan |
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Sociétés liées |
5 008 |
6 118 |
Affaires d’organes |
50 |
50 |
La Direction générale obtient (au même titre que les collaborateurs et les retraités) des conditions préférentielles appliquées à la branche. Pour toutes les autres personnes proches, les transactions sont effectuées aux conditions prévues également pour les tiers. Les transactions comprennent par exemple l’octroi de crédits, la rémunération des dépôts, les frais liés à la gestion de compte et au trafic des paiements ainsi que les opérations sur titres.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
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|
Nominal |
Part en % |
Nominal |
Part en % |
Participants significatifs et groupes de participants liés par des conventions de vote |
|
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|
Avec droit de vote |
Canton de Berne |
96 000 |
51,5 |
96 000 |
51,5 |
Sans droit de vote |
Aucun |
|
|
|
|
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Réserves pour risques bancaires généraux |
523 150 |
541 966 |
Capital social |
186 400 |
186 400 |
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
54 734 |
– dont réserve issue d’apports en capital exonérés fiscalement |
|
|
Réserve légale issue du bénéfice |
174 842 |
174 083 |
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 680 073 |
1 611 073 |
Propres parts du capital |
–13 215 |
–18 087 |
Bénéfice reporté |
683 |
491 |
Bénéfice |
159 616 |
154 936 |
Total capital propre avant emploi du bénéfice |
2 766 283 |
2 705 597 |
Proposition de l’emploi du bénéfice |
–89 472 |
–85 744 |
Total capital propre après emploi du bénéfice |
2 676 811 |
2 619 853 |
Dans la mesure où elles ne dépassent pas la moitié du capital-actions et en vertu de l’art. 671 CO, la réserve légale issue du capital et la réserve légale issue du bénéfice ne doivent être utilisées que pour couvrir les pertes ou pour mettre en œuvre des mesures permettant à l’entreprise de subsister en période difficile, de combattre le chômage et d’en atténuer les conséquences. Il n’y a pas de restrictions en matière de distribution des dividendes. Par conséquent, 93,2 millions de francs de la réserve légale issue du capital et de la réserve légale issue du bénéfice sur un total de 229,6 millions de francs suisses demeurent réservés.
|
2022 |
2021 |
||
|
Nombre |
Prix de transactions moyen en CHF |
Nombre |
Prix de transactions moyen en CHF |
Propres actions en portefeuille |
|
|
|
|
Propres actions au 1 er janvier |
83 254 |
|
79 703 |
|
+ achats |
42 069 |
217,06 |
75 227 |
211,44 |
- ventes |
–66 127 |
212,56 |
–71 676 |
221,04 |
dont en relation avec des bonifications sur actions nominatives émises par la BCBE |
–51 005 |
211,54 |
–50 375 |
223,38 |
= État au 31 décembre |
59 196 |
|
83 254 |
|
Aucune subdivision du propre portefeuille n’est utilisée à des fins déterminées. Il peut en particulier être utilisé pour le programme de participation des collaborateurs. Les bénéfices et les pertes sur les achats et les ventes d’actions nominatives de la BCBE figurent dans le tableau « État des capitaux propres ».
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Actions dans le portefeuille de la Caisse de pension de la BCBE |
|
|
Actions nominatives BCBE au 31 décembre |
96 000 |
96 000 |
Actions dans le portefeuille de sociétés liées |
|
|
Actions nominatives BCBE au 31 décembre |
32 |
32 |
Comptent comme sociétés liées les collectivités de droit public du canton ou les sociétés d’économie mixte dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée. Aucune transaction n’ayant été effectuée au moyen de liquidités ou n’ayant été soldée avec d’autres transactions n’a été conclue avec des participants. La composition du capital propre ainsi que les droits et restrictions liés aux parts sont expliqués dans le chapitre Gouvernance d’entreprise > Structure du capital.
La BCBE établit un rapport de rémunération, conformément aux art. 13 à 17 de l’ordonnance contre les rémunérations abusives dans les sociétés anonymes cotées en bourse (ORAb). Le rapport de rémunération contient les indications qui doivent être fournies au sens de l’art. 663bbis CO.
Le capital-actions de la BCBE est réparti entre 9 320 000 actions nominatives. Le Canton de Berne en détient 4 800 000, équivalant à un droit de vote de 51,5 %. Aucun autre actionnaire ne possède plus de 5 % des droits de vote. La BCBE ne prévoit de plan d’options ni sur actions, ni sur d’autres instruments financiers. Aucun emprunt convertible n’est en cours. En 2022, les membres du Conseil d’administration et ceux de la Direction générale ont acheté, dans le cadre du plan d’actionnariat du Conseil d’administration et de la Direction générale, le nombre suivant d’actions BCBE sur le nombre total que la banque détient en propre :
Actions nominatives détenues par les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale :
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Conseil d’administration |
|
|
Antoinette Hunziker-Ebneter, présidente |
3 051 |
2 651 |
Christoph Lengwiler, vice-président |
2 250 |
1 950 |
Stefan Bichsel |
175 |
aucune |
Gilles Frôté |
500 |
200 |
Reto Heiz |
475 |
175 |
Annelis Lüscher Hämmerli |
775 |
475 |
Hugo Schürmann |
150 |
aucune |
Pascal Sieber |
775 |
475 |
Danielle Villiger |
300 |
100 |
Total Conseil d’administration |
8 451 |
6 026 |
Direction générale |
|
|
Armin Brun, CEO |
2 900 |
2 150 |
Alois Schärli, vice-CEO, responsable du Département Gestion des finances / Gestion des risques |
3 650 |
3 200 |
Mark Haller, responsable du Département Gestion des services |
2 763 |
2 313 |
Marcel Oertle, responsable du Département Clientèle privée / Clientèle entreprises |
2 850 |
2 400 |
Andreas Schafer, responsable du Département Key Clients / Asset Management |
1 350 |
900 |
Total Direction générale |
13 513 |
10 963 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
À vue |
Dénonçable |
Échu d’ici 3 mois |
Échu entre 3 et 12 mois |
Échu entre 12 mois et 5 ans |
Échu après 5 ans |
Immoblisé |
Total |
Actifs / instruments financiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Liquidités |
|
8 438 579 |
|
|
|
|
|
|
8 438 579 |
Créances sur les banques |
|
137 254 |
1 172 |
17 000 |
10 000 |
|
|
|
165 426 |
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
|
|
|
13 878 |
|
|
|
|
13 878 |
Créances sur la clientèle |
|
35 471 |
148 630 |
556 981 |
271 981 |
429 830 |
265 787 |
|
1 708 680 |
Créances hypothécaires |
|
268 392 |
1 167 482 |
1 161 489 |
2 997 633 |
12 966 895 |
7 388 958 |
|
25 950 848 |
Opérations de négoce |
|
7 499 |
|
|
|
|
|
|
7 499 |
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
|
12 165 |
|
|
|
|
|
|
12 165 |
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations financières |
|
142 334 |
|
112 784 |
211 737 |
677 559 |
1 150 063 |
270 |
2 294 747 |
Total |
année de référence |
9 041 694 |
1 317 283 |
1 862 132 |
3 491 351 |
14 074 284 |
8 804 809 |
270 |
38 591 823 |
année précédente |
9 005 994 |
602 148 |
1 715 699 |
3 016 776 |
14 110 418 |
8 605 533 |
|
37 056 568 |
|
Fonds étrangers / instruments financiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
|
93 461 |
|
188 504 |
|
|
|
|
281 965 |
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
|
|
|
1 225 000 |
|
|
|
|
1 225 000 |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
|
13 729 967 |
12 703 988 |
468 309 |
45 289 |
185 400 |
171 000 |
|
27 303 953 |
Engagements résultant des opérations de négoce |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
|
21 970 |
|
|
|
|
|
|
21 970 |
Engagements résultant des autres instruments financiers évalués à la juste valeur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Obligations de caisse |
|
|
|
6 614 |
8 822 |
62 444 |
2 675 |
|
80 555 |
Emprunts et prêts des lettres de gage |
|
|
|
11 000 |
557 000 |
2 743 000 |
4 348 000 |
|
7 659 000 |
Total |
année de référence |
13 845 398 |
12 703 988 |
1 899 427 |
611 111 |
2 990 844 |
4 521 675 |
|
36 572 443 |
année précédente |
13 011 006 |
12 909 472 |
2 507 544 |
266 245 |
2 574 272 |
4 594 445 |
|
35 862 983 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
En Suisse |
À l’étranger |
En Suisse |
À l’étranger |
Actifs |
|
|
|
|
Liquidités |
8 438 579 |
|
8 607 914 |
|
Créances sur les banques |
74 382 |
91 044 |
63 541 |
115 322 |
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
13 878 |
|
46 808 |
|
Créances sur la clientèle |
1 618 721 |
89 959 |
1 386 895 |
100 719 |
Créances hypothécaires |
25 950 510 |
338 |
24 730 782 |
|
Opérations de négoce |
7 211 |
288 |
7 648 |
0 |
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
11 083 |
1 082 |
14 170 |
3 055 |
Immobilisations financières |
2 186 506 |
108 241 |
1 903 210 |
76 504 |
Comptes de régularisation |
29 033 |
|
18 252 |
|
Participations |
69 324 |
24 |
69 324 |
23 |
Immobilisations corporelles |
210 011 |
|
213 353 |
|
Autres actifs |
857 048 |
|
1 636 099 |
|
Total des actifs |
39 466 288 |
290 975 |
38 697 995 |
295 625 |
|
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
En Suisse |
À l’étranger |
En Suisse |
À l’étranger |
Passifs |
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
279 018 |
2 947 |
487 428 |
286 609 |
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
1 225 000 |
|
1 335 000 |
225 000 |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
26 694 153 |
609 800 |
25 692 915 |
561 509 |
Engagements résultant d’opérations de négoce |
|
|
|
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
10 553 |
11 417 |
22 124 |
28 427 |
Obligations de caisse |
80 555 |
|
51 971 |
|
Emprunts et prêts des centrales d’émission de lettres de gage |
7 659 000 |
|
7 172 000 |
|
Comptes de régularisation |
120 860 |
|
133 733 |
|
Autres passifs |
47 768 |
|
28 396 |
|
Provisions |
249 909 |
|
262 910 |
|
Réserves pour risques bancaires généraux |
523 150 |
|
541 966 |
|
Capital social |
186 400 |
|
186 400 |
|
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
|
54 734 |
|
Réserve légale issue du bénéfice |
174 842 |
|
174 083 |
|
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 680 073 |
|
1 611 073 |
|
Propres parts du capital |
–13 215 |
|
–18 087 |
|
Bénéfice reporté |
683 |
|
491 |
|
Bénéfice |
159 616 |
|
154 936 |
|
Total des passifs |
39 133 099 |
624 164 |
37 892 075 |
1 101 545 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
||
|
Absolu |
Part en % |
Absolu |
Part en % |
Actifs |
|
|
|
|
Europe |
39 677 310 |
99,80 |
38 922 597 |
99,82 |
– Suisse |
39 466 288 |
99,27 |
38 697 995 |
99,24 |
– Allemagne |
120 399 |
0,30 |
104 504 |
0,27 |
– France |
20 008 |
0,05 |
28 249 |
0,07 |
– Italie |
195 |
0,00 |
150 |
0,00 |
– Autriche |
648 |
0,00 |
1 116 |
0,00 |
– Liechtenstein |
639 |
0,00 |
654 |
0,00 |
Amérique du Nord |
74 716 |
0,19 |
67 871 |
0,17 |
Amérique centrale / Amérique du Sud |
1 |
0,00 |
0 |
0,00 |
Asie / Océanie |
3 498 |
0,01 |
2 200 |
0,01 |
Afrique |
1 738 |
0,00 |
951 |
0,00 |
Total actifs |
39 757 263 |
100,00 |
38 993 620 |
100,00 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
|
CHF |
EUR |
USD |
Autres monnaies |
Total |
Actifs |
|
|
|
|
|
Liquidités |
8 430 620 |
6 808 |
500 |
650 |
8 438 579 |
Créances sur les banques |
18 759 |
62 703 |
24 888 |
59 076 |
165 426 |
Créances résultant d’opérations de financement de titres |
|
|
13 878 |
|
13 878 |
Créances sur la clientèle |
1 408 121 |
246 521 |
51 045 |
2 993 |
1 708 680 |
Créances hypothécaires |
25 950 848 |
|
|
|
25 950 848 |
Opérations de négoce |
273 |
288 |
0 |
6 938 |
7 499 |
Valeurs de remplacement positives d’instruments financiers dérivés |
8 155 |
2 829 |
482 |
699 |
12 165 |
Immobilisations financières |
2 201 061 |
37 924 |
47 419 |
8 344 |
2 294 747 |
Comptes de régularisation |
29 033 |
|
|
|
29 033 |
Participations |
69 324 |
0 |
24 |
|
69 348 |
Immobilisations corporelles |
210 011 |
|
|
|
210 011 |
Autres actifs |
857 047 |
|
|
0 |
857 048 |
Total des actifs bilantaires |
39 183 254 |
357 074 |
138 236 |
78 699 |
39 757 263 |
Prétentions à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options sur devises 1 |
1 090 868 |
535 214 |
467 510 |
107 612 |
2 201 204 |
Total des actifs |
40 274 121 |
892 288 |
605 746 |
186 311 |
41 958 467 |
Passifs |
|
|
|
|
|
Engagements envers les banques |
249 063 |
7 476 |
24 560 |
867 |
281 965 |
Engagements résultant d’opérations de financement de titres |
1 225 000 |
|
|
|
1 225 000 |
Engagements résultant des dépôts de la clientèle |
26 787 080 |
337 832 |
100 041 |
79 000 |
27 303 953 |
Engagements résultant d’opérations de négoce |
|
|
|
|
|
Valeurs de remplacement négatives d’instruments financiers dérivés |
13 100 |
1 415 |
6 270 |
1 185 |
21 970 |
Obligations de caisse |
80 555 |
|
|
|
80 555 |
Emprunts et prêts des centrales de lettres de gage |
7 659 000 |
|
|
|
7 659 000 |
Comptes de régularisation |
120 860 |
|
|
|
120 860 |
Autres passifs |
47 754 |
14 |
0 |
|
47 768 |
Provisions |
249 909 |
|
|
|
249 909 |
Réserves pour risques bancaires généraux |
523 150 |
|
|
|
523 150 |
Capital social |
186 400 |
|
|
|
186 400 |
Réserve légale issue du capital |
54 734 |
|
|
|
54 734 |
Réserve légale issue du bénéfice |
174 842 |
|
|
|
174 842 |
Réserves facultatives issues du bénéfice |
1 680 073 |
|
|
|
1 680 073 |
Propres parts du capital |
–13 215 |
|
|
|
–13 215 |
Bénéfice reporté |
683 |
|
|
|
683 |
Bénéfice |
159 616 |
|
|
|
159 616 |
Total des passifs bilantaires |
39 198 604 |
346 737 |
130 870 |
81 052 |
39 757 263 |
Engagements à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options sur devises 1 |
1 090 537 |
538 281 |
470 342 |
102 043 |
2 201 204 |
Total des passifs |
40 289 141 |
885 018 |
601 212 |
183 095 |
41 958 467 |
Position nette par monnaie |
–15 020 |
7 271 |
4 533 |
3 216 |
|
1 Les options sont prises en compte après pondération par le facteur delta.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
31.12.2022 |
31.12.2021 |
Engagements de couverture de crédit et similaires |
159 899 |
164 199 |
Garanties de prestation de garantie et similaires |
58 218 |
63 871 |
Engagements irrévocables résultant d’accréditifs documentaires |
|
|
Autres engagements conditionnels 1 |
13 274 |
13 562 |
Total des engagements conditionnels |
231 391 |
241 632 |
Créances éventuelles découlant de reports de pertes fiscaux |
|
|
Autres créances éventuelles |
|
|
Total des créances éventuelles |
|
|
1 P. m. : responsabilité solidaire au titre d’entité économique (TVA) en sus
La BCBE n’a mené aucune opération fiduciaire au 31 décembre, ni durant l’exercice sous revue ni au cours de celui de 2021.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Intérêts négatifs significatifs compensés au moyen des charges d’intérêts |
14 220 |
23 877 |
Intérêts négatifs significatifs compensés au moyen du revenu fixe |
662 |
1 072 |
Le produit des intérêts et des escomptes n’est pas crédité des coûts de refinancement pour les opérations de négoce.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Appointements |
114 934 |
114 813 |
– dont charges en relation avec les rémunérations basées sur les actions et les formes alternatives de la rémunération variable |
5 687 |
7 161 |
Prestations sociales |
23 778 |
24 219 |
Adaptations de valeur relatives aux avantages et engagements économiques découlant des institutions de prévoyance |
|
|
Autres charges de personnel |
4 676 |
5 124 |
Total Charges de personnel |
143 387 |
144 157 |
1 Les rémunérations en actions sont calculées sur la base d’hypothèses concernant les droits de souscription exercés. Le nouveau modèle de rémunération étant entré en vigueur le 1 er janvier 2022, aucune valeur empirique n’est disponible au sujet de la participation au résultat 2022. Dans le cas présent, il a été supposé que 75 % des droits de souscription seraient exercés.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Coût des locaux |
7 303 |
6 982 |
Charges relatives à la technique de l’information et de la communication |
65 337 |
49 662 |
Charges relatives aux véhicules, aux machines, au mobilier et aux autres installations ainsi qu’au leasing opérationnel |
1 001 |
959 |
Honoraires des sociétés d’audit (art. 961 a ch. 2 CO) |
741 |
782 |
– dont pour les prestations en matière d’audit financier et d’audit prudentiel |
637 |
604 |
– dont pour d’autres prestations de service |
103 |
177 |
Autres charges d’exploitation |
37 121 |
36 078 |
Total Autres charges d’exploitation |
111 504 |
94 462 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Variations des corrections de valeur et pertes relatives aux risques de défaillance liées aux opérations d’intérêts |
|
|
Constitution / dissolution des corrections de valeur pour les créances sur la clientèle |
11 151 |
16 070 |
Constitution / dissolution des corrections de valeur des immobilisations financières |
–123 |
1 745 |
Variations des provisions et autres corrections de valeur et pertes |
|
|
Dissolution nette / constitution nette d’autres provisions |
5 621 |
1 073 |
Dissolution nette / constitution nette de provisions, destinées à la couverture d’autres risques d’exploitation |
|
|
Charges / produits extraordinaires |
|
|
Cession partielle / réduction de la valeur nominale d’une participation |
524 |
168 |
Vente d’immobilisations corporelles (y c. dissolution du fonds de renouvellement) |
–228 |
|
Variation des réserves pour risques bancaires généraux |
|
|
Dissolution pour amortissements extraordinaires pour l’infrastructure informatique |
22 681 |
|
Dissolution pour amortissements extraordinaires et dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement |
10 638 |
7 134 |
Dissolution pour les risques de fluctuation des taux d’intérêt |
9 670 |
19 630 |
Dissolution pour divers |
3 978 |
|
Dissolution pour la réduction des risques relatifs aux TI |
3 912 |
18 230 |
Constitution de réserves pour risques bancaires généraux |
–32 063 |
–33 400 |
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Charges pour impôts courants |
29 900 |
35 400 |
Taux d’imposition moyen (en %) |
17,5 |
19,8 |
(en CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
Bénéfice |
159 616 023 |
154 935 563 |
Nombre d’actions |
9 320 000 |
9 320 000 |
Résultat non dilué par action |
17,1 |
16,6 |
Nombre d’actions conditionnelles |
250 000 |
250 000 |
Résultat potentiellement dilué par action |
16,7 |
16,2 |
Les avoirs administrés de la clientèle englobent toutes les valeurs patrimoniales qui servent à fournir des prestations de placement et/ou de gestion de fortune. En font partie les fortunes institutionnelles sous gestion, les fortunes sous dépôt de clients privés, les fortunes avec mandat de gestion, les Global Custodians, les placements fiduciaires, les dépôts à terme et les dépôts de la clientèle avec caractère de placement. Les fonds de la BCBE, les obligations de caisse et les prêts sont compris dans les avoirs administrés de la clientèle, sous réserve qu’ils soient gérés dans un dépôt de titres d’un client de la BCBE. En revanche, les dépôts de conservation et de passage purs (custody only) ne font pas partie des avoirs gérés de la clientèle. Sont réputés custody only les fortunes déposées au seul titre de conservation et de passage, dans le cas desquelles la banque se limite à la conservation et à l’encaissement sans fournir de prestations supplémentaires. Les fortunes avec mandat de gestion et Global Custodians comprennent les avoirs administrés de la clientèle pour lesquels la BCBE décide de la manière dont les fonds doivent être placés.
L’argent frais est défini comme suit : somme des apports d’avoirs des nouveaux clients, perte d’avoirs de clients suite à la dénonciation de relations d’affaires, ainsi qu’apports / retraits d’avoirs de clients existants. Les bénéfices générés, issus des avoirs administrés, des fluctuations de marché et de devises ainsi que des frais et des commissions, ne sont pas considérés comme des apports d’argent frais / retraits d’argent.
Évolution des avoirs administrés de la clientèle en 2022 :
(en milliers de CHF) |
|
|
|
|
|
31.12.2022 |
Performance |
Apports nets d’argent frais |
31.12.2021 |
Gestion des avoirs administrés de la clientèle |
38 986 749 |
–2 347 148 |
617 048 |
40 716 849 |
– dont valeurs patrimoniales sous gestion (valeurs en dépôt) |
17 032 651 |
–2 563 212 |
11 640 |
19 584 223 |
Ces chiffres s’entendent sans les prises en compte doubles ; les avoirs des fonds de la BCBE gérés par celle-ci en particulier n’ont pas été pris en considération.
(en milliers de CHF) |
|
|
|
2022 |
2021 |
La BCBE calcule le free cash-flow comme suit: |
|
|
+ Bénéfice annuel après impôts |
159 616 |
154 936 |
+ Amortissements |
64 795 |
46 557 |
+ Constitution de corrections de valeurs, provisions, réserves pour risques bancaires généraux |
45 115 |
58 061 |
Constitutions passant par le compte de résultat (sans reclassifications) |
11 970 |
23 510 |
Régularisation d’intérêts compromis |
1 082 |
1 151 |
Attribution aux réserves pour risques bancaires généraux |
32 063 |
33 400 |
− Dissolutions / utilisations conformes à l’objectif de corrections de valeurs, provisions, réserves pour risques bancaires généraux |
–83 493 |
–91 358 |
Dissolutions passant par le compte de résultat (sans reclassifications ni reports) |
–28 620 |
–42 398 |
Utilisation conforme à l’objectif de risques liés aux variations des taux d’intérêt |
–9 670 |
–19 630 |
Utilisation conforme à l’objectif de réduction des risques relatifs aux TI |
–3 912 |
–18 230 |
Utilisation conforme à l’objectif d’amortissement extraordinaire de l’infrastructure informatique |
–22 681 |
|
Diverses utilisations conformes à l’objectif |
–3 978 |
|
Utilisation conforme à l’objectif d’amortissements extraordinaires / de fonds de renouvellement |
–10 638 |
–7 134 |
Utilisations conformes à l’objectif |
–3 994 |
–3 966 |
+ Constitution de régularisations |
9 440 |
16 161 |
− Dissolution de régularisations |
–17 488 |
–16 523 |
= Cash-flow (financement interne) |
177 985 |
167 833 |
+ Désinvestissements |
5 972 |
66 |
− Investissements |
–65 899 |
–68 979 |
+ Investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation |
|
|
= Free cash-flow |
118 058 |
98 920 |
Le free cash-flow en 2022, de 118,1 millions de francs (cumulés de 2013 à 2022 : 1,07 milliard), s’entend avant emploi du bénéfice, remboursements de capital, indemnisation de droits de souscription et investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation.
Indicateur |
Définition |
États de rapprochement (en milliers de CHF) |
Marge brute d’intérêt |
Rapport entre le résultat brut des opérations d’intérêts avant prise en compte des produits compromis et la somme moyenne du bilan (moyenne mensuelle) |
(Résultat brut des opérations d’intérêts 304 210 + produits compromis 927) / somme moyenne du bilan 39 911 604 = 0,76 % |
Marge brute d’intérêt avant prise en compte du résultat de la gestion de bilan |
Rapport entre le résultat brut des opérations d’intérêts avant prise en compte des produits compromis et du résultat de la gestion de bilan et la somme moyenne du bilan (moyenne mensuelle) |
(Résultat brut des opérations d’intérêts 304 210 + produits compromis 927 + charges de la gestion de bilan 19 339) / somme moyenne du bilan 39 911 604 = 0,81 % |
Free cash-flow |
Le free cash-flow est un indicateur clé de performance ( key performance index [KPI]) utilisé dans le cadre du contrôle de la stratégie. Par free cash-flow, on entend la différence entre les produits et les charges ayant une incidence sur les liquidités, moins les investissements, plus les désinvestissements. Ce chiffre indique si une entreprise – est en mesure de générer un flux de trésorerie positif par son activité opérationnelle ; – est en mesure de couvrir ses investissements grâce au flux de trésorerie généré par son activité opérationnelle ; – respecte ses engagements de paiement ; et – est en mesure de redistribuer à ses actionnaires un bénéfice adéquat. Pour calculer le résultat ayant une incidence sur les liquidités, la notion de liquidités doit être définie sur la base d’un fonds. Dans le cas présent, les liquidités ne sont pas comprises au sens des liquidités mentionnées dans l’ordonnance sur les banques (OB). L’accent est mis davantage sur leur importance pour l’exploitation commerciale. Le fonds en liquidités de la BCBE est équivalent aux liquidités figurant dans le tableau des flux de trésorerie majorées des comptes de régularisation, dans la mesure où ceux-ci entraînent des entrées ou des sorties de liquidités prévisibles et clairement quantifiables. La totalité des charges et des produits d’intérêts régularisés provenant des activités avec la clientèle sont donc considérés comme ayant une incidence sur les liquidités, puisqu’ils génèrent en tout temps des entrées ou des sorties de liquidités. À l’inverse, les régularisations liées aux actions réservées aux collaborateurs et à la prime de prévoyance ne sont pas considérées comme ayant une incidence sur les liquidités, car ni leur échéance ni leur ampleur ne peuvent être déterminées définitivement lors de la clôture annuelle des comptes. Ce n’est qu’une fois dénouées que les corrections de valeur, les provisions et les régularisations ont une incidence réelle sur les liquidités et qu’elles sont prises en compte dans le calcul du free cash-flow en tant qu’« utilisations conformes au but ». Les investissements dans des participations non nécessaires à l’exploitation ne sont pas pris en compte dans le calcul du free cash-flow s’ils ne sont pas de nature financière ; ils ne sont pas considérés comme une sortie de liquidités. Il peut s’agir par exemple d’investissements réalisés pour des motifs politiques et/ou économiques. Le free cash-flow s’entend avant emploi du bénéfice et des éventuelles transactions de capitaux (remboursements de capital, indemnisation de droits de souscription). |
c.f. tableau Free cash-flow |
Résultat opérationnel (hors facteurs ponctuels) |
Cet indicateur montre le résultat opérationnel (hors facteurs ponctuels) de la BCBE. Il sert à calculer le résultat des aliénations d’immobilisations financières, les variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et les amortissements extraordinaires. |
Résultat opérationnel 170 405 ̶ variations des corrections de valeur pour risques de défaillance 11 190 ̶ résultat des aliénations d’immobilisations financières 16 659 + amortissements extraordinaires 23 229 + dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement 10 090 = résultat opérationnel avant les aliénations d’immobilisations financières, avant variations des corrections de valeur pour risques de défaillance, avant amortissements extraordinaires et dotations exceptionnelles au fonds de renouvellement 175 875 |
Avoirs administrés de la clientèle |
En vertu de l’art. 32, al. 3 OEPC-FINMA, la BCBE n’est pas tenue de publier les avoirs administrés de la clientèle. Elle les publie sur une base volontaire, comme le prévoit la FINMA, sans indiquer cependant les prises en compte. |
Aucun état de rapprochement possible |